L’Aventure continue à Paris

Bonjour à tous,

Notre voyage en Amérique du sud s’est terminé mais notre aventure musicale continue sur Paris ou nous avons décidé de nous installer, essayer les bonnes (ou mauvaises vibrations) de la capitale. Le groupe s’est agrandi avec Slimane à l’harmonica et Jonas au Cajon. Les prochaines infos seront diffusées sur la Page Facebook du groupe.
On voulait remercier les personnes qui ont été présentes pendant cette aventure, celles qui nous accueillis, nous ont fait rêver, rires, danser, chanter…

Nous revenons avec pleins d’étoiles dans les yeux et un désir de croquer le monde à nouveau.

Stay tuned People

 

Voici notre premier enregistrement effectué sur Paris :

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Chili / Argentine

Voici les liens correspondant aux différents albums photos

Sud du Chili  Pucon / Chiloé / Santiago

Agentine :  Mendoza / Salta

Désolé du retard pris….Journée débordante d’activitée donc manque de temps pur écrire…faux !!! Juste un gros manque de motivation et la flemme de raconter tous les détails….Je vais essayer de résumer comme je peux ce que j’ai fait ce dernier mois de voyage.

Charles est actuellement en Bolivie (à Samaipata) où il a pu trouver un petit boulot dans un camping pour pouvoir rester plus longtemps et pouvoir rentrer en même temps que moi en Avril. La connexion n’étant pas le point fort de son village je me dévoue donc à raconter un peu les aventures de mon côté. En espérant que lui puisse à son tour partager son expérience bientôt.

Après Renaca et la côte pacifique Chilienne, je me suis diriger vers le sud à Pucon (12H au sud de Santiago) où la route terrestre s’arrête au Chili pour laisser place à la Patagonie chilienne constituée d’archipel. Pucon est cette ville qui est dominé par le volcan Villarica qui était en très grosse activité lors de mon séjour et qui est rentré en éruption la semaine après que je sois parti…Ils n’avaient  pas vu une tel éruption depuis 50 ans (jets de laves à des centaines de mètres de hauteur). Tout le village a été évacué a 3h du matin….ça fait drôle sachant que tous les jours on entendait les alarmes d’évacuations sonnées car le volcan étant sur le point d’exploser….Mais deçu de ne pas avoir vu ça en direct…

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Dans cette ville j’ai fait beaucoup de choses, rafting, randonnée dans un parc national, autre randonnée pour voir la cascade Salta angel, plage en bord de lac, ascension de volcan….Ma semaine a été très chargé….

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Je voulais escalader le volcan Villarica mais étant en forte activité j’ai du me rabattre sur son voisin. Qui est moins joli, plus difficile mais qui du coup offre une belle vue sur le Villarica. 6H de montée de 1200 mètres à 2400 mètres qui m’a gentiment offert une ampoule qui m’a empêché de mettre des chaussures pendant une semaine mais une vue qui en valait la peine!

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J’ai pu rencontrer aussi de très bonne personnes dans cet hostel « le Refugio » notamment de belles rencontres musicales , Gauthier un belge flamant passionnée de blues avec qui j’ai pu partager énormément et un moment musical magique passée également avec ces deux filles belges qui m’ont touchées avec leur voix parfaitement harmonisées !

Je ne m’attarderai pas sur mon séjour a Isla chiloé qui m’a bien deçu….J’ai suivi les conseils de tous les chiliens qui vantait cette île comme « precioso »…Je n’y ai trouvé qu’un parc naturel avec peu d’interêt , des églises un port et rien de plus….A mes yeux ça ne valait pas l’aller retour de 18h de bus avec des nuits d’hôtels à 22 euros ( les plus cher de tout mon voyage). J’y suis donc resté 2 nuits pour accélérer et remonter sur Santiago.

J’ai pu me poser 3-4jours dans l’appart d’une amie où j’ai pu regouter à un confort que je n’avais pas eu depuis tant de temps….Eau chaude, propreté de l’appart impecable, matériel de cuisine de compétition et chocapic au petit dej….que rêver de mieux ?? Merci Carolina !!!!

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J’ai ensuite avancé vers Mendoza ou la route reliant Santiago et Mendoza fut de loin la plus magnifique de toutes les routes de mon voyage. On traverse vraiment le cœur des Andes en  montant à plus de 4000 mètres. On a même une vue sur l’Aconcagua sommet des deux Amériques culminant à 6900 mètres.

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A Mendoza, j’ai pu être hébergé chez Alban un français rencontré en coup de vent en Bolivie. J’avais pris son numéro un peu par hasard et il m’a proposé de m’héberger . Je devais y rester que 2 jours (car je ne le connaissais pas bien) mais il se trouve que ce gars est devenu un super pote et je suis donc resté une semaine chez lui comme si c’était mon coloc ! Une super rencontre qui m’a fait passé une semaine en mode « Erasmus à Mendoza »  à rencontrer des gens super, faire de la musique , faire la fête et apprendre à boire le maté et le Fernet. J’ai appris aussi a Mendoza que j’étais le sosie de « Abel pintos » guitariste chanteur très à la mode du moment en argentine à tel point  qu’une fille m’a arrêté dans la rue à Salta car elle était sure que j’étais lui….La fatigue du voyage se faisant sentir à Mendoza je dois avouer que j’ai pas fait grand-chose pendant la semaine mais j’ai quand même pris une journée pour aller visiter quelques bodegas pour goûter le fameux vin argentin et visiter des usines a olives…

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Après ma semaine de semi repos a Mendoza, j’ai avancé vers Salta ( 24 h de bus de nouveau…) et où je constate le prix des bus argentins….100 euros les 24h de bus…. Bref arrivé a Salta un sentiment étrange m’habite. Je me dis que c’est la dernière fois du voyage où j’arrive quelque part seul ….quand je pense qu’au début ça me stressait, là ça m’a rendu triste de me dire que je ne connaîtrais plus ça et cette liberté absolue avant très longtemps….

Arrivée à Salta, je rencontre 3 argentins et une francaise avec qui je partage beaucoup de musique de nouveau. Décidément la buena onda avec les Argentins se confirme vraiment et surtout musicalement, c’est un vrai bonheur. Plus j’avance et plus je me sens proche des gens locaux. A un point où je commence un peu à regretter d’avoir passé autant de temps dans des pays comme Equateur , Pérou Bolivie etc… où malgré nos très belles rencontres c’était quand même plus délicat d’avoir des amis locaux et dans les lieux touristique les gens nous voyait vraiment comme un porte monnaie alors que depuis chili et argentine, on s’intéresse a moi, pour ce que je suis , pour mon voyage sans me demander constamment des sous ….et avec de vrai possibilité d’avoir des amis et de partager. Peut être cela explique aussi la différence de coût de vie dans ces pays par rapport aux pays plus au nord.

Je fais deux excursions a Salta qui regorge de paysages merveilleux. J’ai fait les deux quebradas les plus jolie qui sont celle de Cafayate et de Humahuaca.

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Aujourd’hui diretion Tucuman pour passer trois jours chez une amie à ma tante puis Buenos Aires pour rejoindre mon cher ami Damien Blanc ( RB pour les intimes ) pour passer mon dernier mois….

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Arrivé au chili : La buena onda viene y se queda

Pour les photos de San Pedro c’est par ici et les photos de Renaca/ Valparaiso par ici

Arrivée à San Pedro de Atacama après 3 jours de trip a Uyuni. Choc climatique, je passe de 4200 mètres et 10 °C à 2000 mètres et 30 ° avec un soleil étouffant ce qui me donne la crève pour tout le séjour ( états grippaux, toux, rhume etc…). Mais malgré ça, j’ai pu entre deux états chaotiques visiter quelques paysages de cet endroit magique. Ici c’est un tout autre désert. Le désert que l’on imagine avec ces dunes de sables, aride où il pleut deux fois dans l’année. La ville de San Pedro ressemble à la fois à une ville de Far West et un village fait pour le tourisme. Aucune route n’est goudronnée. Je fais le tour des hôtels et réalise que je suis au chili. Oui la moyenne des hôtels tourne autour de 15-20  euros le dortoir au lieu 4-5 euros en Bolivie….je prends une grande claque et je me dis que je vais abréger cet endroit et le Chili si je veux pouvoir continuer à voyager jusqu’à Avril….

Finalement je trouve le moins cher de la ville après recommandations d’Argentins. 12 euros le dortoir….le moins cher mais où le wifi et l’eau chaude reflète le « bas » prix… Mais je m’y accommoderai…

Je rencontre Federico un argentin avec qui je vais passer le plus clair de mon temps en dehors des excursions touristiques. On cuisine ensemble, faisons de la musique et la fiesta ! La fête dans ce village s’arrêtait tous les soirs a 1H du matin. Ce qui engendrait tous les soirs une fête clandestine sur la plage où tout le monde se retrouvait autour de grands feux de camps, guitares , percussions, sons bose où les gens avait le choix de danser, chanter ou juste rencontrer des gens du monde entier. Ambiance extraordinaire.

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Je pars faire la vallée de la luna et de la muerte et là je suis agréablement surpris à quel point les guides sont de VRAIS guide et non pas de simple rabbateur qui font miroiter des tours de rêve souvent décevant comme je le vis depuis des mois au Pérou et  en Bolivie et qui nous pousse à tout faire par nos propres moyens. Ces deux vallées sont  les vitrines de ce que peut offrir ce désert merveilleux, entre dune de sables, collines rougeâtres et cavernes il y a beaucoup à voir à tel point que Pink Flloyd y avait prévu un concert a cet endroit même mais pour des raisons d’instabilité des roches avec le « bruit » qu’ils allaient engendrés ils ont changés leurs plans. C’est aussi le lieu où les conspirationnistes pensent que Armstrong a posé le pied en faisant passer ce désert pour la lune.

 

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Ensuite j’ai pu aller me baigner à la « Laguna Escondida » qui est une lagune naturel de sel au beau milieu de fragment de désert de sel….Et où l’on flotte telle une bouée sur cette lagune…. plutôt très (trop) salé tellement que le bus a une douche portative pour nous rincer car très dangereux pour la peau.

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A mon grand regret je n’ai pas pu faire l’observatoire d’Atacama un des plus réputés au monde car c’était la période de pleine lune et en plus les nuages empêchait une bonne observation. J’ai pu en revanche aller faire un tour de vélo dans la vallée de la muerte et malgré avoir eu de la boue jusqu’au cou j’ai pu m’essayer au Sandboard gratuitement !

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J’avais prévu de rester 2 jours à cet endroit j’en ai finalement passer une semaine car la buena onda, les gens rencontrés et le nombre de choses à voir me faisait repousser tous les matins mon départ.

Une attention particulière à Josh un Américain rencontré à l’hôtel qui voyageait avec sa guitare et passionné de John Mayer avec qui j’ai pu jouer et chanter tout le répertoire de notre idole sans se lasser. Un grand merci A « las 7 enfermeras de conce »qui m’ont appris à faire la fête a la chilienne à coup de PISCOLA mais qui ne m’a pas aider à guérir…Comble pour des infirmières ! Elle m’ont quand même laisser un beau souvenir sur ma guitare qui résume tous nos délires et moments passés en un même dessin !

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Je pars ensuite pour Renaca petite station balnéaire à côté de Valparaiso et à 1H30 de Santiago . 28 heures, c’est le temps que j’ai passé dans le même bus et ayant un seul repas contre les trois promis…. Après cette belle mission, je m’en vais vivre pour quelques jours en bord de mer dans la famille d’une amie chilienne rencontrée en Australie. Que dire de cette famille ! J’ai été reçu comme un vrai prince ! La bouffe était bonne, les lits confortables, tous les gens de sa famille adorables avec moi et m’ont mis tout de suite à l’aise. Je me sentais chez moi. Je pouvais même boire l’eau du robinet !! Nos journées se sont résumées à manger, à dormir sur la plage et… à ne pas se baigner malgré plusieurs tentatives….mais se baigner à 15°C  ça piquait un peu trop à mon goût !!!

Nous avons fait une excursion d’une journée à Valparaiso où nous avons contemplés cette petite ville très charmante, très artistique , très riche en histoire avec un port immense et des maisons colorés.

Un grand merci à Carolina pour ses visites et à l’accueil de sa famille !

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Je pars aujourd’hui pour le sud du Chili mais je ne sais toujours pas où….Pucon , puerto montt concepcion….Je déciderai au terminal de bus….Voici les plaisirs du voyage solo, les inconvénients d’être indécis ou de voyager sans routard….Mais que c’est bon la liberté et de vivre l’aventure !

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La Bolivie et ses secrets

Vu la quantité de paysages sublimes vus voici trois liens correspondant aux photos de cet article

– La paz / Sucre

– Salar d’uyuni

– Sud Lipez

Pendant que mon ami Thomas se « prelasse » au Huayna Potosi, je décide de quitter La Paz pour me rendre au petit village de Sorata un peu plus au nord. 4 heures de route pour sortir de la ville, des embouteillages et finalement arrive sur les merveilleux paysages de la Bolivie, le bus nous transporte au petit village en passant par le Lac Titicaca et les grandes vallées entourant la capitale.
J’arrive a Sorata, il pleut mais ça encore je commence a m’y habituer, cela fait deux mois que le ciel nous tombe sur la tête, le village est magnifique, petit, entoure de montagne et de jardins, ce qui me frappe c’est a quel point c’est vert, je me retrouve dans un petit hôtel avec vue sur la vallée, décor du jurassic, tout est grand, ce qui contraste avec la petitesse du village, les nuages cernent les pics et je n’arrive pas vraiment a voir au loin mais je devine la grandeur du lieu.
Je me pose une nuit ici, le lendemain je part voir la grotte de San Pedro, deux heures de marche a travers les villages, le ciel s’est un peu dégagé pour me permettre de voir ce qui m’était cache la veille. Et quel spectacle, les montagnes se dessinent au fur et a mesure de la marche, toujours ce vert intense, vient se rajouter le bleu des falaises qui se sont écroules, le rouge de la terre (la boue) sur laquelle je marche. Toutes les couleurs se combinent pour crée un merveilleux paysage de carte postale. Apres deux heures et demi de marche, j’arrive a la fameuse grotte.
Chauve souris il est marque que l’on peut en voir, si j’ai de la chance pourquoi pas, j’ai quand même toujours peur que celles-ci s’accroche dans mes cheveux, est ce que c’est une légende? Bref, je descends a pas de loup dans la grotte, chaleur étouffante, il fait humide ici, on se croirait dans les tropiques. J’entends des ailes qui battent au plafond, je continue ma marche jusqu’à arriver a un petit lac ou flottent deux pédalos, ( Des pédalos dans une grotte, on aura tout vu), après 20 minutes, j’arrive au point final, ou plutôt au point ou on a plus envie de continuer car les roches se resserrent, il n’y a plus de lumière et en gros notre conscience nous ordonne de ne pas continuer. Je rebrousse chemin jusqu’a l’entrée, enfin on respire. La route retour se fera en Taxi jusqu’à l’hotel, je repars demain sur La Paz pour retrouver mon ami qui finit son ascension.

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Lire l’article du huayna Potosi

Je retrouve mon camarade, épuisé par l’effort qu’il vient de faire ces trois derniers jours. Quand même motivé pour faire la route et rejoindre le soleil, nous partons le soir même pour la ville de Sucre dans la vallée Bolivienne.
Apres deux mois, nous voici enfin en tee shirts, shorts, claquettes, de vrai touristes Allemand sur la côte d’Azur. On s’installe dans le bel hôtel PachaMamma et on part flâner dans les rues de la ville, quel plaisir de retrouver la chaleur, ici les locaux sont habilles différemment, les andines portent des jupes un peu plus courtes que leurs cousines du nord. Apres avoir marche 1 petite heure dans la ville, je me rend compte quand même que beaucoup de regards se portent sur moi, les gens se retournent, me fixent, c’est quand je vois un bus a l’arrêt avec une dizaine de personnes qui me bloquent que je comprends, lorsque je vois mon reflet dans la vitre qu’il ne doit pas y avoir beaucoup de rastas par ici, ca se confirmera 3 jours plus tard lorsqu’une mamitas m’arrête pour me demander ce que je porte sur la tete, je lui explique d’ou vient cette coiffure, pourquoi elle est portée, par qui. Elle me remerciera par une petite main au fesses, il est vrai que je ne m’y attendait pas.
A Sucre, nous faisons la connaissance de Geronimo notre colloc Argentins ainsi que beaucoup de Français, notamment dans notre hôtel, on parle de ce qu’il se passe en France, des attentats, de notre président, du voyages, de ce que cela nous apporte, ce que nous avons vu, aimé, détesté…Nous trouvons aussi avec Thomas, un bar ou nous jouerons le vendredi soir, petit bar avec déco Africaine, tout cosy, les gens tapent des mains, nous transmettent leur énergie, leur joie de voir deux Français jouer devant eux, chantant nos compositions et des musiques plus connues.

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Nous sortons beaucoup a Sucre, la chaleur, les jambes des filles dénudées, nous invitent a faire la fête, on partage un match de foot avec des Argentins, Boliviens, Péruviens sur la place du village. On gagne, pas seulement le match, mais de belles ampoules aux pieds, coupure et poches de sang. Jouer pieds nus sur des galets en évitant les morceaux de verres n’est pas forcement le meilleur moyen de ne pas se faire un peu mal, mais bon cela fait un petit moment que l’on souhaitait faire du sport, vœu exaucé.
Nous partons un peu triste, en quittant nos nouveaux amis en direction de Potosi, ville de plus de 100000 habitants la plus haute du monde Ouuuuaaah!!! ( on s’en fout un peu), ici on peut visiter des mines encore en activités, autant Thomas que moi même, nous ne souhaitons pas voir ces travailleurs exploités dont l’espérance de vie ne dépasse pas les 50 ans, quelle tristesse… Sur le trajet en bus je me fais une nouvelle copine

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Après cette unique soirée sur Potosi , départ de bon matin pour Uyuni. On trouve un hôtel  basique mais qui conviendra parfaitement pour passer notre nuit avant nos trois jours de trek.

Après 6 mois de voyage ce trip de 3 jours reste pour nous 2 les plus belles choses qu’on ai pu voir en si peu de temps. Que dire de tous ces paysages…c’était juste indescriptible, merveilleux…Tant le désert de sel que le sud Lipez. Et on ne comprend toujours pas pourquoi tout le monde ne parle que du désert de sel. Car certes ce désert est magique mais les deux jours qui suivent le sont tout autant. On part en Jeep avec un groupe de 6 . Deux Français Pierre vivant à Hong Kong et Anne carole vivant à Montréal, deux argentines et nous deux. Je ne sais comment décrire avec des mots ce qu’on a pu voir pendant ces trois jours….Je pense que les photos parleront d’elle-même. A mes yeux le désert de sel je l’ai vécu comme marcher sur une banquise infinie d’une planéité parfaite ou carrément être au paradis…L’image que je me faisais du paradis est un sol blanc et de voir que ça à l’infinie à 360°C….la seule chose qui nous faisait réaliser qu’on était sur terre était le 4*4.

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Au milieu du désert de sel se dresse une île bondé de cactus où l’on peut contempler le désert d’un point de vue en hauteur …Magique !

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La première nuit on a la chance de pouvoir se doucher à l’eau chaude pour la modique somme de 10 bolivianos ( 1,20 euros) et le repas et la qualité des chambres nous surprennent par leur qualité ! On arrive également à trouver deux joueurs de contrée dans le refuge ce qu’on recherchait depuis 6 mois !!!!

Le lendemain le décor change. On oscille entre 4000 et 4800 mètres d’altitude avec le 4*4 pour voir des lagunes toutes plus belles les unes que les autres et un premier désert …

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Le soir le refuge est beaucoup plus basique, pas de douche il fait très froid…mais la contrée et l’apprentissage du tarot nous feront notre soirée !

Dernier jour , lever 4h du matin pour pouvoir observer les geysers, les bains thermales, et le désert de Dali où les paysage sont dignes de mars ou Jupiter…On finit par voir la laguna verde où les couleurs sont un peu ternis par les algues mais le volcan le surplombant rend le paysage tout de même saisissant.

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Le guide me laisse ( Thomas) au poste de migration bolivien  en plein milieu de désert où je prends une navette pour aller direction CHILI ! Nouvel adieu avec Charles un peu spécial car en plus d’avoir perdu sa veste 1H plus tôt on réalise qu’on ne se revoit pas avant au moins un mois voir bien plus….Charles va retourner au dessus de la Paz pour se poser dans une communauté pour stabiliser son budget pendant que moi je vais aller l’exploser en chili et en argentine. On se retrouvera soit au sud de la Bolivie soit au nord de l’Argentine.

J’arrive à San Pedro de Atacama au chili….A la fois que le cœur serré et excité de recommencer une nouvelle aventure tout seul! La chaleur est étouffante…je suis dans un vrai désert la ville ressemble à une ville de far west mais la buena onda se ressent tout de suite dans la ville. Le coût de la vie aussi se ressent ….une impression de retour en europe en 1 h de voyage…Je trouve l’hotel le moins cher de la ville ( 12 euros le dortoir tout de même) mais je m’y sens bien donc je vais y rester un petit moment.

 

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Huyana Potosi : Man vs Wild !

Pour les photos c’est par ici

Jour 1 : 19/01/15

J’arrive à l’agence à 9h30 pétante comme convenu. Et là, première surprise plutôt désagréable. Je suis seul à partir alors que l’agence m’avait assuré que l’on serait 4 (moi un autrichien et un couple de français). Ça commence bien pour mon moral. Je rencontre mon guide au même moment  qui a une tête qui ne me revient pas du tout. Le genre de mauvais bolivien je ne sais pas pourquoi mais je ne le sens pas. Après leur avoir bien fait comprendre mon mécontentement d’être seul on part en me promettant qu’au refuge je serais avec des gens.

Arrivé au premier refuge à 4750m, je rencontre un allemand et un irlandais qui ont un jour d’avance sur moi et qui partent pour le 2ème refuge. Par chance, je rencontre Myriam une australienne qui va faire tout le périple avec moi. Je dis par chance car si elle n’avait pas été là j’aurais tout fait seul et là je pense que je me serai senti vraiment mal. Même si je n’ai pas eu un feeling extra avec elle, elle m’a permis de pouvoir partager cette expérience avec quelqu’un, de me sentir plus en sécurité et surtout de commencer à me sentir mieux moralement. Après un déjeuner plutôt basique on part pour notre première épreuve. On doit monter jusqu’à un glacier a 4900 mètres pour apprendre à manier piolet, crampons harnais et corde. La marche dure 2H, sans grosse difficulté. Cette première après-midi est plutôt amusante car malgré la neige qui commence à tomber on apprend à se servir du piolet et des différentes techniques de montées ( en zigzag, tout droit et en escalade).

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On revient tranquillement vers 16h au refuge ou maté de coca et gâteau nous attendent suivi une heure après du dîner…. On passe notre soirée à jouer au carte, à essayer de sécher nos affaires trempées et de se réchauffer auprès de la seul source de chaleur qu’il y a. La nouvelle surprise est que mon guide s’en va au retour du glacier prétextant une réunion entre guide de montagne…Mon a priori sur lui ne fait que se confirmer et je me sens de moins en moins en confiance avec lui. On part se coucher vers 21h ou le mal d’altitude commence à arriver…Mal de tête , nausée, impossible à s’endormir … Après un doliprane et deux heures de roulée boulet dans mon lit ( ou plutôt sur le matelas de 2 cm qui était posé sur un grillage…) je m’endors à 5 °C . Je vois les plaisirs de la haute montagne, le froid, les affaires qui ne sèchent pas et  l’eau que je bois me glace la gorge à chaque gorgée. Evidemment pas de douche dans le refuge, et les toilettes sont plutôt….basiques… Mais  je savais que pendant trois jours le confort serait mis de côté. L’important reste de m’acclimater.

2 ème jour : 20/01/2015

Réveil à 8h pour le petit déjeuner. On essaie de se réchauffer tant bien que mal jusqu’à notre censé départ à midi. Malheureusement le temps en a décidé autrement. Une tempête de neige qui a commencé dans la nuit ne veut pas s’arrêter. Les guides ne sont pas enclin à partir car dans le 2 ème refuge à 5200m il n’y a rien pour sécher nos affaires qui seront mouillées et le mercure descend en dessous de 0°C dans le refuge. Le problème est que je n’arrive pas à voir si mon guide nous dit ça pour notre sécurité et confort ou parce qu’il n’a tout simplement pas envie de sortir à cause du temps car je sentais bien que la neige l’arrangeait…Après attente jusqu’à 15h on parle des solutions possibles. Je demande si ils peuvent nous rembourser si on ne peut monter à cause du temps et ils nous disent non…Du coup avec Myriam on décide de monter coute que coute quel que soit les conditions… Et c’est là ou je commence à être énervé contre l’agence. Car je savais pertinemment que c’était la saison des pluies et que l’ascension était compromise à cette période de l’année et j’avais pris le soin de voir au moins 5 agences différentes pour leur demander si l’ascension se faisait malgré la saison et le temps. Toutes m’ont répondues que tous les jours des gens allait jusqu’au sommet. Par contre arrivée au refuge et une fois qu’on a tout payé on apprend que ça fait 10 jours que personne n’a pu accéder au sommet car trop dangereux à cause des conditions…Bienvenue au plus gros problème des latinos…Le mensonge pour soutirer de l’argent…

Bref on s’équipe et pars vers 15h30, par chance après 10 minutes de marche, la neige se calme et par miracle le soleil fait son apparition ce qui nous redonne le sourire à moi et Myriam car les paysages deviennent magnifiques…

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La seule chose difficile est le poids du sac. On monte de 4750 à 5130m mais avec un sac de 10kg (crampons harnais, change, bouffe, eau etc…) sur le dos ce n’est pas le même effort qu’à vide. Mon sac de 60 litres que je trimballe sur moi depuis 6 mois n’a jamais été aussi plein que pendant cette marche en haute montagne. Autre imprévu lors de  ma montée….UN CHIEN ! A part l’odeur immonde qu’il dégage et ces poils qui sont devenu des plaque de glace j’ai appris que ce chien suit tous les jours les groupes de touriste jusqu’au sommet et qu’une fois il est resté bloqué sur le sommet pendant 5 jours sans redescendre donc sans eau et sans bouffe et il a survécu….Bref ce fameux chien après avoir été mon fidèle compagnon de montée a commencé à devenir une plaie. Il s’amusait à se coucher devant moi à chaque pas que je faisais. Malgré mes secousses pour le bouger, rien à faire. Du coup je devais le contourner en passant sur la neige qui n’était pas damée (en m’enfonçant bien du coup) et à chaque fois que je le doublait, il se mettait à avancer jusqu’à ce que 5 mètres plus loin la situation se reproduise. Mon guide a trouvé les moyens de le dégager gentiment ce qui m’a permis de finir la montée plus facilement.

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On arrive vers 18h au refuge ou l’on rencontre deux norvégiens qui avaient prévu le trek sur 2 jours. Je les vois frigorifiés…ce qui n’est pas encore mon cas car après l’effort je crevais encore de chaud…Mais 2h plus tard ce n’était pas la même histoire. Par chance on n’était pas mouillé mais seul le maté de coca pouvait nous réchauffer… On dine vers 19h et on part se coucher vers 20h…à -5°C….

Et là évidemment impossible de fermer l’œil car on devait se lever à minuit pour commencer l’ascension final à 1h du matin pour que la neige ait gelé et qu’elle accroche bien aux crampons. Je me retourne dans le lit jusqu’à 22H et je me réveille avant que le réveil ne sonne ce qui m’a permis de dormir maximum 2h….avant d’entamer une randonnée de 6h en montée entre 5200 et 6100 mètres…Au réveil, la mauvaise nouvelle que l’on redoutait arrive…Dehors c’est tempête de neige. Les trois guides nous préviennent du danger mais nous laisse décider si on veut la tenter … Malgré le fait que je sente encore que mon guide pousse les autres à renoncer car je sentais encore sa mauvaise foi à faire son travail…On se recouche ( ou plutôt somnole…) jusqu’à 2h pour voir si la tempête s’est calmé…2h du matin étant l’heure maxi à laquelle on devait partir pour éviter que le soleil se lève.

2h : la tempête bat toujours son plein et après discussion les norvégiens veulent la tenter du coup Myriam et moi aussi. On s’est mis d’accord avec les guides de tenter l’aventure et de monter jusqu’à ce que le risque soit trop important.

On s’équipe et on décolle donc vers 2H30.  Les deux norvégiens devant,moi derrière et Myriam pour fermer la marche, tous encordé avec nos guides respectifs. A la sortie du refuge, la nuit noire, le neige glaciale et le vent fouette mon visage à -15°C et je me dis que 6h de marche dans ces conditions m’attendent …. Psychologiquement ce fut peut être le moment le plus dur sachant que  j’ai dormi seulement 2 heures… Mais je vais y aller, je veux pousser mon corps à ses limites je veux me dépasser et voir jusqu’où je peux aller. C’est peut-être la seule fois de ma vie que je peux tenter cette expérience donc je décide de foncer.

La première montée se fait tranquillement car j’arrive à suivre le rythme des norvégiens. Le plus gros problème n’est pas la neige qui fouette le visage mais plutôt l’énorme quantité de neige qui est tombé qui fait qu’à chaque pas on peut s’enfoncer jusqu’au genoux voir jusqu’aux hanches ce qui fatigue beaucoup plus. Par chance je suis en 5ème position ce qui me permet de me concentrer sur les traces déjà faites par ceux devant qui ont en partie damées la neige.

Après la première montée, arrive un faux plat ce qui me permet d’avoir un rythme un peu plus soutenu. Viens ensuite un dénivelé tellement important que l’on monte en coupant la montagne en deux pour monter sur un dénivelé correcte …Mais la conséquence est que sur ma droite le précipice est plutôt impressionnant et ayant le vertige , la peur commence à m’envahir et me fait gaspiller le peu de souffle que j’essaie de trouver à 5300mètres…Je m’efforce de regarder sur ma gauche et de ne pas faire attention aux  avalanches que je déclenche à chacun de mes pas….et je me suis dit que mon piolet et ma corde sont là pour me sauver la vie en cas de chute…..

Ce passage horrible passé on attaque un vrai mur où chaque pas est un effort surhumain à faire. Je m’arrête deux fois sur ce mur pour essayer de boire mon eau malheureusement transformée en glaçons et manger mes sucreries pour me donner des forces. Je manque de me casser les dents en les mangeant tellement tout est gelé…Après cette montée, nous sommes à 5500mètres et là je vois vraiment une énorme différence au niveau de mon souffle. Malgré mes demandes de pause au guide qui deviennent de plus en plus fréquentes (quasi toutes les deux minutes) alors qu’on arrive sur un faux plat, dès que je retrouve mon souffle à chaque pas j’ai l’impression de ne plus pouvoir respirer….Les conditions horribles n’aidant évidemment pas. Un peu plus haut on rattrape les norvégiens qui m’avaient bien distancés qui venaient de rejoindre un autre groupe. Tout le monde discute sur la possibilité de continuer. On décide ensemble de continuer encore mais que le danger maintenant était les crevasses car la neige pouvait en cacher. Et en plus du risque de chute dans les crevasses on apprend que le fond des crevasses étaient faites de pic de glaces qui pouvait nous « chatouillé » le dos en cas de chute…Là je dis à mon guide que si c’est trop dangereux je suis prêt à redescendre…Mais les autres avancent, du coup je suis en me disant que c’est eux qui prennent le risque car moi je me contente de marcher sur leur pas…Je vois une première crevasse sur ma gauche ou je ne vois pas le fond…La peur me reprend et me fait gaspiller encore du peu de souffle que j’ai…On arrive jusqu’à 5600 ou l’on rediscute un plus long moment (15 minutes) ou mes mains ont le temps de littéralement se geler ….Après discussion la raison a pris le dessus et les guides nous convainc de redescendre. Car les risque deviennent trop importants : tempête de neige, froid, altitude, crevasse et surtout la neige risque de recouvrir nos pas et on peut perdre notre chemin pour retourner au refuge….

Et ils avaient raison… Après 30 minutes de descente qui n’est pas des plus simples ( sur les gros dénivelés chaque pas pouvait nous faire glisser 5 mètres plus bas), on ne retrouve plus nos traces…ET là je commence à flipper car je n’ai quasiment plus n’énergie j’ai froid…et j’ai qu’un envie c’est d’être sous ma couette ou sous une douche chaude…Après discussion entre les guides ils tentent un chemin qui s’avèrent être le bon…et nous arrivons au refuge sain et sauf à 6h du matin. J’ai vécu 3h30 d’enfer pour mon corps mais d’expérience incroyable. Je me recouche jusqu’à 8 du matin avant d’entreprendre la dernier redescente avec les sacs…Et là au réveil l’enfer continue…vomissement, diahrée, mal de tête je me sens horriblement faible, je n’arrive a rien manger ni boire…L’altitude fait son effet , je ne pensais pas le vivre aussi mal mais voilà mon corps a eu du mal à supporter les 5600m et l’erreur que j’ai faite est d’avoir dormir a 5200 car si j’étais redescendu de suite un seul mal de tête aurai apparu… La redescente se fait sous le soleil, la chaleur , la fatigue mais avec un paysage magnifique due a toutes ces tempêtes de neige.

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Bilan de l’aventure : Je suis fier d’avoir pu aller jusqu’où les guides nous ont permis d’aller sans trop de danger mais dans ces conditions-là si les guides nous l’avait permis je pense que je serais monté jusqu’à 5800 m maxi. Peut-être que sans neige, un meilleur guide et une meilleure nuit de sommeil j’aurais pu arriver au sommet mais le destin en a décidé autrement…

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Cusco : And the dream came true!


Pour les photos c’est par ici

RETOUR SUR LE SITE, un mois passé sans donner de nouvelles (SORRY !!!) mais beaucoup de choses ce sont passés à Cusco et les énumérer serait un boulot monstre, je vais tout de même essayer de ressortir le plus croustillant.

Nous avons emménager le 6 décembre, dans cette maison, un joli jardin ou nous pensions pouvoir déjeuner chaque matin, malheureusement nous sommes tombés sur la saison des pluies, ce qui nous a permis de voir que la maison n’était pas des plus étanches, le patio-véranda n’était qu’en fait une passoire, bref, nous avons pu remarquer assez rapidement les défauts de l’habitation, douche pas spécialement chaude ce qui n’aurait pas été un problème si il ne faisait pas si froid dans cette maison, non équipée de chauffage, plancher qui s’enfonce. Voici pour les détails un peu embêtant, ce lieu de vie nous a quand même permis de fêter noël, de recevoir nos amis et de répéter chaque jour notre musique.
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Notre Co locatrice Camille nous a rejoints quelques jours après, le trio étant formés, nous avons commencé à chercher du travail dans les bars de la ville, chose assez rapide, Camille fut engagé dans le bar ou nous nous produisions le dimanche et lundi.
En cherchant et en faisant la tournée des bars nous avons réussi à être programmés presque tous les soirs de la semaine, une véritable vie d’artiste comme nous la voulions. Certaines soirées ont été enflammées d’autres plus ennuyeuses mais nous réalisions notre passion. L’énergie que les gens ont réussie à nous transmettre ne faisait que rendre ce rêve plus agréable encore. Et de voir le nom de notre groupe affiché sur les flyers et les devantures des bars nous permettait de voir que notre rêve se réalisait enfin!

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Le nouvel an à Cusco fut merveilleux, toute la cité s’est dirigée sur la place principale pour changer d’année, feu d’artifice, danses, photos, cris, chants tout était réunis pour que la fête soit mémorable. Nous avons aussi eu la chance de rencontrer des personnes avec qui nous avons beaucoup rit, partager nos expériences de voyage et autre.
Nous posterons au fur et à mesure différentes vidéos de concert. J’en profite pour remercier Hugo et Shani, deux français que nous avions rencontrés à Huaraz pour leurs soutiens lors des concerts, puis le travail d’Hugo sur les différentes vidéos et photos prises. Merci aussi à Jo et Léo pour leurs passions de la musique Française, merci de m’avoir rendu fier de la musique de mon pays lors de vos chansons. Merci aussi à Charles le Belge et Océane aussi pour leurs soirées techno et Victor l’espagnol pour sa gentillesse lors des concerts dans son bar. Nous avons rencontrés beaucoup de personnes grâce à la musique, encore une fois nous sommes fier que cet art rassemble les gens, et d’autant plus fier que nous participions aujourd’hui à ce que cela continue.

Pour voir un petit extrait de nos concert c’est par ici 

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Au bout d’un mois de pluie et de froid autant dire que l’envie de rejoindre les côtes, le soleil, la jungle devient de plus en plus urgente. Ici il pleut tous les jours, au moins 5 à 6 heures par jours, chaque rayon de soleil est donc à savourer, et puis l’envie de repartir sur la route commence à se faire sentir chez moi-même et mes compagnons. Nous décidons donc de partir avec Camille voir le Macchu Picchu, merveille du monde, malheureusement, le temps en a décidé autrement, pluie plus vent, mais quelle spectacle, quelle beauté, c’est grand, majestueux, magique.
Le trajet pour y accéder et essayer de ne pas se ruiner est aussi atypique, nous sommes partis de Cusco afin de nous rendre à une centrale Hydroélectrique, il faut ensuite marcher deux heures à côté d’un chemin de fer afin d’arriver au village d’Agua Calientes ; réveil le lendemain à 4h30 pour gravir les marches qui nous mènent à l’entrée du village du Machu Picchu. Nous avons décidé d’escalader la montagne afin d’avoir une vue totale des ruines mais le brouillard ne s’est pas dissipé. Encore une fois, malgré le mauvais temps, je crois que c’est l’endroit le plus stupéfiant que j’ai pu voir, on se croirait dans un autre monde, encore une fois, le paradis est bien sur terre, nous devons seulement ouvrir les yeux.
Thomas parti sur la Paz en Bolivie, une fois de plus, je ne traverserai pas la frontière avec mon camarade, ça devient même un petit jeu entre nous. Je laisse Camille qui se dirige vers la ville d’Arequipa au sud de Cusco et prend un bus pour Copacabana. Dans le bus m’emmenant au lac Titicaca, je ne cesse de penser que nous sommes tous trois sur la route, à des endroits différents. C’est assez curieux et en même temps quel plaisir de jouir de sa liberté, peut-être est-ce ça le bonheur, décider de ce que l’on veut, quand on le veut et accessoirement où on le veut.

J’arrive à Puno le matin, très tôt. 160, c’est certainement le poids de la Mamita qui m’écrase toute la nuit contre la fenêtre du bus, mais bon, quelle joie de se retrouver sur la route. De Puno, direction la frontière puis Copacabana, j’arrive à temps pour faire une lessive et embarquer sur le lac Titicaca direction l’isla del sol. Je passe la nuit la bas, me reconnectant avec la nature, les paysages, les éléments, ce qui me manquait énormément après un mois en ville. Nouvelle coutume, nouvelles cultures, nouveau peuple, les Boliviens semblent moins attirés par l’argent que pouvait l’être les péruviens qui au final nous considèrent comme des portes monnaies ambulants. Assez décevant d’un pays aussi merveilleux. Quoi qu’il en soit, ici les gens ont le sourire et sont très accueillant. Je repars le lendemain pour me diriger sur La Paz rejoindre mon compagnon.

L’arrivée, la route jusqu’à la Paz est un véritable spectacle, nous seulement parce qu’on longe le Lac Titicaca mais que nous le traversons aussi sur une barque, d’un côté le bus, les passagers de l’autre. L’arrivée à la ville est aussi un spectacle, moins amusant, embouteillage, route plein de trous et de nids de poule ou plutôt, des trous avec une route autour, j’arrive à 21h, il pleut, de toute façon il pleut tout le temps, on commence à s’habituer. Malheureusement, mon Karma me jouant encore des tours, je passe une heure et demie sous la pluie avec mes bagages et guitare afin de trouver un hôtel dans mes prix, tous affichant complets. N’ayant pas pu communiquer avec Thomas avant par manque d’internet, j’apprendrai le lendemain qu’il se trouvait à quelques rues de mon auberge.
Ça fait plaisir de retrouver mon ami, de redécouvrir une nouvelle ville avec lui. La Paz n’est pas particulièrement jolie mais on va quand même rester un peu ici afin de se faire une autre opinion.
Les rues ne sont pas très belles, je ne parle pas de la pollution car ça reviendrait à répéter ce que nous écrivons depuis le début de notre voyage, les villes…sont dégueulasses, la poubelle, c’est la rue. Je suis encore surpris de la gentillesse des Boliviens après deux mois passés au Pérou, quel bonheur, la vie n’est pas chère, la bouffe est plutôt bonne, ce qui me surprend également.
Nouvelle ville, nouveau pays, on se pare de nos guitares pour aller tâter un peu la rue et les habitants et encore une fois bonne surprise, ça marche, les gens nous gratifient, assez facilement, ils écoutent, nous parlent, la police ne nous vire pas, ce qui est une bonne chose. Nous passons une heure à jouer ce qui nous permet de payer notre hôtel cette nuit. Merci la musique.
J’écris dans la chambre d’hôtel, il a fait chaud aujourd’hui, La Paz avec le soleil paraît plus agréable, nous continuons notre aventure…Le site reprend de l’activité.
J’en profite pour remercier les gens qui nous suivent, ceux qui commentent (c’est super important pour nous), ceux qui partagent…Une belle histoire se crée autour de ce projet Buskavida et nous sommes fiers de voir que beaucoup de personnes y adhèrent. Encore merci… !

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Le Perou: Pays de tout les climats et paysages !


6 heures du matin, réveil difficile, bien qu’on ne se lève jamais tard, le fait d’entendre un réveil est plus que désagréable. Quel plaisir y a t’il de se faire BipBiper le matin. Bref, L’envie de rejoindre les montagnes et commencer notre Trek nous motive. Après un bon petit déjeuner nous partons pour la ville de Yungay, première étape avant de rejoindre le village Vaqueria situé dans les montagnes. Nous arrivons en retard pour prendre le collectivo, ce qui nous fait attendre quelques heures, juste le temps idéal pour se faire alpaguer par un témoin de Jehovah, une heure et demi de sermon et d’explication biblique et religieuse. Quel bonheur! Heureusement l’individu est Américain, ce qui me permet de lui expliquer ma vision des choses. Bref, les discours sur l’évolution, l’existence d’un dieu, les prophéties accomplies terminés, nous montons dans le bus nous amenant à notre prochaine destination, 4 heures de route dans les montagnes. Nous ne sommes plus des pigeons mais du bétail, nous nous retrouvons à 26 dans un bus prévu pour, grand maximum 15, le voyage va être long. Encore plus long lorsque le bus commence a fair des siennes et que nous nous retrouvons a pousser le collectivo, par les 26 personnes, ça aurait été trop beau, non seulement Camille, deux péruviens et moi, les autres ne se décidant pas a faire le moindre effort. Une fois, deux fois nous poussons le bus avant d’arriver au bourg de Vaqueria. C’est par ici nous indique une vieille dame, nos sacs et notre couleur de peau ne passe pas inaperçu, on est pas ici pour faire du shopping mais bien le trek.

Je ne vais pas raconter ce qu’il a pu se passer pendant ces 4 jours, un peu dur à expliquer. Les photos parleront d’elles mêmes. Ce que je peux dire c’est que nous avons eu la chance de voir des glaciers, des plaines, des montagnes, un désert, des lacs, des forêts, des rivières pendant le trek. Nous avons été accompagné par les chevaux, les ânes, les chevaux, les cadavres d’animaux. Nous avons marché plus de 40 kms, montés jusqu’a 4750 mètres, entre 5 à 7 heures en moyenne par jour. Nous avons subi la grêle, la pluie, le froid, la chaleur, pour finalement arrivé le matin du 4eme jour au village de Cochabamba…

Pour toutes les photos c’est par ici.

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****Il y a quelque chose qui me déçoit énormément au Perou, c’est un pays gâté par la nature, il y a des deserts, la forêt tropicale, l’océan, les montagnes, la cordillère des andes, c’est un pays qui est magnifique, nous voyons des choses merveilleuses jours après jours. Tout est extraordinaire, grand, majestueux, les couleurs, le climat, il y a tout dans ce pays. Malheureusement, je vois aussi jour après jour que les gens ne cessent de polluer cette terre, durant le voyage pour Vaqueria, les Péruviens n’hésitent pas à jeter leurs verres, bouteilles plastiques par les fenêtres, il n’y a aucune conscience de l’écologie ici, aucune conscience de la terre, de la Pachamama. Dans le nord du pays, le desert n’est qu’un grand amas de plastiques, tout est jeté, rien n’est recyclé, ils distribuent des sacs plastiques pour n’importe quoi, vous achetez une pomme ils vous l’imballent des fois même deux fois. C’est triste de voir à quelle point la nature est belle ici et que l’humain s’acharne à l’empêcher de respirer, vous ne pouvez pas marcher plus de 5 mètres sans tomber sur la preuve d’un passage de pollueur. Ca en devient même énervant lorsqu’ils ne comprennent pas pourquoi vous ne voulez pas de leurs sacs en plastiques lorsque vous n’achetez qu’un dentifrice. Bref, ici la pollution, le plastique règnent en maître, nous faisons notre maximum pour élever les consciences lors de notre voyage en partageant nos histoires, notre vision du monde, d’expliquer que le paradis est bien l’endroit ou nous vivons et pas une utopie, un monde dans les nuages, mais on ne peut changer le monde, on essaye seulement de le rendre meilleur…(Prend ça, toi, le témoin de Jéhovah…Défaitiste va…!!!) ****

Epuisé, nous restons, deux jours à Huaraz afin de nous reposer, les nuits dans la tente n’ont pas été très agréable, nous n’étions pas forcément équipé pour dormir à une telle altitude. Le vendredi matin nous décidons, presque sur un coup de tête, de partir pour Lima, rejoindre la capitale Péruvienne.

Je ne m’attarderais pas non plus sur la ville de Lima, qui n’a pour moi aucun intérêt, c’est une grande ville, McDo, KFC et Burger king règnent dans le quartier de Miraflores. Les hôtels sont chers, bruit incessant, ville donc pollution. bref je ne trouve aucune importance à rester ici. Je visite le front de mer, un peu la ville, il y a quelques bars, cafés sympas, mais bon je décide de partir pour la ville d’Ica et l’oasis de Huacachina plus au sud. Ayant laissé Camille la veille qui a pris une autre direction, je suis seul maître a bord. C’est parti, direction le désert, le sable, la chaleur, le sandboard et les Buggys.

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Je retrouve une fois de plus dans l’oasis mes compères motards, Matthieu et Paméla avec qui je passe mon séjour à Huacachina, il me raconte leurs dernières aventures, leurs problèmes avec la moto, les galères pour la réparer, obtenir les pièces. Ca fait déja 3 fois que nous nous retrouvons sur la route, ce couple est trè agréable et je m’amuse bien avec eux, c’est plaisant. On passe 3 jours, montons en haut des dunes, on se prélasse un peu en regardant les gens faire du sandboard sur les montagnes ensablés.

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Huacachina

C’est aussi la date anniversaire de mon troisième mois ici en Amérique du sud, je me rend compte aussi que cela fait un mois que je voyage pratiquement tout seul, Thomas de son côté est toujours au Perou, dans la ville d’Arequipa plus au sud. On décide après plusieurs heures de réflexions de se rendre tout les deux à Cusco, je continuerai mon péripe au sud du Pérou plus tard, j’ai bien envie de retrouver mon compagnon, rejouer de la musique, bref continuer notre aventure tout les deux. Je prends un bus de nuit pour Cusco, 16 heures, assis à côté des toilettes, quelle joie de se faire réveiller toutes la nuit par l’odeur d’urine.
Finalement, j’arrive à 7 heures du matin à destination, j’évite les Taxis et leurs demandes harassantes, trouve un cyber pour me connecter et essayer de trouver mon camarade dans la ville.
Je le retrouve dans un Backpaker au centre ville. Nous voici réunis, il y a énormément de choses à se raconter, un mois de voyage, c’est 1 an d’une vie normale.

Notre projet dorénavant est de rester sur Cusco, 1 mois voir plus, afin de se prendre un appartement, trouver des bars,restaurants pour pouvoir jouer de la musique, bref, stopper un peu le voyage et déballer nos affaires. Trouver peut être un travail afin de renflouer les caisses et vivre dans la belle ville du Macchu Picchu.

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Cajamarca/Huanchaco/Huaraz

Je quitte Chachapoyas, belle ville des montagnes pour me rendre a Cajamarca, je ne savais pas que j’allais vivre un des mes  » plus beaux voyages ».
Je ne vais pas m’eterniser sur le gros degueulasse qui me gueule dessus lorsque je lui reponds que je ne parle pas « le bourre Peruvien ». Bref, ce voyage sera un des plus durs a subir, il fait froid, film sur la seconde guerre mondiale en noir et blanc, en Espagnol, bref, je sens que je ne vais pas m’endormir tout de suite. C’etait sans compter sur ma voisine qui, certainement, de par sa forte corpulence se permet d’envahir mon espace vital, ma bulle, ma forteresse, je me retrouve ecrase sur la vitre, sur le rideau, ou certainement quelqu’un a du, par une nuit d’ivresse, le confondre avec un mouchoir. Jusqu’ici tout allait bien au final, je commencais meme a m’endormir lorsque ma voisine, decidement sans gene, s’est permis de regarder des videos sur son telephone, son a fond, une sorte de petite fille qui chante…Non qui crie des paroles,  tout ca avec la qualite dolby surround gresillage maximum du telephone, je suis quand meme fascine par deux choses: la premiere, que personne ne lui fasse avaler de force son telephone qui embete tout le bus, la seconde qu’elle arrive a s’endormir. Moi qui manquais de tendresse feminine, je me retrouve au paradis lorsqu’elle pose sa lourde tete sur mon epaule, cool, j’ai peut etre mes chances…! Allez on est pas la pour se plaindre, je m’endors tant bien que mal. Ce n’est que deux heures apres et quelques virages que ma nouvelle cherie repond a une question que je me posais depuis le debut du trajet: Pourquoi diable nous donnent-ils toujours des petits sacs plastiques? Oui, elle degobille son diner…les courbes routieres ont eu raison de son estomac. Elle me demande d’ouvrir la fenêtre afin qu’elle puisse jeter ce qu’elle vient de mettre bas…Il est minuit, encore quelques heures, heureusement pour elle, mes mains ne sont pas assez large pour etrangler son gros cou…

Il doit etre 6 heures du matin lorsque je descends du bus pour respirer l’air vicie de Cajamarca, beaucoup de voiture, de moto-taxi. On m’a donne l’adresse d’un petit hotel, je vais essayer de le trouver… J’aurais certainement du regarder sur un guide ou internet et voir que la population de Cajamarca depasse les 220000 habitants, pour trouver un hotel, ca ne va pas etre facile. Bref, apres 2 heures de marche, a visiter la ville, je me pose dans un hotel respectant mon budget et decide de voir qu’est ce qu’il peut etre fait ici. Il y a les bains Incas, le bois de pierre de Los Frailones, Cumbemayo. Comme a Chachapoyas, tout se fait avec des tours ici, c’est embetant car je deteste ca. Je monte en haut de la ville pour admirer la vue, je visite, fait le marche, m’achete les fromages et produits locaux. Cette ville est jolie, sa place centrale magnifique, les eglises et cathedrale egalement. Mais le soleil, la plage me manque, je suis a quelques heures de la ville de Trujillo, de la plage de Huanchaco, ma prochaine destination, alors je decide de m’en aller le lendemain.

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Je me fais balader pendant deux heures par les locaux pour trouver la station de bus, resultat: je loupe le bus pour Trujillo. Bien decider a aller voir l’ocean, je me jette dans un bus, presque au hasard, me rends dans le prochain village, fait de l’auto stop jusqu’encore au prochain, et chope un bus qui m’emmene jusqu’a ma destination, moins cher mais plus long qu’un trajet regulier, j’arrive de nuit a Trujillo. Je trouve un bus de ville qui m’emmene directement a Huanchaco, il est 22h, ici, il n’y a personne dans les rues, je me trouve quand meme un Backpacker ouvert, servant encore a manger. Douche Chaude, internet, je m’installe et deguste un bon hamburger maison. Rien de mieux que la nourriture pour vous remonter le moral…

 

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Le lendemain matin, je retrouve Camille, que nous avions quitte en Equateur, elle est allee en Bolivie et remonte le Perou pour visiter un peu plus. Je reste une semaine dans le village de Huanchaco, visitant les alentours, j’ai l’impression que depuis le debut du voyage, nous ne faisons que courir sans jamais se poser alors je decide de rester ici, il fait chaud, il y a la plage, l’ocean, les gens sont assez accueillant et je me trouve une auberge sympathique tenue par une Canadienne et un Peruvien. Mes bagages resteront ici un peu de temps…
Je passe mes journees a cuisiner, il y a un four dans l’auberge, ce qui veut dire, gateaux, gratins et quelques kilos a reprendre, je m’essaye aussi a la peche sans grand resultat, regarde les pelicans qui guettent les prises des pecheurs, visite la cite de Chanchan,  les marchés de Trujillo. C’est relaxant ici, je sais que dans quelques jours, je partirai pour la ville de Huaraz afin de faire randonnee, Trek et sports en tout genre…

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Apres etre arrive a saturation de sucre et de bons petits plats, je me rends a Huaraz, ville dans les montagnes, situee a 3000 metres d’altitude, il fait plus froid ici, il y a beaucoup de voitures, de casinos, mais il y a aussi enormement de chose a voir et a faire dans les montagnes.

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Je passe une journee a flaner dans la ville afin de voir ce que je peux tenter, ce qui est accessible. C’est decide, je pars le lendemain pour La Laguna Churup.
Laguna Churup c’est 5-6 heures de marche a 4450 metres d’altitude. La marche est difficile, je crois que c’est la premiere fois que mon corps se retrouve si haut, mes membres sont lourds, ma respiration difficile, je dois m’arreter toute les 5 minutes pour ne pas flancher… Je me remets en question, suis-je fait pour ce genre de challenge? Suis-je prepare? c’est un reel defi que j’impose a ma petite personne. Mon mental est mis a rude epreuve lorsque j’arrive devant une falaise a escalader, il fait froid, la paroi est un peu glissante a cause de l’eau ruisselante mais le cadeau est au bout de cette masse rocheuse, derriere il y a de quoi recompenser mes efforts, je me fais violence, encore un effort, je ne me suis pas tape 3 heures de marche pour abandonner maintenant. Encore un dernier coup de collier et le resultat est la…

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C’est magnifique, il fait chaud, il y a le lac, les montagnes enneigees, les couleurs sont magnifique, j’ai defie la nature et elle me recompense avec ce magnifique paysage…

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C’est decide, je suis assez fort pour braver toutes les defis que m’imposera la Pachamama ici. Je pars pour le lac de Wilcacocha le lendemain rejoins par Camille arrivee a Huaraz la veille, plus tranquille, moins haut.

 

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Puis Pastoruri afin d’aller voir les glaciers.

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Je me prepare physiquement avant un trek dans les montagnes. Le trek de Santa Cruz…4 jours de marche, 45 kms, entre 3800 et 4750 metres d’altitude. Sacs a dos prêts, repas prevus, tente…Nous partons le dimanche matin a l’attaque des cimes…

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Perou: Toujours sur la route, cette fois seul…!

La separation a ete dure, je pars de Loja, il est un peu plus de minuit au terminal. J’ai ce sentiment de fin de vacances d’ete, cette sensation de dimanche soir avant de reprendre le boulot le lendemain. Triste d’avoir vu mon pote partir de son cote, la pluie s’invite pour ajouter un peu plus d’emotion a la scene. Mais l’heure n’est pas a l’asthenie, demain je serai dans un nouveau pays, de nouvelles tetes, nouvelles coutumes, nouveaux paysages…

J’embarque pour le Perou, encore un enieme bus de nuit, dans 5 heures je serai a Huaquillas, je me rends compte que nous n’avons pour l’instant avec Thomas passes aucune frontiere terrestre tout les deux…Je m’endors, difficilement, le bus n’est pas de toute premiere qualite.
5 Heures du matin apres plusieurs reveils durant cette courte nuit, on s’arrete. Pas de frontiere, on est dans un village, certainement Huaquillas, apres quelques minutes d’attente et voyant que le bus ne redemarre pas, je m’en vais demander au chauffeur si je suis bien a la frontiere. Premiere surprise, la frontiere est a 5 kms, il faut que j’y aille par mes propres moyens, seulement il est 5 heures du matin ici, il n’y a pas grand chose aux alentours et j’avoue ne pas me sentir tres en confiance aux abords des frontieres, je prend mes sacs, ma guitare et commence a marcher, apres quelques detours, virages, je me retrouve en face du Grand panneau  » Ecuador » sortie. Ca y’est je suis sur la bonne route, malheureusement se dessine devant moi ce que je pourrais appeler un bon vieux guetto de chez nous, il est 5h30 du matin, je le sens pas trop, on a beau se sentir fort en voyageant, il vaudrait mieux pas que je passe par ici, en tout cas pas a pied, pas tout seul. Un moto taxi me hele et me propose de rejoindre la frontiere pour 5 dollars. Autrement dit un bras, ils connaissent comment ca se passe ici. Je me transforme en beau pigeon et monte dans son caddie. Ma securite vaut bien 5 dollars. Il me fait passer par un chemin en terre, un peu perdu dans la foret et je commence vraiment a flipper, j’aggrippe ma guitare et me tiens pret a sauter si quelque chose se passe, quitte a exploser mon instrument sur la tete de quelques vilains…
Finalement plus de peur que de mal, la fatigue n’aidant pas a etre positif. Bref j’arrive a la frontiere, papiers, tampons, froideur de la douane, je leur renvoie mon plus beau sourire, on sait jamais, ca egaiera peut etre leur « difficile » journee. Pas de bus, oblige de banquer un put#%& de taxi. Je me sens pousser des ailes, peut etre que je roucoule lorsque je parle Espagnol, quoi qu’il en soit, je suis un beau et gros pigeon de 50 kilos. Allez c’est parti..TIENS PRENDS MON FRIC…!! Encore 10 dollars. Arrive a Tumbes, je passe le fait que le taximan souhaite encore m’entuber avec les soles Peruviens et les dollars Equatoriens, je le paye et prend un collectivo pour rejoindre la ville de Mancora, On commence a partir et on ne m’a toujours pas rendu ma monnaie. C’est quoi ce pays? Oblige de gueuler sur le chauffeur pour avoir son change. « Disculpe, olvide…!! » Ouais, c’est ca, t’as surtout reluque mon beau pelage d’oiseau…!!

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Deux heures apres j’arrive a Mancora, sain et sauf, heureusement, le chauffeur avait l’air aussi fatigue que moi et pique du nez. Il fait chaud, ca parle Anglais, Espagnol, j’entends les accents sud americain se melanger, finalement le soleil, la mer, la chaleur. Je marche une petite heure afin de trouver un petit restaurant pour dejeuner. Un Argentin me conseille un camping: Bueno, 10 soles la nuit sous la tente en colocation avec les moustiques… Cool!! Je fais abstraction de cette matinee et je me laisse bercer par les vagues de la ville, je regarde les surfeurs se dechainer sur les eaux, les bikini de toutes les couleurs. C’est bien ici…!! Meme si il n’y a pas grand chose a faire , c’est reposant, je visite un peu la ville, me fait dorer le pelage, marche quelques kilometres pour voir les pelicans. Je rencontre Alexandra et Victor couple Suedois-Bresilien qui me redonne du baume au coeur. Ils me parlent de leur rencontre, leurs voyages. Je me sens bien avec eux, ils degagent de bonnes ondes, de bonnes vibrations… Au bout de deux jours je decide de m’envoler pour la prochaine ville Piura. Il fait bon vivre mais j’ai envie de continuer, de voir ce que le Perou a a offrir. Je dis au revoir a mes deux nouveaux amis ainsi qu’a mes colocataire de tente…

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Je pars pour Piura, j’y reste une heure avant de repartir, Je n’aime pas ici alors je pars…C’est bien d’etr tout seul, les choix sont rapides…Je trouve un bus qui m’emmene a Chiclayo. Ici c’est la meme, je ne me sens pas a l’aise, il fait nuit, je passe par quelques guettos avant de me trouver un hotel a…a…Je sais pas comment on appelle ces hotels, c’est degueulasse, il y a de la vie sous le matelas et sous le lit, ici ma nuit sera bercee par les raclements de gorges de mes voisins de paliers. Je suis fatigue, extenue de cette journee de trajet alors je fais abstraction de toutes mes peurs et degouts. DSCN7414
Chiclayo n’a rien d’interessant, en tout cas pour moi, je me trouve un bus pour me rendre dans les montagnes, dans le village de Chachapoyas, une dizaine d’heure a attendre dans la ville, Bof c’est rien. Je flane dans les rues, au marche de la ville, mange ce qui s’apparente a du poulet. Ce soir je m’envole pour Chachapoyas…J’ai hate…!!

Arrivee dans le village, il fait un peu plus froid que sur la cote mais ca va. Je me trouve un Backpacker et decide de visiter un peu, les gens sont un peu plus agreable, je regarde un peu ce qu’il y a a visiter aux alentours. Demain, je partirai pour la cite de Kuelap. Je passe la soiree avec Nikhil, un Americain, il m’explique ce qu’il y a a visiter ici, ce qu’il a deja fait et sa prochaine destination, l’Amazonie.
Le matin, leve tot pour visiter Kuelap, je retouve dans le bus Pamela que j’avais croise a Vilcabamba en compagnie de Mathieu son compagnon. Ils sont en panne avec leurs moto depuis 5 jours dans le village, attendant quelques pieces avant de pouvoir repartir. Apres 3 heures de bus, nous arrivons a la cite, c’est beau grand et majestueux. Je vous laisse admirer les photos, ancienne cite detruite par les Espagnols, je me laisse rever un peu a tout ce qu’il a pu se passer ici depuis toutes ces annees, ces differentes civilisations, peuples, histoires, conquetes.

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De retour a Chachapoyas le soir, je fais la rencontre d’Anouk et de Thibault, revenus de l’Amazonie, un peu malade mais des reves et images plein la tete. On passe la soiree tous ensemble, entre Francais rejoint par Pamela  et Mathieu, je prepare un bon plat de lentilles, facon Dahl…On se regale et rigole beaucoup, j’avais oublie cette bonne ambiance que l’on sait quand meme creer entre Francais.  Le lendemain je passe la journee avec Anouk et Thibault, on visite le canyon a la sortie de Chachapoyas. J’aime beaucoup ces deux personnes, simples, pleines de vie, c’est agreable. En tant que Francais, j’ai pu remarquer que nous ne nous arretons jamais de parler de bouffe, c’est continuel, meme em mangeant, on parle du prochain repas ou de ce que l’on aimerait manger, curieuse pathologie, Bref… A force de parle des bons gouter de mamie c’est le ventre rempli de pain perdu aux banane et chocolat que je quitte le village pour rejoindre Cajamarca le lendemain matin. Je quitte un peu le village avec de l’amertume, il y avait de bonnes ondes ici, de belles personnes mais j’ai encore envie de decouvrir plus, me rapprocher du soleil…

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Il est 20h00 je prend mon bus pour 12 heures de trajet direction Cajamarca…

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Ecuador: Tu vas nous manquer

Pour les photos c’est par ici

J’ai l’impression de ne plus avoir écrit depuis des lustres, il s’est passé beaucoup de choses, nous avons rencontrés beaucoup de gens, des musiciens, des artisans, des voyageurs venus de toutes l’Amérique du sud, ils nous ont fait rêver avec leurs histoires, leurs arts, leurs façons de vivre. Je vais replonger dans mes souvenirs pour raconter ces derniers moments vécus en Equateur  depuis la cote.

Nous sommes sur la côte, la plage seulement est au rendez vous, le soleil et les jolies filles en Bikini se cachent. Nous commençons par la ville de Canoa où l’on retrouve au petit matin en finissant notre terrible nuit de bus dans la rue,  nos co voyageuse françaises Alice et Claudine. Ici, l’ambiance et nos activités se résument à repos,  restaurants , cuisine et hamacs durant la journée.On fait la connaissance de Paul, qui remonte toute la cote équatorienne a vélo, avec qui nous partageons nos soirées et repas à Canoa ainsi que de la musique ( passioné de blues pour le bonheur de Thomas…)

 

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On s’est ensuite diriger avec les filles en direction de Puerto Lopez où  nous avons visités la communauté d’Agua blanca, sa lagune rempli d’argile après une petite marche de 5 kms . Viens le moment de la séparation avec nos chères co voyageuse. C’est Thomas le premier qui s’engage et se dirige vers la populaire ville de Montañita. Je reste a Puerto Lopez afin de me rendre au Parc Los Frailes pour admirer les falaises et pélicans.  Los Frailes est magnifique malgré la pluie et l’argile qui m’oblige a marcher pieds nus sur plus de 4 kms, comme d’habitude on s’adapte, au moins j’aurai eu la chance de me retrouver sur la plage seulement en compagnie de pélicans, seul au monde. Les falaises sont magnifiques et me permettent de voir tout le village malgré le brouillard ambiant.

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C’est pas tout mais j’aimerais rejoindre mon collègue à Montañita, il m’est difficile de me retrouver tout seul après deux mois de voyages en commun mais je ressent quand même une certaine excitation a finalement me débrouiller tout seul.  Apres 2 heures de recherche de mon compagnon a Montañita, j’apprends qu’il est finalement parti bien après moi de Puerto Lopez!

Montañita, c’est une petite ville côtière, pour surfeurs et fêtards, on se trouve un petit logement, peu cher histoire de profiter pleinement des activités environnantes. On retrouve notre collègue Argentin Inti rencontré a Banos avec qui nous décidons d’écumer les restaurants de la ville avec nos guitares afin de partager notre musique et glaner quelques platas. On essaye aussi les bus, plutot amusant de jouer debout et de se tenir aux sièges, bref l’argent que nous récoltons nous paye nos repas et quelques cervezas. Nous passons nos journées a Montanita a jouer de la musique et sortir le soir, nous rencontrons une bande d’Espagnols, brésiliens et d’Equatoriens avec qui nous passons la plupart de nos soirées a danser et chanter dans la rue.

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On se sent très proches de tout ces latins qui nous entourent, la langue est parfois un problème mais l’envie de partager est toujours présente. Apres 4 jours de fêtes, en dormant très peu car nous sommes réveillés constamment par le bruit ou par le propriétaire. ( Propriétaire énervé car nous changions le mobilier de l’hôtel de place chaque soir, on aime la déco c’est comme ça!!!).

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C’est un peu triste que nous quittons la côte et Montañita. Nous avons fait beaucoup de rencontres et passés de bons moments, mais notre route continue et nous nous rendons à la ville de Cuenca, ville coloniale situé dans les hauteurs. Apres une dizaine d’heures de bus, nous arrivons à Cuenca, qui sera plus une ville étape. La ville est jolie mais le temps nous est compté, Thomas doit se rendre a Lima dans quelques jours et nous devons avancer, nous restons deux jours sur place pour visiter la ville, je part en compagnie d’Isabelle, une Francaise rencontrée à l’hôtel, au parc national de Cajas, pendant que Thomas descend vers le village de Vilcabamba. Le parc est somptueux, gigantesque, quelques photos pour que vous puissiez apprecier.

 

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Cajas le matin, bus, arrivée a Vilcamba dans la nuit, par chance je retrouve Thomas sur la route par pur hasard, ca m’évitera de le chercher pendant deux heures dans le village, sac sur le dos. Il partage son repas avec Mathieu et Pamela, couple Franco-Americain, faisant le tour du monde  en moto. Le village est connu car à sa decouverte dans les anneés 50, il y avait un nombre impressionant de centenaires, l’air pur des montagnes et certainement le régime spécial des habitants leurs a permis de vivre plus longtemps. Le lendemain, nous nous rendons au camping de Rumi Wilco (Merci Souris) une demi heure de marche dans la foret, pour arriver au paradis, nous faisons la rencontre de Jonathan, Francais et d’Elisabeth, Argentine.

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A Vilcabamba, le temps s’est arrête, dernière destination avant notre séparation. Nous vivons en tente, à même le sol, a côté de la rivière, dans la nature, on se sent apaisés, nous pourrions vivre ici si nous n’avions pas d’obligations. Jonathan nous amene dans un « squat », maison rempli d’argentins, ou nous passons nos soires et nos journées a jouer aux échecs, on apprends la salsa avec Augustin, nous cuisinons et dînons tous ensemble le soir, des tableés de 20 personnes. Il fait bon vivre ici, nous nous perdons avec jonathan dans la foret le lendemain sans eau et sans nourriture, se nourrissant grace aux orangers et buvant l’eau de la riviere. 6 heures de marche dans les collines de Vilcabamba sous le soleil paisible du lieu, les gens sont agréable, on se trouve une petite boulangerie Francaise pour déguster de succulents pains au chocolats, on assiste également à des cours de yoga et de medidation.

 

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C’est avec beaucoup de tristesse que nous partons apres 3-4 jours (je ne me souviens plus) passées sur place, comme si nous quittions la colo, les vacances. Nous remontons vers Loja pour prendre nos bus afin de se rendre au Perou, Thomas se rend a Piura, je pars sur Mancora, une autre frontiere. Apres deux mois pile de voyage, jours pour jours, nous nous separons au terminal de Loja, pour se retrouver certainement au Perou ou en Bolivie.

 

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