Le Perou: Pays de tout les climats et paysages !


6 heures du matin, réveil difficile, bien qu’on ne se lève jamais tard, le fait d’entendre un réveil est plus que désagréable. Quel plaisir y a t’il de se faire BipBiper le matin. Bref, L’envie de rejoindre les montagnes et commencer notre Trek nous motive. Après un bon petit déjeuner nous partons pour la ville de Yungay, première étape avant de rejoindre le village Vaqueria situé dans les montagnes. Nous arrivons en retard pour prendre le collectivo, ce qui nous fait attendre quelques heures, juste le temps idéal pour se faire alpaguer par un témoin de Jehovah, une heure et demi de sermon et d’explication biblique et religieuse. Quel bonheur! Heureusement l’individu est Américain, ce qui me permet de lui expliquer ma vision des choses. Bref, les discours sur l’évolution, l’existence d’un dieu, les prophéties accomplies terminés, nous montons dans le bus nous amenant à notre prochaine destination, 4 heures de route dans les montagnes. Nous ne sommes plus des pigeons mais du bétail, nous nous retrouvons à 26 dans un bus prévu pour, grand maximum 15, le voyage va être long. Encore plus long lorsque le bus commence a fair des siennes et que nous nous retrouvons a pousser le collectivo, par les 26 personnes, ça aurait été trop beau, non seulement Camille, deux péruviens et moi, les autres ne se décidant pas a faire le moindre effort. Une fois, deux fois nous poussons le bus avant d’arriver au bourg de Vaqueria. C’est par ici nous indique une vieille dame, nos sacs et notre couleur de peau ne passe pas inaperçu, on est pas ici pour faire du shopping mais bien le trek.

Je ne vais pas raconter ce qu’il a pu se passer pendant ces 4 jours, un peu dur à expliquer. Les photos parleront d’elles mêmes. Ce que je peux dire c’est que nous avons eu la chance de voir des glaciers, des plaines, des montagnes, un désert, des lacs, des forêts, des rivières pendant le trek. Nous avons été accompagné par les chevaux, les ânes, les chevaux, les cadavres d’animaux. Nous avons marché plus de 40 kms, montés jusqu’a 4750 mètres, entre 5 à 7 heures en moyenne par jour. Nous avons subi la grêle, la pluie, le froid, la chaleur, pour finalement arrivé le matin du 4eme jour au village de Cochabamba…

Pour toutes les photos c’est par ici.

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****Il y a quelque chose qui me déçoit énormément au Perou, c’est un pays gâté par la nature, il y a des deserts, la forêt tropicale, l’océan, les montagnes, la cordillère des andes, c’est un pays qui est magnifique, nous voyons des choses merveilleuses jours après jours. Tout est extraordinaire, grand, majestueux, les couleurs, le climat, il y a tout dans ce pays. Malheureusement, je vois aussi jour après jour que les gens ne cessent de polluer cette terre, durant le voyage pour Vaqueria, les Péruviens n’hésitent pas à jeter leurs verres, bouteilles plastiques par les fenêtres, il n’y a aucune conscience de l’écologie ici, aucune conscience de la terre, de la Pachamama. Dans le nord du pays, le desert n’est qu’un grand amas de plastiques, tout est jeté, rien n’est recyclé, ils distribuent des sacs plastiques pour n’importe quoi, vous achetez une pomme ils vous l’imballent des fois même deux fois. C’est triste de voir à quelle point la nature est belle ici et que l’humain s’acharne à l’empêcher de respirer, vous ne pouvez pas marcher plus de 5 mètres sans tomber sur la preuve d’un passage de pollueur. Ca en devient même énervant lorsqu’ils ne comprennent pas pourquoi vous ne voulez pas de leurs sacs en plastiques lorsque vous n’achetez qu’un dentifrice. Bref, ici la pollution, le plastique règnent en maître, nous faisons notre maximum pour élever les consciences lors de notre voyage en partageant nos histoires, notre vision du monde, d’expliquer que le paradis est bien l’endroit ou nous vivons et pas une utopie, un monde dans les nuages, mais on ne peut changer le monde, on essaye seulement de le rendre meilleur…(Prend ça, toi, le témoin de Jéhovah…Défaitiste va…!!!) ****

Epuisé, nous restons, deux jours à Huaraz afin de nous reposer, les nuits dans la tente n’ont pas été très agréable, nous n’étions pas forcément équipé pour dormir à une telle altitude. Le vendredi matin nous décidons, presque sur un coup de tête, de partir pour Lima, rejoindre la capitale Péruvienne.

Je ne m’attarderais pas non plus sur la ville de Lima, qui n’a pour moi aucun intérêt, c’est une grande ville, McDo, KFC et Burger king règnent dans le quartier de Miraflores. Les hôtels sont chers, bruit incessant, ville donc pollution. bref je ne trouve aucune importance à rester ici. Je visite le front de mer, un peu la ville, il y a quelques bars, cafés sympas, mais bon je décide de partir pour la ville d’Ica et l’oasis de Huacachina plus au sud. Ayant laissé Camille la veille qui a pris une autre direction, je suis seul maître a bord. C’est parti, direction le désert, le sable, la chaleur, le sandboard et les Buggys.

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Je retrouve une fois de plus dans l’oasis mes compères motards, Matthieu et Paméla avec qui je passe mon séjour à Huacachina, il me raconte leurs dernières aventures, leurs problèmes avec la moto, les galères pour la réparer, obtenir les pièces. Ca fait déja 3 fois que nous nous retrouvons sur la route, ce couple est trè agréable et je m’amuse bien avec eux, c’est plaisant. On passe 3 jours, montons en haut des dunes, on se prélasse un peu en regardant les gens faire du sandboard sur les montagnes ensablés.

Huacachina

Huacachina

C’est aussi la date anniversaire de mon troisième mois ici en Amérique du sud, je me rend compte aussi que cela fait un mois que je voyage pratiquement tout seul, Thomas de son côté est toujours au Perou, dans la ville d’Arequipa plus au sud. On décide après plusieurs heures de réflexions de se rendre tout les deux à Cusco, je continuerai mon péripe au sud du Pérou plus tard, j’ai bien envie de retrouver mon compagnon, rejouer de la musique, bref continuer notre aventure tout les deux. Je prends un bus de nuit pour Cusco, 16 heures, assis à côté des toilettes, quelle joie de se faire réveiller toutes la nuit par l’odeur d’urine.
Finalement, j’arrive à 7 heures du matin à destination, j’évite les Taxis et leurs demandes harassantes, trouve un cyber pour me connecter et essayer de trouver mon camarade dans la ville.
Je le retrouve dans un Backpaker au centre ville. Nous voici réunis, il y a énormément de choses à se raconter, un mois de voyage, c’est 1 an d’une vie normale.

Notre projet dorénavant est de rester sur Cusco, 1 mois voir plus, afin de se prendre un appartement, trouver des bars,restaurants pour pouvoir jouer de la musique, bref, stopper un peu le voyage et déballer nos affaires. Trouver peut être un travail afin de renflouer les caisses et vivre dans la belle ville du Macchu Picchu.

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Catégories : Blog Perou | Un commentaire

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Une réflexion sur “Le Perou: Pays de tout les climats et paysages !

  1. Sylvie

    Salut mon fils
    Encore des photos à couper le souffle !
    Je suis bien contente que tu aies retrouvé Thomas.
    Nous vous embrassons tous les deux
    Cathy

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