Le blog

 

Santa Cruz/Lima/ Huachina
Glaciers, forêts, villes, déserts…

Le 8/10/12

Les photos ici

6 heures du matin, réveil difficile, bien qu’on ne se lève jamais tard, le fait d’entendre un réveil est plus que désagréable. Quel plaisir y a t’il de se faire BipBiper le matin. Bref, L’envie de rejoindre les montagnes et commencer notre Trek nous motive. Après un bon petit déjeuner nous partons pour la ville de Yungay, première étape avant de rejoindre le village Vaqueria situé dans les montagnes. Nous arrivons en retard pour prendre le collectivo, ce qui nous fait attendre quelques heures, juste le temps idéal pour se faire alpaguer par un témoin de Jehovah, une heure et demi de sermon et d’explication biblique et religieuse. Quel bonheur! Heureusement l’individu est Américain, ce qui me permet de lui expliquer ma vision des choses. Bref, les discours sur l’évolution, l’existence d’un dieu, les prophéties accomplies terminés, nous montons dans le bus nous amenant à notre prochaine destination, 4 heures de route dans les montagnes. Nous ne sommes plus des pigeons mais du bétail, nous nous retrouvons à 26 dans un bus prévu pour, grand maximum 15, le voyage va être long. Encore plus long lorsque le bus commence a fair des siennes et que nous nous retrouvons a pousser le collectivo, par les 26 personnes, ça aurait été trop beau, non seulement Camille, deux péruviens et moi, les autres ne se décidant pas a faire le moindre effort. Une fois, deux fois nous poussons le bus avant d’arriver au bourg de Vaqueria. C’est par ici nous indique une vieille dame, nos sacs et notre couleur de peau ne passe pas inaperçu, on est pas ici pour faire du shopping mais bien le trek.

Je ne vais pas raconter ce qu’il a pu se passer pendant ces 4 jours, un peu dur à expliquer. Les photos parleront d’elles mêmes. Ce que je peux dire c’est que nous avons eu la chance de voir des glaciers, des plaines, des montagnes, un désert, des lacs, des forêts, des rivières pendant le trek. Nous avons été accompagné par les chevaux, les ânes, les chevaux, les cadavres d’animaux. Nous avons marché plus de 40 kms, montés jusqu’a 4750 mètres, entre 5 à 7 heures en moyenne par jour. Nous avons subi la grêle, la pluie, le froid, la chaleur, pour finalement arrivé le matin du 4eme jour au village de Cochabamba…

Pour toutes les photos c’est par ici.

DSCN7693 DSCN7710 DSCN7670 DSCN7639 DSCN7654 DSCN7617

****Il y a quelque chose qui me déçoit énormément au Perou, c’est un pays gâté par la nature, il y a des deserts, la forêt tropicale, l’océan, les montagnes, la cordillère des andes, c’est un pays qui est magnifique, nous voyons des choses merveilleuses jours après jours. Tout est extraordinaire, grand, majestueux, les couleurs, le climat, il y a tout dans ce pays. Malheureusement, je vois aussi jour après jour que les gens ne cessent de polluer cette terre, durant le voyage pour Vaqueria, les Péruviens n’hésitent pas à jeter leurs verres, bouteilles plastiques par les fenêtres, il n’y a aucune conscience de l’écologie ici, aucune conscience de la terre, de la Pachamama. Dans le nord du pays, le desert n’est qu’un grand amas de plastiques, tout est jeté, rien n’est recyclé, ils distribuent des sacs plastiques pour n’importe quoi, vous achetez une pomme ils vous l’imballent des fois même deux fois. C’est triste de voir à quelle point la nature est belle ici et que l’humain s’acharne à l’empêcher de respirer, vous ne pouvez pas marcher plus de 5 mètres sans tomber sur la preuve d’un passage de pollueur. Ca en devient même énervant lorsqu’ils ne comprennent pas pourquoi vous ne voulez pas de leurs sacs en plastiques lorsque vous n’achetez qu’un dentifrice. Bref, ici la pollution, le plastique règnent en maître, nous faisons notre maximum pour élever les consciences lors de notre voyage en partageant nos histoires, notre vision du monde, d’expliquer que le paradis est bien l’endroit ou nous vivons et pas une utopie, un monde dans les nuages, mais on ne peut changer le monde, on essaye seulement de le rendre meilleur…(Prend ça, toi, le témoin de Jéhovah…Défaitiste va…!!!) ****

Epuisé, nous restons, deux jours à Huaraz afin de nous reposer, les nuits dans la tente n’ont pas été très agréable, nous n’étions pas forcément équipé pour dormir à une telle altitude. Le vendredi matin nous décidons, presque sur un coup de tête, de partir pour Lima, rejoindre la capitale Péruvienne.

Je ne m’attarderais pas non plus sur la ville de Lima, qui n’a pour moi aucun intérêt, c’est une grande ville, McDo, KFC et Burger king règnent dans le quartier de Miraflores. Les hôtels sont chers, bruit incessant, ville donc pollution. bref je ne trouve aucune importance à rester ici. Je visite le front de mer, un peu la ville, il y a quelques bars, cafés sympas, mais bon je décide de partir pour la ville d’Ica et l’oasis de Huacachina plus au sud. Ayant laissé Camille la veille qui a pris une autre direction, je suis seul maître a bord. C’est parti, direction le désert, le sable, la chaleur, le sandboard et les Buggys.

FSCN7774

Je retrouve une fois de plus dans l’oasis mes compères motards, Matthieu et Paméla avec qui je passe mon séjour à Huacachina, il me raconte leurs dernières aventures, leurs problèmes avec la moto, les galères pour la réparer, obtenir les pièces. Ca fait déja 3 fois que nous nous retrouvons sur la route, ce couple est trè agréable et je m’amuse bien avec eux, c’est plaisant. On passe 3 jours, montons en haut des dunes, on se prélasse un peu en regardant les gens faire du sandboard sur les montagnes ensablés.

Huacachina

Huacachina

C’est aussi la date anniversaire de mon troisième mois ici en Amérique du sud, je me rend compte aussi que cela fait un mois que je voyage pratiquement tout seul, Thomas de son côté est toujours au Perou, dans la ville d’Arequipa plus au sud. On décide après plusieurs heures de réflexions de se rendre tout les deux à Cusco, je continuerai mon péripe au sud du Pérou plus tard, j’ai bien envie de retrouver mon compagnon, rejouer de la musique, bref continuer notre aventure tout les deux. Je prends un bus de nuit pour Cusco, 16 heures, assis à côté des toilettes, quelle joie de se faire réveiller toutes la nuit par l’odeur d’urine.
Finalement, j’arrive à 7 heures du matin à destination, j’évite les Taxis et leurs demandes harassantes, trouve un cyber pour me connecter et essayer de trouver mon camarade dans la ville.
Je le retrouve dans un Backpaker au centre ville. Nous voici réunis, il y a énormément de choses à se raconter, un mois de voyage, c’est 1 an d’une vie normale.

Notre projet dorénavant est de rester sur Cusco, 1 mois voir plus, afin de se prendre un appartement, trouver des bars,restaurants pour pouvoir jouer de la musique, bref, stopper un peu le voyage et déballer nos affaires. Trouver peut être un travail afin de renflouer les caisses et vivre dans la belle ville du Macchu Picchu.

10177257_10102324985048388_8207100389688401720_n

Cajamarca/Huanchaco/Huaraz
3 univers

26/11/2014

Les photos

Je quitte Chachapoyas, belle ville des montagnes pour me rendre a Cajamarca, je ne savais pas que j’allais vivre un des mes  » plus beaux voyages ».
Je ne vais pas m’eterniser sur le gros degueulasse qui me gueule dessus lorsque je lui reponds que je ne parle pas « le bourre Peruvien ». Bref, ce voyage sera un des plus durs a subir, il fait froid, film sur la seconde guerre mondiale en noir et blanc, en Espagnol, bref, je sens que je ne vais pas m’endormir tout de suite. C’etait sans compter sur ma voisine qui, certainement, de par sa forte corpulence se permet d’envahir mon espace vital, ma bulle, ma forteresse, je me retrouve ecrase sur la vitre, sur le rideau, ou certainement quelqu’un a du, par une nuit d’ivresse, le confondre avec un mouchoir. Jusqu’ici tout allait bien au final, je commencais meme a m’endormir lorsque ma voisine, decidement sans gene, s’est permis de regarder des videos sur son telephone, son a fond, une sorte de petite fille qui chante…Non qui crie des paroles,  tout ca avec la qualite dolby surround gresillage maximum du telephone, je suis quand meme fascine par deux choses: la premiere, que personne ne lui fasse avaler de force son telephone qui embete tout le bus, la seconde qu’elle arrive a s’endormir. Moi qui manquais de tendresse feminine, je me retrouve au paradis lorsqu’elle pose sa lourde tete sur mon epaule, cool, j’ai peut etre mes chances…! Allez on est pas la pour se plaindre, je m’endors tant bien que mal. Ce n’est que deux heures apres et quelques virages que ma nouvelle cherie repond a une question que je me posais depuis le debut du trajet: Pourquoi diable nous donnent-ils toujours des petits sacs plastiques? Oui, elle degobille son diner…les courbes routieres ont eu raison de son estomac. Elle me demande d’ouvrir la fenêtre afin qu’elle puisse jeter ce qu’elle vient de mettre bas…Il est minuit, encore quelques heures, heureusement pour elle, mes mains ne sont pas assez large pour etrangler son gros cou…

Il doit etre 6 heures du matin lorsque je descends du bus pour respirer l’air vicie de Cajamarca, beaucoup de voiture, de moto-taxi. On m’a donne l’adresse d’un petit hotel, je vais essayer de le trouver… J’aurais certainement du regarder sur un guide ou internet et voir que la population de Cajamarca depasse les 220000 habitants, pour trouver un hotel, ca ne va pas etre facile. Bref, apres 2 heures de marche, a visiter la ville, je me pose dans un hotel respectant mon budget et decide de voir qu’est ce qu’il peut etre fait ici. Il y a les bains Incas, le bois de pierre de Los Frailones, Cumbemayo. Comme a Chachapoyas, tout se fait avec des tours ici, c’est embetant car je deteste ca. Je monte en haut de la ville pour admirer la vue, je visite, fait le marche, m’achete les fromages et produits locaux. Cette ville est jolie, sa place centrale magnifique, les eglises et cathedrale egalement. Mais le soleil, la plage me manque, je suis a quelques heures de la ville de Trujillo, de la plage de Huanchaco, ma prochaine destination, alors je decide de m’en aller le lendemain.

DSCN7466 DSCN7470

Je me fais balader pendant deux heures par les locaux pour trouver la station de bus, resultat: je loupe le bus pour Trujillo. Bien decider a aller voir l’ocean, je me jette dans un bus, presque au hasard, me rends dans le prochain village, fait de l’auto stop jusqu’encore au prochain, et chope un bus qui m’emmene jusqu’a ma destination, moins cher mais plus long qu’un trajet regulier, j’arrive de nuit a Trujillo. Je trouve un bus de ville qui m’emmene directement a Huanchaco, il est 22h, ici, il n’y a personne dans les rues, je me trouve quand meme un Backpacker ouvert, servant encore a manger. Douche Chaude, internet, je m’installe et deguste un bon hamburger maison. Rien de mieux que la nourriture pour vous remonter le moral…

 

DSCN7478

 

 

Le lendemain matin, je retrouve Camille, que nous avions quitte en Equateur, elle est allee en Bolivie et remonte le Perou pour visiter un peu plus. Je reste une semaine dans le village de Huanchaco, visitant les alentours, j’ai l’impression que depuis le debut du voyage, nous ne faisons que courir sans jamais se poser alors je decide de rester ici, il fait chaud, il y a la plage, l’ocean, les gens sont assez accueillant et je me trouve une auberge sympathique tenue par une Canadienne et un Peruvien. Mes bagages resteront ici un peu de temps…
Je passe mes journees a cuisiner, il y a un four dans l’auberge, ce qui veut dire, gateaux, gratins et quelques kilos a reprendre, je m’essaye aussi a la peche sans grand resultat, regarde les pelicans qui guettent les prises des pecheurs visite la cite de Chanchan, visite les marche de Trujillo. C’est relaxant ici, je sais que dans quelques jours, je partirai pour la ville de Huaraz afin de faire randonnee, Trek et sports en tout genre…

DSCN7491DSCN7494

Apres etre arrive a saturation de sucre et de bons petits plats, je me rends a Huaraz, ville dans les montagnes, situee a 3000 metres d’altitude, il fait plus froid ici, il y a beaucoup de voitures, de casinos, mais il y a aussi enormement de chose a voir et a faire dans les montagnes.

DSCN7503
Je passe une journee a flaner dans la ville afin de voir ce que je peux tenter, ce qui est accessible. C’est decide, je pars le lendemain pour La Laguna Churup.
Laguna Churup c’est 5-6 heures de marche a 4450 metres d’altitude. La marche est difficile, je crois que c’est la premiere fois que mon corps se retrouve si haut, mes membres sont lourds, ma respiration difficile, je dois m’arreter toute les 5 minutes pour ne pas flancher… Je me remets en question, suis-je fait pour ce genre de challenge? Suis-je prepare? c’est un reel defi que j’impose a ma petite personne. Mon mental est mis a rude epreuve lorsque j’arrive devant une falaise a escalader, il fait froid, la paroi est un peu glissante a cause de l’eau ruisselante mais le cadeau est au bout de cette masse rocheuse, derriere il y a de quoi recompenser mes efforts, je me fais violence, encore un effort, je ne me suis pas tape 3 heures de marche pour abandonner maintenant. Encore un dernier coup de collier et le resultat est la…

DSCN7511

C’est magnifique, il fait chaud, il y a le lac, les montagnes enneigees, les couleurs sont magnifique, j’ai defie la nature et elle me recompense avec ce magnifique paysage…

DSCN7520

C’est decide, je suis assez fort pour braver toutes les defis que m’imposera la Pachamama ici. Je pars pour le lac de Wilcacocha le lendemain rejoins par Camille arrivee a Huaraz la veille, plus tranquille, moins haut.

 

DSCN7535

Puis Pastoruri afin d’aller voir les glaciers.

DSCN7568

Je me prepare physiquement avant un trek dans les montagnes. Le trek de Santa Cruz…4 jours de marche, 45 kms, entre 3800 et 4750 metres d’altitude. Sacs a dos prêts, repas prevus, tente…Nous partons le dimanche matin a l’attaque des cimes…

DSCN7541

 

Perou, Bonjour !!

14/10/2014

Les photos

 

La separation a ete dure, je pars de Loja, il est un peu plus de minuit au terminal. J’ai ce sentiment de fin de vacances d’ete, cette sensation de dimanche soir avant de reprendre le boulot le lendemain. Triste d’avoir vu mon pote partir de son cote, la pluie s’invite pour ajouter un peu plus d’emotion a la scene. Mais l’heure n’est pas a l’asthenie, demain je serai dans un nouveau pays, de nouvelles tetes, nouvelles coutumes, nouveaux paysages…

J’embarque pour le Perou, encore un enieme bus de nuit, dans 5 heures je serai a Huaquillas, je me rends compte que nous n’avons pour l’instant avec Thomas passes aucune frontiere terrestre tout les deux…Je m’endors, difficilement, le bus n’est pas de toute premiere qualite.
5 Heures du matin apres plusieurs reveils durant cette courte nuit, on s’arrete. Pas de frontiere, on est dans un village, certainement Huaquillas, apres quelques minutes d’attente et voyant que le bus ne redemarre pas, je m’en vais demander au chauffeur si je suis bien a la frontiere. Premiere surprise, la frontiere est a 5 kms, il faut que j’y aille par mes propres moyens, seulement il est 5 heures du matin ici, il n’y a pas grand chose aux alentours et j’avoue ne pas me sentir tres en confiance aux abords des frontieres, je prend mes sacs, ma guitare et commence a marcher, apres quelques detours, virages, je me retrouve en face du Grand panneau  » Ecuador » sortie. Ca y’est je suis sur la bonne route, malheureusement se dessine devant moi ce que je pourrais appeler un bon vieux guetto de chez nous, il est 5h30 du matin, je le sens pas trop, on a beau se sentir fort en voyageant, il vaudrait mieux pas que je passe par ici, en tout cas pas a pied, pas tout seul. Un moto taxi me hele et me propose de rejoindre la frontiere pour 5 dollars. Autrement dit un bras, ils connaissent comment ca se passe ici. Je me transforme en beau pigeon et monte dans son caddie. Ma securite vaut bien 5 dollars. Il me fait passer par un chemin en terre, un peu perdu dans la foret et je commence vraiment a flipper, j’aggrippe ma guitare et me tiens pret a sauter si quelque chose se passe, quitte a exploser mon instrument sur la tete de quelques vilains…
Finalement plus de peur que de mal, la fatigue n’aidant pas a etre positif. Bref j’arrive a la frontiere, papiers, tampons, froideur de la douane, je leur renvoie mon plus beau sourire, on sait jamais, ca egaiera peut etre leur « difficile » journee. Pas de bus, oblige de banquer un put#%& de taxi. Je me sens pousser des ailes, peut etre que je roucoule lorsque je parle Espagnol, quoi qu’il en soit, je suis un beau et gros pigeon de 50 kilos. Allez c’est parti..TIENS PRENDS MON FRIC…!! Encore 10 dollars. Arrive a Tumbes, je passe le fait que le taximan souhaite encore m’entuber avec les soles Peruviens et les dollars Equatoriens, je le paye et prend un collectivo pour rejoindre la ville de Mancora, On commence a partir et on ne m’a toujours pas rendu ma monnaie. C’est quoi ce pays? Oblige de gueuler sur le chauffeur pour avoir son change. « Disculpe, olvide…!! » Ouais, c’est ca, t’as surtout reluque mon beau pelage d’oiseau…!!

images

Deux heures apres j’arrive a Mancora, sain et sauf, heureusement, le chauffeur avait l’air aussi fatigue que moi et pique du nez. Il fait chaud, ca parle Anglais, Espagnol, j’entends les accents sud americain se melanger, finalement le soleil, la mer, la chaleur. Je marche une petite heure afin de trouver un petit restaurant pour dejeuner. Un Argentin me conseille un camping: Bueno, 10 soles la nuit sous la tente en colocation avec les moustiques… Cool!! Je fais abstraction de cette matinee et je me laisse bercer par les vagues de la ville, je regarde les surfeurs se dechainer sur les eaux, les bikini de toutes les couleurs. C’est bien ici…!! Meme si il n’y a pas grand chose a faire , c’est reposant, je visite un peu la ville, me fait dorer le pelage, marche quelques kilometres pour voir les pelicans. Je rencontre Alexandra et Victor couple Suedois-Bresilien qui me redonne du baume au coeur. Ils me parlent de leur rencontre, leurs voyages. Je me sens bien avec eux, ils degagent de bonnes ondes, de bonnes vibrations… Au bout de deux jours je decide de m’envoler pour la prochaine ville Piura. Il fait bon vivre mais j’ai envie de continuer, de voir ce que le Perou a a offrir. Je dis au revoir a mes deux nouveaux amis ainsi qu’a mes colocataire de tente…

DSCN7413DSCN7389
Je pars pour Piura, j’y reste une heure avant de repartir, Je n’aime pas ici alors je pars…C’est bien d’etr tout seul, les choix sont rapides…Je trouve un bus qui m’emmene a Chiclayo. Ici c’est la meme, je ne me sens pas a l’aise, il fait nuit, je passe par quelques guettos avant de me trouver un hotel a…a…Je sais pas comment on appelle ces hotels, c’est degueulasse, il y a de la vie sous le matelas et sous le lit, ici ma nuit sera bercee par les raclements de gorges de mes voisins de paliers. Je suis fatigue, extenue de cette journee de trajet alors je fais abstraction de toutes mes peurs et degouts.DSCN7414
Chiclayo n’a rien d’interessant, en tout cas pour moi, je me trouve un bus pour me rendre dans les montagnes, dans le village de Chachapoyas, une dizaine d’heure a attendre dans la ville, Bof c’est rien. Je flane dans les rues, au marche de la ville, mange ce qui s’apparente a du poulet. Ce soir je m’envole pour Chachapoyas…J’ai hate…!!

Arrivee dans le village, il fait un peu plus froid que sur la cote mais ca va. Je me trouve un Backpacker et decide de visiter un peu, les gens sont un peu plus agreable, je regarde un peu ce qu’il y a a visiter aux alentours. Demain, je partirai pour la cite de Kuelap. Je passe la soiree avec Nikhil, un Americain, il m’explique ce qu’il y a a visiter ici, ce qu’il a deja fait et sa prochaine destination, l’Amazonie.
Le matin, leve tot pour visiter Kuelap, je retouve dans le bus Pamela que j’avais croise a Vilcabamba en compagnie de Mathieu son compagnon. Ils sont en panne avec leurs moto depuis 5 jours dans le village, attendant quelques pieces avant de pouvoir repartir. Apres 3 heures de bus, nous arrivons a la cite, c’est beau grand et majestueux. Je vous laisse admirer les photos, ancienne cite detruite par les Espagnols, je me laisse rever un peu a tout ce qu’il a pu se passer ici depuis toutes ces annees, ces differentes civilisations, peuples, histoires, conquetes.

DSCN7448
De retour a Chachapoyas le soir, je fais la rencontre d’Anouk et de Thibault, revenus de l’Amazonie, un peu malade mais des reves et images plein la tete. On passe la soiree tous ensemble, entre Francais rejoint par Pamela  et Mathieu, je prepare un bon plat de lentilles, facon Dahl…On se regale et rigole beaucoup, j’avais oublie cette bonne ambiance que l’on sait quand meme creer entre Francais.  Le lendemain je passe la journee avec Anouk et Thibault, on visite le canyon a la sortie de Chachapoyas. J’aime beaucoup ces deux personnes, simples, pleines de vie, c’est agreable. En tant que Francais, j’ai pu remarquer que nous ne nous arretons jamais de parler de bouffe, c’est continuel, meme em mangeant, on parle du prochain repas ou de ce que l’on aimerait manger, curieuse pathologie, Bref… A force de parle des bons gouter de mamie c’est le ventre rempli de pain perdu aux banane et chocolat que je quitte le village pour rejoindre Cajamarca le lendemain matin. Je quitte un peu le village avec de l’amertume, il y avait de bonnes ondes ici, de belles personnes mais j’ai encore envie de decouvrir plus, me rapprocher du soleil…

DSCN7459DSCN7461
Il est 20h00 je prend mon bus pour 12 heures de trajet direction Cajamarca…

Les Andes Equatorienne

24/10/2014

Pour les photos c’est par ici,

Après avoir quitté nos chères compères de l’Amazonie , nous arrivons à Banos dans la nuit. La ville nous plait, c’est petit, joli, et l’atmosphère qui y règne est agréable. On trouve un hôtel bon marché et très confortable. On retrouve les plaisirs de l’eau chaude, des lits normaux, et surtout sans insectes…Après une balade dans la ville, plutôt calme ce soir, on trouve une dizaine de jeunes jouant de la musique dans la rue en cercle. On se permet de se joindre à eux, c’est un très beau mix de latins argentins, vénézuéliens et chiliens qui ont tous étonnant le même projet que nous à savoir voyager avec la musique. Le contact se fait très facilement, on passe la soirée à chanter en Français, Espagnol , Anglais et à improviser… On les retrouvera le lendemain pour jouer dans les restau et les bars de la ville. Une super expérience avec des gens au grand coeur.

Notre premier jour à Banos se résume à la découverte de la ville ainsi de son marché devenu rapidement notre cantine vu le faible prix des plats proposés. On monte à la Casa del arbol en fin d’après midi après avoir négocié un « Taxi-Guide » qui nous emmènera d’abord à un mirador afin d’apprecier la ville des hauteurs pour finalement nous rendre à cette balançoire connue et reconnue des voyageurs passant par Banos. Nous espérions pouvoir  voir le volcan le plus capricieux de l’équateur ( il entre en éruption  tous les 5 ans en moyenne) mais les nuages ne nous l’ont pas permis…

Le lendemain, nous partons faire la fameuse route des cascades, en vélos ! 20 kilomètres de vélo à apercevoir des chutes d’eaux toutes plus belles les unes que les autres. Finissant par la fameuse Paillon del diablo…ou le bruit et l’intensité de l’eau ne nous permettait même pas de nous entendre… Une des plus grosses cascades vue pendant notre voyage.

3766720 4248960

 

La prochaine destination se nomme Latacunga ville de base pour visiter nos deux prochains endroits : La lac de Quilotoa et le volcan de Cotopaxi. Notre premier sentiment à l’arrivée est le mal être, on ne s’est jamais senti aussi mal dans une ville depuis le début de notre voyage. Arrivant de Banos on redécouvre la pollution, le froid le bruit et surtout l’antipathie des gens ici, chose qui n’est pas coutume en Amérique du sud. On ne sent pas forcément en sécurité, nous sommes les seuls blancs, souvent dévisagés par les gens de cette ville. On se rue sur le premier hotel bon marché que l’on trouve près de la station de bus, on se rendra compte une fois installé que c’est plus un hôtel de passe qu’une auberge de jeunesse…ou on paye au « momento » et non à la nuit….Nous estimons ainsi que nous écourterons au maximum notre séjour dans cette ville et que l’on profitera du confort plus tard…Le but étant de visiter les alentours. Et quels alentours !!! On commence notre premier jour par une excursion au lac de Quilitoa . Réveil 7H du mat , 1H30 de bus , une camionneta, 3900 mètres d’altitude et BAM….Quilotoa nous ouvre sa magie…

DSCN7009DSCN7015

 

Et à ce moment-là on a enfin compris pourquoi on s’etait finalement embêté à se poser dans cette ville…Après avoir apprécié cette magnifique vue on décide de descendre voir le lac de plus près et de remonter…Sur la route, très pentue, on croise deux lamas. Gardiens des lieux.  la remontée sera plus difficile que la descente …400 mètres de dénivelés. Nos corps et  poumons nous rappelle l’altitude, on se sent plus lourds, chaque mouvement est pénible, pesant…mais c’est un bon entrainement pour la semi ascension que Thomas prévoit de faire le lendemain.  le volcan Cotapaxi. A la fin de la montée du lac nous recroisons Giacomo, Brésilien-Suisse que l’on ne cesse de croiser pendant ce voyage, on décide de déjeuner tout les trois pour se raconter un peu nos dernières aventures. Giacomo et Thomas escaladeront le Cotopatxi ensemble le lendemain.

Après un tour des agences de Latacunga, on trouve notre bonheur dans une petite agence de la ville, après négociations, nous trouvons un tour à 35 dollars pour gravir le volcan de 4500 à 5000 mètres jusqu’à l’atteinte du glacier. Ce volcan, le plus haut du monde étant toujours en activité, rentre en éruption une fois tous les 100 ans et ça fait plus de 130 ans qu’il ne s’est pas laissé allé. Le guide nous dit alors que la neige fond de plus en plus car le volcan se réchauffe et que son éruption n’est qu’une question d’année….

Réveil matin 7h, encore Aujourd’hui je vais monter à une altitude encore jamais atteinte par mon petit corps. Je suis très excité de savoir que je vais dépasser le toit de l’Europe avec mes jambes. On commence la journée par la visite d’un marché artisanale et animalier sans grand intérêt si ce n’est de voir comment ils maltraitent les animaux lors de leurs ventes…

On arrive enfin au volcan…premier arrêt à l’entrée du parc à 3500mètres pour une pause pipi. Puis la camionnette nous emmène jusqu’à l’altitude maximum qu’elle peut atteindre à savoir 4500 mètres… On voit de près le sommet du volcan bien enneigé et il semble que la météo joue en notre faveur aujourd’hui. On a pour objectif d’atteindre le refuge à 4850 mètres puis si l’on est en forme, de monter jusqu’au glacier à 5000 mètres. Nous sommes un groupe de 4, le suisse un couple de français et  moi. J’effectue les 50 premiers mètres plutôt rapidement et je réalise que je suis à 4500 mètres et mon corps ne réagit pas du tout pareil à l’effort. Je continue ainsi ma marche « mas  despacio » pour pouvoir tenir le coup. Il fait de plus en plus froid, j’enfile gants, bonnet et veste que m’a prêté l’agence. Sur la route le paysage est juste incroyable, un désert de pierres volcaniques, un décor à la « Total recall », des pierres rougeâtres et grises, aucune végétation, des plaques de neiges qui grandissent au fur et à mesure de la montée. Je vois d’un coté le sommet du volcan culminant à 5800 mètres et  de l’autre une magnifique vue sur la vallée. En marchant je me dis que sous mes pieds de la lave à couler à flot il y a une centaine d’année.

DSCN7062 DSCN7070

Nous montons plutôt aisément jusqu’à 4850 mètres et atteignons le refuge.Arrivée ,  le guide nous félicite de notre rythme et de notre condition physique et nous emmène sans hésiter jusqu’au glacier. Nous atteignons ainsi les 5000 mètres prévu, en 1H20 au lieu des 2H prévu par le guide. Je réalise qu’au final la montée qu’on a effectué la veille avec Charles était peut être plus difficile car la pente était  beaucoup plus raide malgré la plus faible altitude.

DSCN7076 DSCN7094

C’est sans regret que nous quittons Latacunga le soir même, en bus de nuit pour nous rendre sur la côte, on espère retrouver la chaleur, le sable,la mer, le soleil . Après 6-7 heures de bus nous arrivons finalement en pleine nuit à Canoa, petite ville côtière; les pêcheurs revenues de leurs pêches commencent à débarquer leurs poissons. On s’installe en face d’une tienda afin de se reposer un peu, il est 5h30 du matin et la nuit dans le bus n’a pas été de tout repos. C’est 45 minutes après notre arrivée que nous retrouvons nos deux compatriotes Amazoniennes arrivées depuis Quito.

Repos, Farniente, on se laisse quelques jours bercer par le bruit des vagues, on joue de la musique, aux cartes, cuisine, rencontrons les gens de notre hôtel et partageons notre voyage. On quitte nos chaussures et sandales pour les prochains jours à venir…Bienvenue sur la côte…

Ecuador: Nouveau Pays, nouvelles aventures

16/10/2014

Les photos c’est par ici

 

Réveil dans le nouveau pays…Ecaudor, Otavalo, il fait assez froid, pull, chaussettes, chaussures, nouveau climat… Notre co-voyageuse Camille partie, je me rends à l’Hôtel de Thomas…Un jour de plus sans lui aurait été intenable AHAH…!
Je le retrouve dans un petit restaurant en compagnie d’Adam en train de petit déjeuner. Quel bonheur, pain perdu, Banana pancakes, thé, omelettes, les petits déjeuners en Equateur ont l’air plus élaboré.
On passe la journée à découvrir un peu Otavalo et la cascade de Peguche. On s’aventure un peu sur les sentiers pour découvrir la ville des collines qui la surplombent. Magnifique!
Nous passons la soirée tous les trois à traîner dans quelques bars, on retrouve George, un Péruvien que mes deux compatriotes ont rencontrés lors de leur arrivée dans la ville, A nous 4 le groupe est formé pour aller chanter dans les bars Karakoé  et ainsi les vider de tous leurs occupants. (LET’S FUCK AN OTHER BAR DUDES…!) On rigole tous les 4 comme si on s’était toujours connus, boîtes de nuits, bars, danses grotesque, quelques bières…George nous quitte vers 23h, seulement nous décidons d’aller visiter un dernier bar ou nous avions vu quelques instruments…10 minutes après nous voici en train de faire un concert devant deux personnes, le gérant et le Barman…Ils nous prennent en vidéos, en photos (Hilarant) et nous invitent à revenir le lendemain soir, vidé de toute énergie nous rentrons à l’hôtel…
Aujourd’hui c’est Samedi, et Samedi à OTAVALO c’est grand marché dans toute la ville, je pars le premier pour découvrir tout l’artisanat Équatorien, les vêtements, colliers, bijoux, fruits et légumes. Je n’en vois pas la fin, c’est géant. Je retrouve mes compagnons pour le petit déjeuner, on décide de flâner encore quelques heures dans la ville avant de partir pour la Capitale QUITO. Ciao Adam! Notre Américain part travailler dans une ferme aux alentours de la ville.

274496180352

Arrivée à Quito, on retrouve la joie des villes, pollution, bruit, Voitures, gens bourrés. On se rend à l’hôtel Bask qui se trouve dans le quartier de la Mariscal. Et quelle erreur, voici l’hôtel déclaré Numéro 1 des pires hôtels de notre voyage. Pire qu’une boite de nuit pour rentrer, il faut sonner à la porte et attendre que le petit c*n qui gère les entrées et sorties daigne se bouger l’arrière train pour nous ouvrir, nous demandant toujours notre numéro de chambre comme si il nous voyait pour la première fois. Tu parles d’un Physio…!
Nous retrouvons une fois de plus Victor le Chilien, Léo le Français, Giacomo le Brésilien que nous ne cessons de croiser sur notre route…Cette fois ci dans le même hôtel!
Nous passons la soirée avec eux, je pars m’écrouler de fatigue vers 23h, Thomas décide de continuer la soirée en leur compagnie.
A 3 heures du matin, Thomas rentre dans la chambre tout en silence, c’est alors que j’entends toquer à la porte, encore lui…Ce gars de l’entrée ne cesse de nous importuné, il nous demande de quitter la chambre sur le champ. La raison? Thomas qui vient de passer une heure dehors à attendre que la porte s’ouvre après avoir sonné une centaine de fois. Quoi qu’il en soit nous partons le lendemain à la première heure pour rejoindre le centre historique de Quito, moins bruyant, moins dangereux, moins cher…Sur les recommandations de Camille, nous nous rendons à l’hôtel Guayunga. Changement de décor, la vieille dame à l’entrée nous demande de lui jouer une musique si l’on souhaite réserver une chambre. Pourquoi pas? L’hôtel est calme, paisible avec une vue sur tout le centre historique. Quel bonheur.
Nous restons quelques jours dans le centre historique de Quito pour visiter un peu les lieux, la basilic, les grandes places, partageant notre musique, glanant quelques pièces, se faisant chasser par la police, même avec l’aide des citoyens qui plaident notre cause, il ne nous ait pas permis de jouer ici. Bref nous changeons d’endroit encore et encore. Nous faisons la rencontre de Jérémy, Français de Toulon qui nous accompagne avec ses percussions, son Cajon. Nous testons pour la première fois d’aller jouer dans les restaurants et ça marche plutôt bien.
Grâce à Jérémy nous faisons la connaissance d’Alice et Claudine, en voyage en Equateur depuis peu, elles seront nos prochaines co-voyageuses pour notre excursion dans la jungle Amazonienne.

P1040469DSCN6683

 

 

Nous quittons Quito en direction de Tena, puis de Puerto Misahualli. On retrouve la chaleur, l’humidité. Qu’est-ce que c’est bon…! Arrivés sur place, nous faisons le tour des agences de voyages pour trouver une excursion dans la jungle si possible en évitant tout ce qui attrait au tourisme de masse. Nous passons la soirée avec nos nouvelles complices, racontant nos vies, pourquoi nous sommes là, quelles sont nos prochaines destinations.
Il y a tellement de personnes qui croisent notre chemin, nos vies…c’est assez effrayant de penser à tous ces gens que nous rencontrons puis que nous quittons.
Le lendemain nous voici embarqués sur une pirogue, direction l’Amazonie. Nous serons chapoté par Hector notre guide, un tarzan indigène pour bien situer le personnage. Nous arrivons dans la communauté ou nous allons passer notre première nuit, c’est rustique mais ça suffira. Kway, capuches, bottes, nous nous enfonçons dans la jungle sous la pluie torrentielle. Hector partage son savoir de la jungle, des arbres, plantes, animaux et différentes communautés vivant ici. Une marche de plus de trois heures, on croise très peu d’animaux, certainement partis se cacher à cause de la pluie. Seul les vers de terre géants se baladent.

 

DSCN6806

 

Nous finissons notre marche sous le soleil de plomb, fatigués, éreintés, on se pose dans les hamacs de la communauté pour digérer tout ça. Les enfants se baladent avec des singes sur les épaules, des serpents dans des sacs et se font un plaisir de nous les montrer. Après une bonne sieste, nous apprenons à trouver de l’or dans les cours d’eau. Notre guide nous lâche sur des bouées en haut de la rivière et nous rejoignons notre campement à la nage. C’est amusant, Hector est très agréable, il nous invite à faire une marche de nuit afin d’apprécier les différents insectes et animales nocturnes. Tarentules, mygales, criquets, sauterelles, vers, chenilles, la nuit les insectes se permettent plus de liberté que durant la journée. C’est effrayant.

 

DSCN6797

 

De retour au campement Hector nous invite chez sa famille afin de goûter un alcool local…Nous arrivons dans une maison un peu délabrée, une dizaine de personne se partage l’alcool, le 25 comme ils l’appellent. Bourré n’est pas forcément un mot assez fort pour décrire l’état d’ébriété dans lequel se trouve ces gaillards, ils boivent cul sec dans un seul verre en plastique qu’ils font tourner, l’alcool doit titrer peut être 50 ou 60 degrés. Au moins ça désinfecte et ça réchauffe. Ils nous invitent à danser, étant assez entreprenant avec nos deux amies, on fait la connaissance de la mamie, qui nous récite une phrase en Anglais émis par la radio d’un avion s’étant écrasé il y a peut-être une vingtaine d’année. On rigole beaucoup mais décidons de partir avant que nos hôtes ne répondent plus d’eux mêmes, surtout quand l’un d’eux commence à cracher par terre et n’arrive plus à articuler le moindre mot.
Nous regagnons nos chambres, en compagnie des cafards et autres bestioles qui viennent voir qui les dérange en pleine nuit.Autant il faisait froid à Quito, autant ici avec la chaleur, les insectes, vampires et autre mangeurs de peau se font plaisir, près de 80 piqûres sur les pieds, ça gratte sec!

DSCN67753635264

 

Aujourd’hui nous visitons une autre communauté sur l’autre rive, nous les aidons aux services du déjeuner, les enfants, surpris, étonnés de voir 4 blancs les servir restent béats avant d’engloutir leurs repas. La vaisselle faite, nous prenons les guitares de la communauté pour aller jouer dans l’église du village devant les ados, en plein cours de catéchisme. Nous goûtons également le fruit du cacaotier, plus qu’excellent.

 

P1040607 P1040596
Le soir, nous repartons sur Puerto Misahualli pour acheter de quoi manger, nous rentrons à la communauté et commençons un feu, encore une fois nos guitares nous aident à rendre le moment plus agréable, plus magique. Notre guide nous parle un peu de lui, de sa vie, son histoire personnelle. Il commence à pleuvoir et nous décidons de regagner nos nids a insectes. L’arrivée d’eau ne fonctionnant plus, nous devons prendre notre douche avec des seaux à l’extérieur. Comme d’habitude, il faut s’adapter à tout.
Nous retrouvons encore une fois de plus Puerto Misahualli et ses singes qui envahissent la place du village, pillant les restaurants.
Notre prochaine destination, la ville de Banos. Nous quittons les filles à la station de bus de Tena, un peu triste…Ces 4 jours passés en leur compagnie ont été très agréable, Merci… ! En espérant les recroiser sur la côte pacifique.

3567808

Popayan- Tatacoa – San augustin

06/10/2014

 

Pour les photos c’est par ici

L’article que nous écrivons aujourd’hui ne pourra certainement jamais transcrire les émotions, le bonheur, le sentiment de bien-être que nous avons ressenti ces deux dernières semaines. Nous avons vécu de belles choses, rencontré des personnes exceptionnelles et expérimentés beaucoup de choses.

Sortir de Cali, quitter la ville et arrivé à Popayan nous a permis de souffler un peu. Les déceptions de la ville, ses promesses nous ont fatigués mentalement. Finalement Popayan nous accueille avec son soleil, sa bonne humeur. On se trouve un petit hotel pas loin du centre pour se reposer, ce petit village sera une étape avant notre prochaine destination, le desert de Tatacoa. On en profite pour jouer un peu de musique dans la rue, crier, expulser cette rage qui grandissait depuis Cali. Nous rencontrons quelques personnes, glanons quelques pesos Colombien et quittons Popayan dans la soirée pour rejoindre le minuscule village de VillaVieja.

Je pense que nous avons eu le pire trajet de bus que nous avions eu jusqu’a maintenant, la « route » n’est qu’en faite une succession de bosses et de virages, ce qui nous empêche de dormir, l’armée arrête notre véhicule à 3 heures du matin pour fouiller les sacs de tous les passagers. Nous pestons, jurons contre le pays tout entier. Finalement, nous arrivons dans la ville de Neiva, les chauffeurs de bus se jettent sur nous, nous demandent notre prochaine destination, sans gêne ils prennent nos sacs de voyages pour les mettre dans leurs véhicules. Vivement le désert pour se reposer un peu et rejoindre la nature.
Encore une heure et demie de trajet avant d’arriver dans le petit village de Villa Vieja. Ici il n’y a que des colombiens, pas un seul voyageur, on trouve par hasard un endroit pour passer la nuit en demandant notre chemin. Nous nous retrouvons au final hébergés par des locaux et non dans un hotel, notre hôtesse nous mets à l’aise, café , jus de fruit, lessive sans supplément et le sourire permanent de la famille nous fait nous sentir bien. On visite le village, ou tout les regards se jettent sur nous. Nous profitons du magnifique couché de soleil, partageons un peu notre musique avec nos hôtes avant d’aller, épuisé, se coucher.

DSCN6449DSCN6457

Il fait chaud, nous voici dans le désert de Tatacoa, on retrouve Camille, une Française que nous avions croisé à Salento, elle vient de passer la nuit dans le désert et part en direction de Terradientro, un site archéologique. On s’échange les adresses en se promettant de se retrouver à San augustin dans quelques jours. Le désert est magnifique, comme dans les films, mais qui dit désert dit pas grand choses à faire, on marche bien deux heures en prenant en photos les différentes paysages que le site propose, différentes couleurs, reliefs. Le blond tapant un peu trop fort, on décide de rentrer, Un colombien nous prend sur sa moto et nous dépose à une centaine de mètres de notre auberge, on visite encore un peu les alentours, jouons aux cartes, ce soir nous dormirons à la belle étoile dans des hamacs, quel bonheur. Nous dînons avec nos hôtes avant de rejoindre l’observatoire pour apprécier le ciel étoilé. C’est magnifique, nous découvrons saturne et ses rayons, le professeur nous explique les différentes constellations, nous montre la voie lactée, un vrai cours d’astronomie.

DSCN6544    DSCN6485

Au petit matin ça gratte, beaucoup, un petit peu trop d’ailleurs, les hamacs devaient certainement être rempli de puces ou autre insectes vampires, près de 80 piqûres sur le corps, on se gratte au sang, vive le voyage! Nous reprenons la route aujourd’hui pour le village de San Augustin. Sans savoir que ce village va nous réserver beaucoup de surprises…

DSCN6562

 

San Augustin

Après quelques heures de route, changement de bus et tout le tralalala nous arrivons à San Augustin, sur les indications de Camille nous rejoignons la Casa de Japones dans les hauteurs du village. Nous avons la vue sur toute la vallée ainsi que sur les plants de Marijuana de notre hôte qu’il s’empresse de nous montrer tout fier. Japon comme il se fait appeler est très agréable, accueillant, chaleureux. C’est décidé on va passer quelques jours ici, on se sent bien, il fait bon, chaud, en contact avec la nature, que demander de plus. Nous passons la soirée avec les gens de l’hôtel, nous jouons au Time’s up en nous exprimant en Anglais, Français et Espagnol, Quel plaisir!

Le lendemain, nous faisons la rencontre de Steven (MONSIEUR STEVEN!) , un local qui nous invite à déjeuner chez lui, il hébergé déja deux Français, deux frères de Toulouse. Nous partageons le repas ensemble, platano con queso, la cuisine dans laquelle nous cuisinons est plus qu’insalubre mais bon faut s’adapter, le village est privé d’eau depuis ce matin, ce qui complique le nettoyage des casseroles et autres ustensile laissé à l’écart de tout décrassage depuis quelque jours. Après le repas nous allons visiter une cascade avant de rentrer à l’hotel où nous retrouvons Camille, ainsi que beaucoup de voyageurs rencontrés au village de Salento. Nous échangeons nos aventures respectives, les lieux visités, les prochaines destinations. Le soir même nous retrouvons Steven ainsi que les deux frères, Marc et Eddie pour assister à un concert reggae en plein air avant de prendre nos guitares et d’aller jouer dans le centre du village avec des colombiens, chiliens, espagnols, américains, la musique rapproche les peuples.
Samedi, nous allons visiter le site archéologique de San augustin…Une grande blague…! Pas grand chose à voir, quelques statues, tombeaux, rien de bien interessant. C’est cependant ici que nous allons faire la rencontre de Sébastien et de « TuPac ». Sébastien est un Français, en apprentissage depuis un an en Amérique du sud, je vous propose de faire un tour sur son site.

DSCN6580    DSCN6575

Tupac est un shaman, nous discutons beaucoup avec nos deux nouveaux amis, Tupac nous étudie et trouve nos failles énergétiques, ils nous propose une séance de respiration holotropique le soir même. C’est avec plaisir que nous acceptons. La veille, j’expliquais à Thomas que je souhaitais faire plus d’expériences sur nous mêmes, un travail sur soi qui me tenais à coeur, m’écarter des villes et de tout leurs vices.

« Quand tu veux quelque chose, tout l’Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir. » Paolo Cuelho.

Les révélations du shaman sur nos vies, nos problèmes affectifs d’un seul coup d’oeil nous ont un peu déboussolé. Nous prenons quelques temps avec Camille et Thomas pour tout simplement parler de nos vies respectives, nos déboires et nos différentes aventures autour d’un café. Ce soir nous allons faire un premier voyage vers notre être interieur.
Par chance, Tupac et sébastien résident dans un hôtel proche du notre. C’est avec couvertures, duvets, gros pulls que nous nous rendons à notre séance, accompagnés de Inma, une espagnole rencontrés à Salento. Les deux hommes sont très accueillant, souriant, heureux, ils transmettent une bonne énergie. Pour commencer Tupac nous injecte du tabac en poudre dans le nez, nous toussons, ressentons une douleur derrière la tête, le procédé permet de dégager les mauvaises ondes, esprits ainsi que de libérer notre énergie, d’être plus réceptifs pour la séance de respiration. Nous nous allongeons, et commençons l’expérience, il s’agit en gros de s’hyperventilé pendant une quarantaine de minutes, de respirer seulement en utilisant le thorax et d’expirer assez rapidement.
Après 45 minutes, chacun de nous a ressenti différents effets de la respiration. Pour ma part, j’avais l’impression d’avoir de l’electricité sous les mains, comme si un millier d’abeilles étaient venus se réfugier dans mes paumes. Pas de vision, mais un sentiment de bien être à la fin de la séance, une envie de remercier tout le monde. Mes amis, ma familles ainsi que les personnes qui m’entourent, Thomas, Camille, Sébastien, Inma, Tupac.  Nous échangeons chacun les uns les autres ce que nous avons ressenti et notre shaman nous propose une séance de médidation le lendemain matin.
Levé 7 heure, je me dirige avec Camille pour la session, Tupac et Sébastien nous expliquent les différents effets bénéfiques de la médidation, sur quoi nous devons nous concentrer et d’essayer un maximum d’aller chercher au plus profond de nous même. Encore un peu de Tabac dans le nez et c’est parti. Ce n’est pas cependant chose facile de rester assis en tailleur une demi heure sans bouger, rien n’est facile et c’est un travail de longue haleine de se concentrer seulement sur notre esprit et d’oublier notre corps physique. J’ai quelques visions de félins, tigres, mon esprit m’emmène de partout, souvenirs, désirs, mon imagination est débordante même si les fourmis dans mon pied droit commencent vraiment à s’emparer de toute mon attention. J’ouvre les yeux au bout d’une demi heure, Sébastien et Camille me regarde et me demande ce que j’ai pu ressentir ou voir, encore une fois j’ai cette sensation de bien être, je souris, échange, avant de remercier Sébastien et Tupac. Nous leurs parlons également de L’Ayahuasca, nous leurs posons différentes questions sur le procédé, le but, les effets, sur ce qu’ils appellent le voyage de l’Ayahuasca. Ils nous proposent de se rejoindre le lendemain pour une séance. Le voyage peut durer une nuit, nous allons avoir besoin de duvets, couvertures, tentes, bonnets et autre. Nous irons dans la vallée, camper avec Tupac, Sébastien et d’autres personnes pour l’expérience.

DSCN6601  DSCN6606

Le voyage sous Ayahuasca.

Cette expérience nécessitait un article à part entière, vous pouvez le retrouver ici.

9126_1271695675136_1312216270_764648_7088010_n

Fin de La Colombie, Bienvenue en Equateur

 Nous partons, cela fait une semaine que nous sommes ici, le temps s’est arrêté, nous avons vécu des choses formidable. Ce n’est pas sans regrets que nous quittons San Augustin, mais il faut avancer, il y a encore beaucoup de choses qui nous attendent, beaucoup de paysages, de rencontres à faire. Nous partons le matin même, direction Pitalito, puis Pasto en enfin Ipiales. 12 Heures de trajets, la route Pitalito-Pasto n’est que gravier et virage dans les montagnes, nos chauffeurs doivent certainement être d’anciens pilotes de Rallye car il se permettent de doubler un peu de partout. Arrivés sains et saufs à Ipiales, nous prenons le premier hôtel à côté du terminal.
Thomas part le premier le lendemain matin et s’en va pour l’équateur, direction Otavalo. Je reste avec notre nouvelle co-voyageuse, Camille à Ipiales pour visiter l’église. Magnifique édifice assez récent qui nous rappelle un chateau de Walt Disney. Nous retrouvons quelques amis croisés sur la route, à Salento et San augustin, il semble que nous allons tous nous suivre au fur et à mesure. Nous flânons un peu dans les rues d’Ipiales avant de reprendre la route, Thomas est certainement déja arrivé en Equateur. Nous passons la frontière sans problèmes. Bus, taxi, plus de 6 heures de trajets et nous voici à Otavalo, il fait nuit et nous devons retrouver Thomas, on s’installe dans un hôtel avant de trouver un Cyber pour essayer de contacter notre ami. C’est au détour d’une rue que nous le retrouvons accompagné D’Adam un américain qu’il à rencontré à la descente du bus. 2 dollars c’est ce que nous coûte notre repas. Bienvenue en Equateur ou la bouffe est bonne et cheap. Nous rejoignons nos hôtels respectifs, Demain nous dirons au revoir à Camille qui se dirige vers le sud de l’Equateur en se promettant de se revoir durant notre voyage.
Nous voici en Equateur pour de nouvelles aventures.

DSCN6635

Salento – Cali : Entre Pachamama et Babylone

22/09/2014

Pour les photos c’est par ici

Quitter Bogota, la pollution, la fraîcheur, le bruit et arriver au village de Salento, c’est comme passer du piment à la crème glacée.

 images

Le village est magnifique, coloré, il fait chaud, l’air est doux, ça fait du bien d’arriver sur terre, à la descente du bus qui nous à conduit d’Armenia à Salento, on rencontre Faby, un colombien, qui nous conseille l’hotel Casona qui se trouve à quelques blocks du centre. Aussitôt dit aussitôt fait, on arrive dans cette auberge décoré par les appréciations des précédents voyageurs sur tous les murs. Il y a de la vie ici, des histoires, des rencontres, une bonne énergie, une atmosphère relaxante. On n’hésite pas plus de 30 secondes avant de poser nos bagages et de s’installer.
Nous faisons la connaissance de celui qui sera notre co-voyageur pour les trois prochains jours à venir. Une belle rencontre, Aurélien, un « vieux de 32 ans » (J’espère que tu liras cet article Aurel..), qui voyage depuis quatre mois maintenant, après avoir quitté son boulot en Espagne pour lequel il travaillait depuis cinq ans, il à décidé de partir deux ans en voyage en Amérique latine puis en Asie. Buena Suerte Amigo!!

DCIM100GOPRO

Thomas part faire une ballade à cheval pendant que je me repose à l’hôtel, je visite un peu le village et je m’imprègne des rues, de chaque artères de la ville. Il fait bon vivre ici, c’est agrèable. De l’hôtel, nous avons la vue sur toutes les montagnes environnantes. C’est un délice. Mon compagnon m’arrive bien mal en point après 4 heures de cheval, courbaturé, épilé par les brulures mais avec de belles histoires à raconter sur le café, sa fabrication.

DSCN6274DSCN6251
Ce soir là, l’hotel organise un BBQ ou tout le monde ramène ce qu’il souhaite manger, nous passons la soirée avec des Colombiens, des Israéliens, des Français, des Espagnols, avec Aurélien et Thomas on s’égosille jusqu’a ne plus pouvoir chanter. Aurel nous présente aussi Aguardiente l’alcool colombien au bon goût anisé, quoi qu’un peu fort, avec le voyage de nuit Bogota – Salento la veille, plus un peu de rincette, le sommeil vient nous chercher vers minuit pour nous déposer tranquillement dans notre lit. Le lendemain, nous visitons la vallée de Cocora. 5 heures de marche, départ 9 heure.

Quel bonheur encore de se lever, de respirer un bon bol d’air frais, de s’éveiller avec les rayons du soleil; Salento est magique…Départ 9 heure donc nous partons vers 9h45, Colombian Time…! On se rend dans la vallée de Cocora pour découvrir les Palmiers géants, emblême de la Colombie. Nous sommes guidés par Esteban pour la journée, à 21 ans ce Colombien originaire d’un village près de Salento, connait beaucoup de chose sur la nature qui l’entoure, il nous fait part de ses secrets, de ses connaissances dans un Anglais parfait, repéré par un club de foot Anglais dans sa jeunesse, il a déja eu la chance de vivre en Espagne et en Angleterre pour revenir en Colombie après s’être blessé. Rivières, cascades, jungles, colibris, coatis, lézards. La faune et la flore de la colombie est impressionnante. On est pas déçu du voyage, récompensé après 5 heures de marche par la vallée des palmiers géants. Un paysage digne du Jurassic…

DCIM100GOPRODSCN6298

 

Le soir, après avoir dégusté la truite locale, Aurélien nous apprend un jeu de dès, prennent part à la partie les Argentins, Equatoriens, Espagnols, Colombiens de l’hôtel. La journée à été éprouvante, nous décidons avec Thomas de dormir dans les tentes dans le Jardin de l’hôtel, quoi de mieux de se réveiller avec la vue sur les montagnes.

 DSCN6230

Aujourd’hui c’est cascade, Faby et Esteban achètent le repas du midi et nous partons, chargé avec casseroles, bois, ustensiles pour une heure de marche à travers les près et jungle. Là encore Esteban nous étonne par ses connaissances de la nature, cette baie protège des moustiques, celle là aide à respirer, on traverse les cours d’eau, les tunnels, nous empruntons différents chemins, certains privés jusqu’à arriver aux fameuses cascades.

DSCN6335DSCN6330

 

 

 

Nous préparons tous ensemble le déjeuner, mais, poulet, tomates, manioc, pomme de terre, riz, une délicieuse soupe à l’eau de rivière. On se baigne, discutent, echangeons dans ce petit coin de paradis nos histoires, nos voyages, nos rencontres.

DSCN6385

On se sent comblé, apaisé par la magie, le charme des lieux. Nos deux guides Faby et Esteban nous font découvrir une partie du Paradis…Gracias Pachamama, pour ces paysages, ces gens, ces décors, ces images resteront gravés à tout jamais.

DSCN6313            DSCN6347

 

Ce qui contraste donc avec la ville de Cali, on retourne à Babylone, le vice, la pollution, la fête, l’alcool, la drogue, le bruit…Je ne sais pas jusqu’ou ira ce blog, ces textes mais nous regrettons fortement l’accueil de l’hôtel Viajero à Cali, dans le quartier de San antonio. Après avoir été choyé par L’auberge, La casona à Salento, nous voici en face d’une personne antipathique au possible. On retourne à la réalité, ici le mot d’ordre c’est club, bar, chicas…Seulement c’est dans les grandes villes que nous pouvons jouer de la musique et ainsi gagner quelques pesos. On jam un peu avec Une argentine avant de s’installer sur une autre place pour partager notre art et ça marche… Après 20 minutes, un jeune homme, Marlon, nous propose de jouer dans son bar à quelques pas d’ici, il nous propose de nous payer pour une prestation de 30 minutes. Nous pensions quitter Cali dès notre premier jour mais cette opportunité nous permet de rester un jour de plus.
Le soir même, chansons prêtes, nous nous rendons au bar, Marlon nous recule l’heure de passage, ils nous payent nos boissons et nous en profitons pour enchaîner la conversation avec les colombiennes de la table à côté. Si on veut pratiquer notre espagnol autant le faire avec des locaux. après 2 heures d’attentes, Marlon nous fait signe que ça ne sera pas possible ce soir pour faute de monde et nous invite à revenir le lendemain un peu plus tard. On fait un tour dans les bars aux alentours avant de rentrer à l’hôtel, un peu déçu, ça nous oblige également à prendre une autre nuit  demain soir, surtout de rester à Cali alors que nous ne pensions y rester seulement une nuit, bref nous ne dépendons que de nous mêmes et des aventures qui nous arrivent.
Nous passons la journée du samedi à lire, rencontrer les gens de l’hôtel, beaucoup d’Israéliens encore, à croire qu’il n’y à qu’eux qui voyagent en Amérique du sud. nous faisons la rencontre de Jonathan, avec qui nous irons jouer un peu de musique dans l’après, daniel que nous retrouverons certainement sur notre chemin lors de notre voyage. Le soir arrive et nous nous sentons plus qu’en forme pour attaquer la « foule ». Après une heure d’attente, Marlon ne nous promet toujours pas de jouer, il y a un gros manque d’organisation dans son planning et il n’a pas forcément le cran de nous dire les choses, après 1h30 d’attente, nous partons. Musiciens oui, Pigeons Non…
On rejoint les Israéliens pour finir notre soirée, encore une fois déçu, par Cali et ses promesses…

DSCN6417

Une seule idée en tête, celle de partir dès que possible, nous quittons notre cauchemar le lendemain pour rejoindre le petit village de Popayan plus au sud…

Et vue que la roue tourne, Popayan nous accueille avec son soleil et la douceur de ses habitants….Gracias…!

Bogota, ville de surprise

14/09/2014

DSCN6081

Pour les photos de bogota c’est par ici

Nous avons passé 4 jours à Bogota mais pris 4 ans dans la tête. Cette ville nous a réservé les pires histoires comme les meilleures. Nous sommes arrivés ici mercredi depuis Mexico DF, pour la petite histoire, nous avons failli ne pas pouvoir prendre l’avion car nous n’avions pas de billet de sortie du territoire Colombien, après 5 heures d’avion notre première et non pas des moindres surprise c’est la beauté des colombiennes, peut être parce que nous quittions le Mexique ou les filles semblait moins jolies, ici « Las chicas son muy guapas ».

Nous rencontrons Magda qui sera notre première hote ici en Colombie. Surprise, son Appartement, plus que luxueux, sera certainement l’appartement le plus confortable que nous aurons durant notre voyage. Magda est une amie, d’une amie de Thomas, qui pourra nous hébergé pour les deux prochains jours. Elle habite dans le centre ville ce qui nous laisse l’opportunité de profiter du magnifique quartier de la Candelaria ainsi que des magasins de musique pour notre premier gros achat, 2 belles guitares.

DSCN6122

Notre projet  étant de voyager et de partager notre musique, de jouer dans la rue et de créer, composer des musiques, il ne nous manquait plus que les instruments.

Achats fait, nous visitons un peu le centre ville, il fait froid et l’air est énormément pollué, Bogota est situé dans une cuvette et l’air est vicié, beaucoup de personnes se trimballent avec des masques. La ville est différente de Mexico, autre pays, autres coutumes, autre niveau de vie. Mexico ne nous avait pas semblé très dangereux, ici non plus mais les gens sont différents, on voit des gens se drogués dans la rue et même autre surprise, un homme faisant ses besoins au détour d’un boulevard plutôt bien fréquenté. La soleil et la chaleur du Mexique nous manque un peu, on ne le sait pas encore mais nous allons vivre des aventures que nous pouvions imaginer. Bogota: Ville de surprise.

DSCN6095DSCN6084

Pour notre première sortie avec les guitares, nous rencontrons Leo, Colombien de 25 ans qui se joint à nous pour un petit boeuf. On se rend compte que les guitare vont être notre passeport pour rencontrer encore plus de gens. On discute un peu et il nous demande si nous pouvons enregistrer un morceaux pour lui et son groupe. Il ont besoin de musiciens pour créer une musique sur laquelle ils pourraient chanter. Il nous donne rendez vous dans un studio de Bogota Samedi soir. Surprenant, ça ne faisait que 10 minutes que nous avions commencé à jouer et nous sommes déja invités dans un studio pour composer.

Le lendemain, nous prenons un téléphérique pour apprécier la ville de Bogota depuis la montagne qui la surplombe. C’est immense…On vous laisse découvrir en photo la vue de la Ciudad.

DSCN6157DSCN6074

 

C’est cette après midi la que nous rencontrons daniel et Anna-Maria. L’histoire ici.

Nous avons été accueilli chez notre deuxième hote à Bogota, Norah, une connaissance de Thomas lors de son séjour en Australie. Nouvel appartement et encore grand luxe, plus que ce que nous pouvions espérer. Petit déjeuner servi le matin, confort, douche chaude. Que demander de plus? Ce samedi est encore une journée qui nous a marqué, nous avions rendez vous avec Leo, rencontré quelques jours auparavant pour l’enregistrement d’une musique. Après une demi heure de retard, on se demande quand même si il va arriver, mais c’est 45 minutes que notre nouveau camarades s’est permis de nous faire attendre. Mora-mora comme on dit à Madagascar. Bref, on est parti, le studio est à une heure de bus du centre ville. C’est juste devant la gare qu’un gars m’interpelle et me prend par la manche, il pue l’alcool et me parle dans un language qui semble très loin de l’Espagnol, Lors Léo s’interpose pour que nous puissions partir, je vois cet homme sortir un couteau de cuisine avec une lame de bien 10 centimètres, j’arrive à me décrocher et nous partons aussitôt. Oui! Bogota est dangereux, surtout quand l’alcool vient s’en mêler. Le centre ville de Bogota devient le repaire de tous les drogués, les banditos dès le weekend. En repartant avec Léo, j’ai du mal à me remettre de ce qu’il vient de se passer, je crois que je suis plus en colère que ce que je devrait être choqué. On se rend dans un quartier de Bogota, chez un ami à Léo. Christhian et Jaime, nous accueil dans le studio qu’ils ont crée. Présentations faites, ils nous exposent le projet qu’ils souhaitent qu’on réalise. Au bout de 15-20 minutes, nous trouvons quelque chose qui correspondent à leurs attentes. Musique, paroles tout est bon. Nous passons la soirée avec eux, à enregistrer, couper, recouper le morceau. C’est après 4 heures de boulot que l’on décide de partir après un bon Boeuf avec nos nouveaux Compagnons.

DSCN6181DSCN619110612630_10152209198426486_4416692783823692525_n (1)

 

Nous avons sorti deux fois nos guitares dans la rue et nous avons vécu deux histoires formidables, deux expériences que l’ont oubliera jamais.

Jour du seigneur, Norah nous prépare encore un merveilleux petit déjeuner et nous fait visiter la ville, un petit marché artisanale ainsi qu’un parc ou sont rassfemblés plusieurs petit stands, Yoga, méditation, spiritualité. On écoute un groupe chanter des mantras, un autre groupe faire de l’acro-Yoga. On décide finalement de rentrer pour préparer nos affaires. Nous repartons ce soir en bus de nuit pour notre prochaine destination, le village de Salento…

Leccion de vida

13/09/2014

 

Aujourd’hui il s’est passé quelque chose de spécial, une histoire que nous avons vécue et que nous devions écrire puis partager. Parce que ça nous a touché, parce que nous nous sommes remis énormément en question depuis, sur notre condition en tant qu’être humain et sur l’amour en générale. J’aimerais que cette histoire puisse être partagé pour aider les gens, les faire réfléchir sur la vie, les rencontres, les échanges, les interactions avec les personnes que nous aimons et que nous côtoyons jour après jour.

Aujourd’hui nous sommes allés dans les rues de Bogota, Colombie, afin de partager un peu de notre musique. C’était la première fois que nous jouions en Amérique latine. Après 15 minutes, cet homme d’une quarantaine d’année est venu nous aborder. Plutôt bel homme, avec un masque sur le visage pour s’empêcher de respirer l’air vicié de la ville. Il nous raconte que sa femme est malade, une tumeur au cœur.
Il nous demande si nous pouvons nous rendre chez lui, à quelques rues plus loin, afin de  jouer de la musique pour son épouse qui est en fin de vie. Il souhaite nous payer pour notre prestation quelques pesos Colombien, pour une demi-heure de musique.
15 minutes après nous sommes arrivés dans son immeuble. Devant sa porte il nous demande de commencer à jouer… Il nous ouvre son appartement et nous découvrons sa femme installé dans le salon. Un premier sourire et une grande surprise pour elle de voir son mari avec deux saltimbanques derrière, guitares à la main…
Anna-Maria c’est son prénom, elle est belle, même très belle, leur fille joue à côté et s’étonne aussi de voir débarquer deux inconnus dans le salon familiale. A la fin de notre première chanson, nous nous présentons puis enchaînons plusieurs morceaux, certains connus, certains de nos propres compositions. Nous les voyons tous les deux sourirent, se faire des câlins, s’enlacer. Ils écoutent notre musique sagement assis en face de nous. J’ose à peine regarder cette femme, mais à chaque fois que je croise ses yeux, elle sourit, je pense qu’elle est heureuse du cadeau de son mari. Ils nous demandent de jouer une dernière musique, la musique sur laquelle ils se sont rencontrés il y a quelques années. « I’m Yours » de Jason Mraz. Ils se lèvent et dansent, amoureusement…
Nous leurs expliquons notre voyage, pourquoi nous sommes en Colombie, nos prochaines destinations. Anna Maria nous sourit encore, ses yeux brillent… Elle est heureuse pour nous et certainement nous envie. Le tuyau qui relie cette bonbonne à son nez l’empêche de sortir de chez elle…Et peut être d’ici la fin de notre voyage elle ne sera plus.
En sortant nous parlons un peu avec Daniel, son mari, nous refusons son argent car nous avons déjà été récompensés par ces deux belles personnes. Leurs courages, leurs dévouement l’un envers l’autre, leurs amours à certainement été la plus belle des gratifications. Il nous explique que sa femme n’en a plus pour très longtemps et qu’il souhaite la faire vivre chaque jour, la faire rire, la surprendre jusqu’à ce qu’elle s’en aille. « Vous savez les jeunes, quand la femme de votre vie est si proche de la mort, la seule chose qu’on a envie est de pouvoir profiter de chaque instant avec elle et de lui donner plus de preuves de votre amour tous les jours avant que la maladie nous sépare ». Il s’excuse devant nous car les larmes l’empêchent de finir de parler…
Nous l’embrassons en lui disant merci et bravo pour ce qu’il fait.

Dans la rue, les larmes aux yeux, nous avons du mal à comprendre ce qu’il s’est réellement passé. On en discute sans vraiment réussir à analyser ce que nous avons vu. Abasourdis, sonnés, déroutés, assommés…nous avons joué 40 minutes devant 3 personnes que nous ne connaissions pas il y a 2 heures de cela. Ils nous ont fait rentrés dans leurs vies, leurs intimités. Ce soir, en regardant un concert dans un bar de la ville, nous ne parlons pas mais pensons tous deux à cette histoire que nous avons décidé de partager.
Anna Maria, Daniel et leur fille Anna Sophia nous ont éblouis par leur joie, leurs ténacités, leur bonheur.
J’aurais aimé que plus de personne rencontrent ces gens-là, en prennent exemple. Il est tellement difficile aujourd’hui de rencontrer une personne sur laquelle vous pouvez compter, une personne que vous aimez, qui devient finalement votre meilleur(e) ami(e),  une personne qui pourrez décrocher bien plus que la lune pour vous que si vous avez cette chance la, ne la laissez pas passer. Au final, la vie est courte et pourrait l’être encore plus. Dites à vos proches, a vos femmes, vos maris, aux personnes que vous aimez secrètement, aux personnes que vous aimez toujours même si la vie a décidé de vous éloigner qu’elles comptent beaucoup pour vous, que chaque jours à leurs côtés est un plaisir, un bonheur qui se doit d’être partagé.
Pour nos familles, nos amis, nos amours merci d’être là jours après jours malgré la distance.

Buskavida

DSCN6156

Tulum : Soy de donde estoy

09/09/2014

DSCN5980

 

Pour les photos c’est par ici

Ou suis-je? C’est la première question que je me pose en me levant le matin. Quelques secondes avant de comprendre que je suis à l’autre bout de la terre. Sur le lit de droite Takashi, en face de moi Thomas. Ce n’était pas un rêve, je suis bien arrivé.
J’attends impatiemment que mes deux colocataires se réveillent, c’est mon premier jour ici et il m’est difficile de rester allongé, j’ai envie de découvrir les alentours, de respirer l’air, de visiter la ville, de parler aux Mexicains. Sournoisement, je fais un peu de bruit pour réveiller les marmottes, le système marche, après 20 minutes et une petite douche froide nous voici devant ce qui ressemble à un pancake, un peu lourd et pas tellement goûtu mais faudra s’adapter. Après s’être restauré, On demande notre chemin au responsable de l’auberge, Mike, un Américain qui nous conseille d’aller louer des vélos pour accéder à notre première destination: Les pyramides de Tulum.

 

151808

20 pesos pour la journée, c’est ce qu’il nous est demandé pour la location de « merveilleuse » bicyclette. Seule particularité, il n’y a pas de frein, il faut pédaler en arrière pour arrêter l’engin, bref encore une fois on s’adapte.  Arrivé sur place, le site est magnifique, après avoir traversé les remparts, on se retrouve sur cette grande esplanade, une pyramide à droite, une ancienne maison Maya au fond, de grands jardins. La cité a été construite il y a un peu plus de 1500 ans, ce sont succédé par la suite différentes ethnies. La majeure partie des vestiges ont été construit vers 1200, depuis ce sont les lézards et iguanes qui sont devenus maîtres des lieux, il y en a un tous les 5 mètres, ce sont les gardiens de cet endroit féerique.

17766483968

Féerique car les ruines sont situés en bordure de la mer des caraïbes. L’eau turquoise, la végétation et l’atmosphère qui règnent dans cet endroit nous laisse rêveur.

 

287104

Après un bon bain dans cette mer azur, la visite finie on se dirige vers une autre plage toujours sur la Riviera Maya. On aidera quelque Mexicains à pousser leurs bateaux pris dans le sable avant de se restaurer dans une petite auberge à l’écart, les restaurant sur la plage affichant des prix plus qu’osés. En tout cas pas à notre portée, pas dans l’optique de notre voyage. On déguste un jus de goyave avec une Céviche, plat local, fruits de mer, citron vert, coriandre, oignons avec quelques chips Mexicaine, un vrai régal. Petit tour en bateau pyramides pour apprécier les pyramides d’un autre angle de vue, petit bain avec masque et tuba pour apprécier les coraux et poissons du large et nous voici de retour à Tulum. Premier coup de soleil, plutôt brutal, il faut faire attention.
Tulum est une petite ville calme, on l’on se sent en sécurité, beaucoup de restaurant proposent les spécialités Mexicaines, Quesadillas, Burritos, Tacos à des prix défiant toute concurrence, quelques bars s’agitent en fin de semaine avec des scènes live avec artistes locaux. Moins surfait que Playa del Carmen ou Cancun, Tulum est un  petit havre de paix ou il fait bon vivre.

Chaque jour est organisé la veille, on vit au jour le jour et aujourd’hui c’est Cenotes. Trou d’eau et ancienne réserve d’eau potable pour les Mayas. Nous nous rendons à Dos Ojos pour profiter de la magie des lieux. Après une demi heure de marche, première récompense.

 

DSCN5977DSCN5963

Les photos parlent d’elles mêmes et je vous laisse imaginer à quel point on est proche de ce qu’on appelle le Paradis. Même si au final on découvre bien avec la seconde Cenote « Dos Ojos » que le paradis c’est bien notre bonne vieille terre.

DSCN5992DSCN5984

 

 

 

Après les cenotes, c’est Akumal et sa mer remplie de tortue, un masque, un tuba et on se retrouve nez à nez avec ces magnifiques reptiles aquatique. Pour l’instant le Mexique ne déçoit pas et le Yucatan est une région rempli de surprises.
La chance que nous avons en voyageant c’est la possibilité de rencontrer des gens du monde entier et dans cette auberge de jeunesse, l’hôtel SHECK, ça parle anglais, espagnol, allemand, japonais, hébreu. Ce soir la nous passons la soirée avec quelques israéliennes qui nous parlent de leurs pays, les conflits la bas et la vision qu’ont les israéliens de la France. La meilleure des écoles. Bien mieux que les médias.

Chichèn Itza

DSCN2808

Notre prochaine destination, une des 7 merveilles du monde, colossal pyramide (pas la plus grande du Mexique), mais surtout gigantesque cité maya qui s’étend sur plus de 300 hectares. Le site en lui-même est surprenant, mais décevant. C’est énormément touristique et cher. Les prix pratiqué sont doublés voir triplés comparé aux autres site du Yucatan, on se trouve une petite cantine au milieu du marché artisanale, destiné certainement aux guides et marchand Mexicain, mais quand on cherche on trouve toujours de quoi se remplir le ventre a moindre coût. La horde de marchands qui hante la cité est tellement agaçante que ça en devient risible. Il est dit qu’il y a autant de marchand que de pierre dans le site.

DSCN2846 DSCN2845
On fait la rencontre de Théa, une Ukrainienne en voyage ici pendant quelques mois. De bonne compagnie on continuera la visite avec elle pour la retrouver dans une rue de Playa Del Carmen 3 jours plus tard. Le monde est petit.
Notre dernière excursion au départ de Tulum, ce sera Coba, peut être le site le plus intéressant que nous avons finalement vu. En compagnie cette fois ci de Daniel, Américain qui après avoir fini son service militaire a décidé de visiter l’Amérique latine avant de reprendre ses études dans 6 mois. Coba, c’est différentes ruines au milieu de la Jungle luxuriante, il fait frais (Enfin) et la possibilité de pouvoir toucher les pyramides, les pierres nous ravis. On voit quelques Condors scrutant l’horizon avant de s’envoler sur d’autres structures. La pyramide principale nous offre la vue panoramique sur la jungle environnante que Chichèn Itza ne permettait pas. Quel spectacle…

DSCN6037

 

Je retrouve Aina, ma voisine espagnole dans l’avion me menant au Mexique. On échange quelques mots, quelques adresses à visiter et nous quittons ce jour, Coba ainsi que notre paisible Tulum pour rejoindre Playa Del Carmen en début de soirée. Ville plus festive mais plus surfaite moins à notre gout mais c’est une étape obligatoire avant de rejoindre l’aéroport de Cancun le lendemain et finalement se rendre à la capitale Mexico. Prochaine escale avant  notre prochain pays la Colombie.

DSCN6035

Arrivée de Charles (Finalement)

5/09/2014

Voiture, avion, bus, voiture, train, avion, bus, bus…50 heures de voyages, 2h heures de sommeil par ci, 2h par la, la pluie, le vent, le soleil.  Il semble que ce trajet à durée une vie entière. Je suis courbaturé à cause des semi-siestes sur les bancs, les sièges, les chaises, le carrelage des gares, aéroports et j’imagine que j’aurais du prendre une bibliothèque entière pour passer le temps. Le trajet en avion est très agréable (Bravo Jet Air Fly) malgré les deux heures d’attente à Varadero sur l’île de Cuba. Ca m’a quand même permis de rencontré Aina, une espagnole vivant en Flandres et se rendant en Amérique du sud pour voir des amis. On parle de nos voyages, des histoires vécues, des études, des visions de la vie et nous réalisons que nous avons beaucoup de points en commun. Je lui offre, pour la remercier de sa gentillesse, un de mes livres favoris « Le papillon des étoiles »  on s’échange les adresse mails, les sites internet et elle m’offre un petit ecusson en retour. Encore une petite heure d’avion et j’arrive finalement sur le continent américain. Pas de problème à la Douane (c’est assez rare pour le souligner!!!), je récupère mes bagages et après 45 minutes de patience je vois mon ami arriver en Taxi, tout souriant…
Enfin…

descarga

(Calins, rires, embrassades, roulage de pelles, les retrouvailles sont forcément très émouvantes…)

Ce qui me surprend le plus après la chaleur et l’humidité mexicaine c’est l’évolution de mon ami dans la langue de Cervantes. Je l’ai laissé il y a un mois un demi au statut de débutant et je découvre ses progrès spectaculaire lors de notre première interection avec une policière Mexicaine. « Bla Bla bla… » Je ne comprend pas un mot de ce qui est dit lors de cette courte discussion mais notre chemin demandé, nous nous dirigeons vers le premier bus qui nous amènera à  Playa Del Carmen pour finalement rejoindre Tulum 1 heure après. Je suis heureux d’entendre que tout va bien pour mon pote, il me raconte ses aventures, ses rencontres, ses désillusions, ses joies. C’est vrai qu’en un mois et demi il en a vu du pays.  J’écoute attentivement ses histoires en faisant attention à ne pas m’endormir. Le voyage à été long et fatiguant. J’osais espérer pouvoir m’assoupir un peu dans le bus entre Playa Del Carmen et Tulum malheureusement, un petit lutin du nom de (???) en a décidé autrement. Mes cheveux, ma barbe tout y passe, il passe entre nos jambe, au dessus de nos têtes, une vraie terreur et impossible à arrêter. C’est finalement avec l’aide de Lucrecia, une Italienne de passage à Tulum, que le démon décide de se calmer.50496

Une heure après nous voici à Tulum, je pose enfin mon sac tout en pensant que je vais le trimballer pendant 6 mois, mais l’heure n’est pas aux plaintes.  Je m’installe dans cette chambre de Backpacker et rencontre Takashi, notre co-voyageur pour la semaine à venir. Takashi est une rencontre de Thomas lors de son séjour en Australie. Il est venu étudier au Mexique pendant 6 mois pour apprendre l’espagnol. Les présentations faites, je ne rêve que d’une chose, un bon repas et une bière bien fraîche. Nous nous rendons alors dans un petit restaurant dans les rues de Tulum ou je déguste mes premiers Tacos. Délicieux.  Malheureusement, mon espagnol n’est pas encore au point ou plutot il est au point mort, alors c’est en anglais que nous communiquons.  Je ferme les yeux une première fois au restaurant et la fatique me rattrapant, je ne suis pas sur de me souvenir du chemin retour. Il est supposé être 5 heures du matin en Europe, la chaleur, le décalage horaire ont raisons de moi, je m’excuse auprès de mes compères et je vais me jeter dans les bras de morphée. Il était temps.

zzzz_trans

Chiapas : Tambien es Magia

28/08/2014

Commencer un trip tout seul est toujours spécial, mais quand on arrive dans une ville comme San Cristobal de las Casas on ne peut que s’y sentir bien. C’est le genre d’endroit cosmopolite, plutôt hippie où les gens prennent deux nuits puis une semaine puis se trouve un appart et reste là-bas. J’ai rencontré beaucoup de gens avec ce genre d’histoire là-bas. Ça a été un peu mon cas sur une plus petite échelle. J’ai réservé deux nuits et j’en suis resté cinq. Dans la ville, à part les couleurs des façades, les nombreuses églises colorées, on voit une ville extrêmement vivante et musicale. Le busking ici est monnaie courante, j’ai même pu faire mon premier bœuf avec deux espagnoles dans la rue. Un petit aperçu de mon église préféré de la ville.

6626048

Pendant ce séjour, j’ai fait une petite excursion pour aller voir le canyon de sumidero. Cascade naturelle, crocodiles, des deux côtés du canyon les montagnes atteignent plus de mille mètres de haut ça donne plutôt le vertige.

 

7176064         7896256

Je me suis ensuite dirigé vers Palenque pour aller voir ces fameuses ruines mayas considérées comme les plus belles du pays. Arrivé à Palenque, suivant les conseils du routard et des voyageurs je suis allé me poser dans un endroit nommé «  El panchan » où voyageurs de tout pays se retrouve dans la jungle plutôt profonde et dense où l’on vit dans des cabanes plutôt basiques. Les cafards ici sont tellement gros qu’ils sont appelée «  skateboard ». Et ici qui je vois ?….l’improbable du plus improbable…Keny arkana ! Pour les sceptiques voici la photo. Qu’elle soit aimé ou détesté ça fait quand même bizarre de voir quelqu’un comme ça ici.

jungle-palace-1                 IMG_0209

Le premier jour je suis parti voir une cascade jolie pour sa hauteur mais plutôt décevante pour la couleur de l’eau et pour le temps qu’on y est resté. Par contre on est ensuite allé voir les cascades de « Agua azul » et là c’était vraiment magnifique. Pas de chance 30 minutes après notre arrivé on s’est pris une averse de grêles mais j’ai pris quelques photos quand le soleil était encore là et on peut voir le bleu turquoise de ces cascades.

8136320                        8652416

Avant la visite des ruines j’ai pu faire un Trek dans la jungle avec un guide et un français que j’ai rencontré. Ce genre de trek où on passe plus de 4h à monter et descendre dans la jungle avec une machette pour se frayer un passage, où on a marché seulement sur des feuilles et branches cassées et non sur des chemins. On a pu observer de nombreux oiseaux, plantes médicinales des indigènes et des cascades naturelles formées sur des racines pétrifiées par le temps qui sont devenus des roches. En sortant de la jungle on arrive sur les fameuses ruines à la hauteur de mes attentes. Plus de charmes que celle de de Teotihuacan.

20140825_105012     20140825_143919

______________________________________________________________________________________________________

Real de Catorce / Puerto Vallerta

19/08/2014

dscn5012

Pour les photos c’est par ici

Après notre belle excursion dans la Huesteca, on s’est dirigé vers le désert dans un village nommé Real de Catorce. Ce petit village est perché à 2800 mètres donc autant dire que pour un désert le soir il faisait plutôt frais. Après une belle mission en bus pour y arriver, on a dû traverser un tunnel sur 3km ou il y avait à peu près 50 cm de chaque côté entre le bus et la roche. Autant dire qu’il ne faut pas être claustrophobe pour passer ce tunnel. Pendant ces trois jours la bas, on a fait une balade à cheval (hé oui c’était ma première fois) mais après 10 minutes de stress on se sent bien sur le cheval à part quand il galope…On a pu aller voir un village fantôme, des mines d’argent et cette vue du village plutôt sympathique:

DSCN4968

Le lendemain on est parti en excursion sur le toit d’une jeep avec une demi-heure pour descendre de la montagne avec le vide à côté sachant qu’on était sur le toit de la jeep sans aucune protection…. Bienvenue dans les terres profondes du Mexique ! Bref on arrive sur la plaine où là il fait beaucoup plus chaud et où est parti à la recherche du peyotl…

Mais c’est quoi le Peyotl????? 

DSCN5007

Après le désert, direction Puerto Vallerta pour aller voir les fameuses Islas Marietas ! Après deux petites journées bien reposante et après avoir profiter des plages aux alentours on se motive pour voir la fameuse playa escondida (plage cachée). Malgré le grand nombre de touriste qui gâchait un peu la chose, la plage en question est vraiment magnifique. Mais contrairement à ce qu’on peut croire c’est SUPER dangereux d’y accéder. On a vu des gens revenir en pleur et en sang…donc ça ne mettait pas en confiance pour y accéder. En gros l’accès se fait par une grotte qui nous aspire avec le courant. Et suivant le courant, la météo ou la taille des vagues ça peut devenir très vite dangereux. En gros on peut se retrouver la tête sous l’eau dans une grotte sans savoir quand on va respirer et avec des chances de se faire plaquer sur des rochers plutôt piquant. Donc en gros le mot d’ordre est d’y aller quand la mer est calme, nager vite et mettre les mains en l’air en cas de vague… Etant donné que nous étions sur la plage les photos ne rendent pas comme les photos d’internet. Du coup à gauche voici ce qu’on peut voir d’en haut (là ou on avait pas accès) et à droite une photo que l’on a prise sue la plage

islas-marietas-playa-oculta  DSCN5175

Pour la petite histoire cette plage ne s’est pas créé par la nature mais par …une bombe qui a explosé. En fait les mexicains avait une base militaire dans les islas marietas et a force de faire des essais de bombes, ça a créé cette plage qui est devenu un des endroit les plus prisées par les touristes du monde…

dscn5109

 

                                                                                                                                                                                                                                                                  

La Huesteca

13/08/2014

Voici le lien direct vers les photos

Avant de partir pour le trip, j’ai fait une dernière sortie dans un petit village proche de Mexico qui vaut vraiment le détour. Le village s’appelle Tepotzlan et après un repas au marché vraiment très bon (Quesadillas à base de maïs bleu), on a gravi une montagne pendant 1H de gros dénivelé. D’après les locaux c’était 45 minutes mais on a mis plus d’une heure à monter ça et c’était très sportif. A l’arrivée le résultat est là, une pyramide maya vraiment belle et une vue à couper le souffle. Voici à gauche la vue du village de la montagne et à droite la vue d’en haut de la montagne sur le village.

DSCN5627    DSCN5664

Ensuite, direction la Huesteca, une province mexicaine très peu touristique ( non inscrite sur le routard ni le lonely planet), Après 5 h de bus pour rejoindre San luis Potosi, puis 7h en voiture de location on arrive enfin dans ce petit village nommé Xiticla. Ici, on ne rencontre aucun touriste étranger, seulement des mexicains. Ici, personne ne veux te vendre toute sorte de chose et les prix sont divisé par deux (on mangeait pour 3-5€ en moyenne) . On a visité les jardins suspendus bordée d’une rivière d’eau turquoise.

dscn4900

 

Le lendemain, réveil à 4h30 pour une grosse journée. On a commencé par se percher en haut d’une montagne pour voir plus d’un millions d’oiseaux décollés en même temps. Ensuite on a passé la journée dans un canoe toujours sur une rivière en eau turquoise ou a à atteint une cascade nommée Tamul ( la plus impressionnante de la Huesteca) . On a aussi pu voir un trou d’eau vraiment magnifique.

 

DSCN4798    dscn4828

Le canoë au Mexique est un poil différent de chez nous : On est a 14 par canoë , seul les « monos » de devant et derrière rame régulièrement et le reste des touristes se contentent de contempler le paysage la plupart du temps. Aussi c’est la première fois que je fais du canoë ou le parcours consiste a remonter la rivière (même les rapides) puis tout redescendre.

 

dscn4794

                                                                                                                                                                                                                                                                 

Mexico DF et ses alentours

30/07/2014

Au retour d’Acapulco j’ai passé exclusivement ma deuxième semaine à Mexico city et ses alentours.

J’ai pu visiter le centre historique avec le «  zocalo » qui est une des trois plus grandes places au monde avec celles de Moscou et Pekin. On peut voir une immense cathédrale qui surplombe la place avec sur un des côtés le palais présidentiel. On a pu visiter les deux qui sont deux monuments très impressionnant.

Cathédrale du centre de mexico DF

Dans mexico city, j’ai pu voir la place Garibaldi qui est plus connu pour « ses mariachis » qui sont les chanteurs mexicains comme on les imagine dans les clichés. J’ai fait le musée de la tequila où j’ai pu avoir une dégustation gratuite de mezcal et tequila. J’ai préféré le mezcal mais les tequilas ici sont bien meilleures que la « San José » de chez nous.

J’ai également visité pas mal de quartier sympas dont un où j’ai pu voir «  la casa azul » qui était la maison d’une peintre mexicaine très connu du nom de Frida Kahlo. Toujours dans les musées j’ai pu voir le musée d’anthropologie de mexico qui raconte toutes l’histoire du Mexique, de tous ses peuples qui ont vécu avant dans le détail. Résultat 5 h de musée et un gros mal de crane et on a du faire seulement la moitié…mais c’était quand même intéressant.

Le meilleur que j’ai fait reste « les pyramides de Tehotihucan » qui  est un des plus grands sites archéologiques mayas du Mexique et le plus proche de mexico. Ici, j’ai vu mes premiers paysages magnifiques et quelque chose de très culturel. Les photos parlent d’elle-même. J’ai pu voir aussi la Fameuse  » Danse du volador« .

 

Il me reste 3 jours sur mexico city et Je pense aller voir un match de catch avant de partir de mexico sous les conseils avisés d’une amie qui en revient !  Ensuite je pars en trip de deux semaines avec deux amis français chez qui je suis actuellement. On va faire le nord du Mexique et ce que je risque de voir risquent d’être plutôt magnifique d’après les photos. Je les posterais à mon retour. Je rentre le 17 Août de ce trip et je démarre le trip en solo le 19 Août (je ne voulais pas être seul pour mon anniversaire…) et je commence par San Cristobal de las casas dans le Chiapas.

 

 dscn5614

                                                                                                                                                                                                                                                                 

Entre Acapulco et Mexico DF

Ma première semaine fut mêlé entre un week-end à Acapulco et la visite de Mexico City

Le week-end à Acapulco fut plutôt reposant. Entre farniente à la piscine et à la plage à boire des cocktails à base de tequilas et des soirées tranquilles à se faire des bons restaus locaux, j’en ai profité pour me remettre doucement de mon décalage horaire et de commencer à savourer les vacances !

On était dans un hôtel plutôt luxueux (trop à mon gout) qui s’appelait Fiesta Americana mais qui nous offrait une vue panoramique sur Acapulco et c’était vraiment beau.

Vue de la chambre

Vue de la chambre

On s’est fait une soirée à regarder des plongeurs sauter de falaises de 35 mètres (en tête / salto avant ou arrière) et à la nuit tombée ils plongeaient avec des flambeaux. C’est clairement la chose la plus intéressante que j’ai faite à Acapulco. Car cela reste malgré tout une station balnéaire très touristique pour les gens qui aime bien les boites et  où tout le monde veut tout te vendre ce qui devient un peu épuisant à la longue.  La plage quant à elle était magnifique, l’eau de la mer et de la piscine à 30 °C du coup on prenait des douches pour se rafraîchir.

Plage

Plage

Au retour, on s’est arrêté à Tuxco, village construit sur une montagne, spécialisé dans la fabrique d’argent et très pittoresque. J’ai beaucoup aimé ce village qui montre un coté beaucoup plus typique et historique du Mexique par rapport à Acapulco. Toutes les rues sont pavées, la cathédrale du centre est magnifique et impressionnante et on voit des coccinelles partout (la voiture). Tous les taxis roulent avec ça et avec les moyens du bord c’est-à-dire pas de ceinture, pas de compteur de vitesse et pas de siège à l’avant ! On s’y est juste arrêté manger un bout mais cet endroit vaut vraiment le détour !

Taxis coccinelle de rigueur à Tuxco

Taxis coccinelle de rigueur à Tuxco

Je prévois maintenant de rester sur Mexico city pour quelque temps (au moins une dizaine de jours) pour me poser, visiter bien la ville et les alentours, et commencer à voir pour m’acheter une guitare. Je vais aussi changer d’endroit où dormir à partir de dimanche et je vais en profiter pour planifier aussi mon mois d’Août qui va être chargé. Pour l’instant je prévois de faire deux semaines vers le nord de Mexico et les deux autre semaines dans le Chiapas et aux alentours de Cancun pour finir par récupérer mon cher co-voyageur Charles.

Bien arrivé!

16/07/2014

Déjà la voyage fut un poil stressant étant donné qu’ils m’ont encore décalés mon vol le jour du départ ce qui n’impliquait plus que 1h30 de battement entre mes deux vols ce qui relevait de l’impossible mais par chance mon vol Cancun-Mexico était retardé du coup j’ai pu l’avoir. J’ai une haine infini envers cette p***** de compagnie du nom de XL Airways mais je ferai un article spéciale pour les descendre et m’assurer la pire pub contre eux.

Mes premières impressions de Mexico city sont vus de la route puisqu’un ami de ma copine mexicaine avait la voiture et nous a conduit partout en voiture. Du coup je n’ai pas encore vu de paysage ou de monument ( à part rentrer dans le parlement) mais je peux vous faire partager ce que j’a vu de la route…enfin plutôt ce qui m’a choqué vu d’une banquette arrière de voiture!

– Des mecs à tous les feux rouges viennent te vendre des trucs ( le conducteur ils a pris des chewing gum, et une copine a acheté du sopalin), a la limite c’est cool on n’a plus besoin d’aller a carrefour on peut  faire nos courses aux feux rouges!

– Ensuite concernant la qualité de leur conduite…c’était une catastrophe…car on a failli mourir a peu près 10 fois mais j’étais le seul a avoir peur…Au passage le mec qui conduisait était gravement malade et unijambiste et c’est lui qui conduit alors qu’on est 4 dans la voiture bizarre non? Mais le pire reste sa conduite ( qui est la même que les autres mexicains du moins dans mexico city) , il connaissent pas les clignotant même avec beaucoup de traffic et en changeant de voie à 90km/h ce qui implique beaucoup de queue de poissions, des klaxons, des freinages d’urgences ….et surtout dans les carrefours ils ne ralentissent pas pour voir si quelqu’un arrive…ils klaxonnent et ils passent a la même vitesse!!!Je serai curieux de voir le résultat si 2 personnes font ça en même temps !

A part ça c’était super, on prend quand même une grosse claque sur leur culture, les gens, leur espagnol incompréhensible ( qui est pour l’instant ma grosse barrière) , l’architecture etc… et c’est ça qui est bon! Du coup j’ai pu faire un musée dans le parlement qui parlait de l’arrivée des espagnols sur leur continent et comment ils ont établis leur lois, j’ai mangé des tacos, bu leurs bières locales et demain je pars à acapulco pour trois jours avec les deux copines mexicaines et un pote japonais qu’on avait rencontré en australie!!!

Poster un commentaire

Laisser un commentaire

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.