Ecuador: Tu vas nous manquer

Pour les photos c’est par ici

J’ai l’impression de ne plus avoir écrit depuis des lustres, il s’est passé beaucoup de choses, nous avons rencontrés beaucoup de gens, des musiciens, des artisans, des voyageurs venus de toutes l’Amérique du sud, ils nous ont fait rêver avec leurs histoires, leurs arts, leurs façons de vivre. Je vais replonger dans mes souvenirs pour raconter ces derniers moments vécus en Equateur  depuis la cote.

Nous sommes sur la côte, la plage seulement est au rendez vous, le soleil et les jolies filles en Bikini se cachent. Nous commençons par la ville de Canoa où l’on retrouve au petit matin en finissant notre terrible nuit de bus dans la rue,  nos co voyageuse françaises Alice et Claudine. Ici, l’ambiance et nos activités se résument à repos,  restaurants , cuisine et hamacs durant la journée.On fait la connaissance de Paul, qui remonte toute la cote équatorienne a vélo, avec qui nous partageons nos soirées et repas à Canoa ainsi que de la musique ( passioné de blues pour le bonheur de Thomas…)

 

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On s’est ensuite diriger avec les filles en direction de Puerto Lopez où  nous avons visités la communauté d’Agua blanca, sa lagune rempli d’argile après une petite marche de 5 kms . Viens le moment de la séparation avec nos chères co voyageuse. C’est Thomas le premier qui s’engage et se dirige vers la populaire ville de Montañita. Je reste a Puerto Lopez afin de me rendre au Parc Los Frailes pour admirer les falaises et pélicans.  Los Frailes est magnifique malgré la pluie et l’argile qui m’oblige a marcher pieds nus sur plus de 4 kms, comme d’habitude on s’adapte, au moins j’aurai eu la chance de me retrouver sur la plage seulement en compagnie de pélicans, seul au monde. Les falaises sont magnifiques et me permettent de voir tout le village malgré le brouillard ambiant.

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C’est pas tout mais j’aimerais rejoindre mon collègue à Montañita, il m’est difficile de me retrouver tout seul après deux mois de voyages en commun mais je ressent quand même une certaine excitation a finalement me débrouiller tout seul.  Apres 2 heures de recherche de mon compagnon a Montañita, j’apprends qu’il est finalement parti bien après moi de Puerto Lopez!

Montañita, c’est une petite ville côtière, pour surfeurs et fêtards, on se trouve un petit logement, peu cher histoire de profiter pleinement des activités environnantes. On retrouve notre collègue Argentin Inti rencontré a Banos avec qui nous décidons d’écumer les restaurants de la ville avec nos guitares afin de partager notre musique et glaner quelques platas. On essaye aussi les bus, plutot amusant de jouer debout et de se tenir aux sièges, bref l’argent que nous récoltons nous paye nos repas et quelques cervezas. Nous passons nos journées a Montanita a jouer de la musique et sortir le soir, nous rencontrons une bande d’Espagnols, brésiliens et d’Equatoriens avec qui nous passons la plupart de nos soirées a danser et chanter dans la rue.

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On se sent très proches de tout ces latins qui nous entourent, la langue est parfois un problème mais l’envie de partager est toujours présente. Apres 4 jours de fêtes, en dormant très peu car nous sommes réveillés constamment par le bruit ou par le propriétaire. ( Propriétaire énervé car nous changions le mobilier de l’hôtel de place chaque soir, on aime la déco c’est comme ça!!!).

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C’est un peu triste que nous quittons la côte et Montañita. Nous avons fait beaucoup de rencontres et passés de bons moments, mais notre route continue et nous nous rendons à la ville de Cuenca, ville coloniale situé dans les hauteurs. Apres une dizaine d’heures de bus, nous arrivons à Cuenca, qui sera plus une ville étape. La ville est jolie mais le temps nous est compté, Thomas doit se rendre a Lima dans quelques jours et nous devons avancer, nous restons deux jours sur place pour visiter la ville, je part en compagnie d’Isabelle, une Francaise rencontrée à l’hôtel, au parc national de Cajas, pendant que Thomas descend vers le village de Vilcabamba. Le parc est somptueux, gigantesque, quelques photos pour que vous puissiez apprecier.

 

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Cajas le matin, bus, arrivée a Vilcamba dans la nuit, par chance je retrouve Thomas sur la route par pur hasard, ca m’évitera de le chercher pendant deux heures dans le village, sac sur le dos. Il partage son repas avec Mathieu et Pamela, couple Franco-Americain, faisant le tour du monde  en moto. Le village est connu car à sa decouverte dans les anneés 50, il y avait un nombre impressionant de centenaires, l’air pur des montagnes et certainement le régime spécial des habitants leurs a permis de vivre plus longtemps. Le lendemain, nous nous rendons au camping de Rumi Wilco (Merci Souris) une demi heure de marche dans la foret, pour arriver au paradis, nous faisons la rencontre de Jonathan, Francais et d’Elisabeth, Argentine.

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A Vilcabamba, le temps s’est arrête, dernière destination avant notre séparation. Nous vivons en tente, à même le sol, a côté de la rivière, dans la nature, on se sent apaisés, nous pourrions vivre ici si nous n’avions pas d’obligations. Jonathan nous amene dans un « squat », maison rempli d’argentins, ou nous passons nos soires et nos journées a jouer aux échecs, on apprends la salsa avec Augustin, nous cuisinons et dînons tous ensemble le soir, des tableés de 20 personnes. Il fait bon vivre ici, nous nous perdons avec jonathan dans la foret le lendemain sans eau et sans nourriture, se nourrissant grace aux orangers et buvant l’eau de la riviere. 6 heures de marche dans les collines de Vilcabamba sous le soleil paisible du lieu, les gens sont agréable, on se trouve une petite boulangerie Francaise pour déguster de succulents pains au chocolats, on assiste également à des cours de yoga et de medidation.

 

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C’est avec beaucoup de tristesse que nous partons apres 3-4 jours (je ne me souviens plus) passées sur place, comme si nous quittions la colo, les vacances. Nous remontons vers Loja pour prendre nos bus afin de se rendre au Perou, Thomas se rend a Piura, je pars sur Mancora, une autre frontiere. Apres deux mois pile de voyage, jours pour jours, nous nous separons au terminal de Loja, pour se retrouver certainement au Perou ou en Bolivie.

 

Catégories : Blog Equateur | Un commentaire

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Une réflexion sur “Ecuador: Tu vas nous manquer

  1. joko

    bravo le couz’!!
    Toujours plaisir de te lire !!!
    Welcome to Tijuana
    Tekila, sexo y marihuana
    Welcome to Tijuana
    con el coyote no hay aduana…

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