Cusco : And the dream came true!


Pour les photos c’est par ici

RETOUR SUR LE SITE, un mois passé sans donner de nouvelles (SORRY !!!) mais beaucoup de choses ce sont passés à Cusco et les énumérer serait un boulot monstre, je vais tout de même essayer de ressortir le plus croustillant.

Nous avons emménager le 6 décembre, dans cette maison, un joli jardin ou nous pensions pouvoir déjeuner chaque matin, malheureusement nous sommes tombés sur la saison des pluies, ce qui nous a permis de voir que la maison n’était pas des plus étanches, le patio-véranda n’était qu’en fait une passoire, bref, nous avons pu remarquer assez rapidement les défauts de l’habitation, douche pas spécialement chaude ce qui n’aurait pas été un problème si il ne faisait pas si froid dans cette maison, non équipée de chauffage, plancher qui s’enfonce. Voici pour les détails un peu embêtant, ce lieu de vie nous a quand même permis de fêter noël, de recevoir nos amis et de répéter chaque jour notre musique.
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Notre Co locatrice Camille nous a rejoints quelques jours après, le trio étant formés, nous avons commencé à chercher du travail dans les bars de la ville, chose assez rapide, Camille fut engagé dans le bar ou nous nous produisions le dimanche et lundi.
En cherchant et en faisant la tournée des bars nous avons réussi à être programmés presque tous les soirs de la semaine, une véritable vie d’artiste comme nous la voulions. Certaines soirées ont été enflammées d’autres plus ennuyeuses mais nous réalisions notre passion. L’énergie que les gens ont réussie à nous transmettre ne faisait que rendre ce rêve plus agréable encore. Et de voir le nom de notre groupe affiché sur les flyers et les devantures des bars nous permettait de voir que notre rêve se réalisait enfin!

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Le nouvel an à Cusco fut merveilleux, toute la cité s’est dirigée sur la place principale pour changer d’année, feu d’artifice, danses, photos, cris, chants tout était réunis pour que la fête soit mémorable. Nous avons aussi eu la chance de rencontrer des personnes avec qui nous avons beaucoup rit, partager nos expériences de voyage et autre.
Nous posterons au fur et à mesure différentes vidéos de concert. J’en profite pour remercier Hugo et Shani, deux français que nous avions rencontrés à Huaraz pour leurs soutiens lors des concerts, puis le travail d’Hugo sur les différentes vidéos et photos prises. Merci aussi à Jo et Léo pour leurs passions de la musique Française, merci de m’avoir rendu fier de la musique de mon pays lors de vos chansons. Merci aussi à Charles le Belge et Océane aussi pour leurs soirées techno et Victor l’espagnol pour sa gentillesse lors des concerts dans son bar. Nous avons rencontrés beaucoup de personnes grâce à la musique, encore une fois nous sommes fier que cet art rassemble les gens, et d’autant plus fier que nous participions aujourd’hui à ce que cela continue.

Pour voir un petit extrait de nos concert c’est par ici 

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Au bout d’un mois de pluie et de froid autant dire que l’envie de rejoindre les côtes, le soleil, la jungle devient de plus en plus urgente. Ici il pleut tous les jours, au moins 5 à 6 heures par jours, chaque rayon de soleil est donc à savourer, et puis l’envie de repartir sur la route commence à se faire sentir chez moi-même et mes compagnons. Nous décidons donc de partir avec Camille voir le Macchu Picchu, merveille du monde, malheureusement, le temps en a décidé autrement, pluie plus vent, mais quelle spectacle, quelle beauté, c’est grand, majestueux, magique.
Le trajet pour y accéder et essayer de ne pas se ruiner est aussi atypique, nous sommes partis de Cusco afin de nous rendre à une centrale Hydroélectrique, il faut ensuite marcher deux heures à côté d’un chemin de fer afin d’arriver au village d’Agua Calientes ; réveil le lendemain à 4h30 pour gravir les marches qui nous mènent à l’entrée du village du Machu Picchu. Nous avons décidé d’escalader la montagne afin d’avoir une vue totale des ruines mais le brouillard ne s’est pas dissipé. Encore une fois, malgré le mauvais temps, je crois que c’est l’endroit le plus stupéfiant que j’ai pu voir, on se croirait dans un autre monde, encore une fois, le paradis est bien sur terre, nous devons seulement ouvrir les yeux.
Thomas parti sur la Paz en Bolivie, une fois de plus, je ne traverserai pas la frontière avec mon camarade, ça devient même un petit jeu entre nous. Je laisse Camille qui se dirige vers la ville d’Arequipa au sud de Cusco et prend un bus pour Copacabana. Dans le bus m’emmenant au lac Titicaca, je ne cesse de penser que nous sommes tous trois sur la route, à des endroits différents. C’est assez curieux et en même temps quel plaisir de jouir de sa liberté, peut-être est-ce ça le bonheur, décider de ce que l’on veut, quand on le veut et accessoirement où on le veut.

J’arrive à Puno le matin, très tôt. 160, c’est certainement le poids de la Mamita qui m’écrase toute la nuit contre la fenêtre du bus, mais bon, quelle joie de se retrouver sur la route. De Puno, direction la frontière puis Copacabana, j’arrive à temps pour faire une lessive et embarquer sur le lac Titicaca direction l’isla del sol. Je passe la nuit la bas, me reconnectant avec la nature, les paysages, les éléments, ce qui me manquait énormément après un mois en ville. Nouvelle coutume, nouvelles cultures, nouveau peuple, les Boliviens semblent moins attirés par l’argent que pouvait l’être les péruviens qui au final nous considèrent comme des portes monnaies ambulants. Assez décevant d’un pays aussi merveilleux. Quoi qu’il en soit, ici les gens ont le sourire et sont très accueillant. Je repars le lendemain pour me diriger sur La Paz rejoindre mon compagnon.

L’arrivée, la route jusqu’à la Paz est un véritable spectacle, nous seulement parce qu’on longe le Lac Titicaca mais que nous le traversons aussi sur une barque, d’un côté le bus, les passagers de l’autre. L’arrivée à la ville est aussi un spectacle, moins amusant, embouteillage, route plein de trous et de nids de poule ou plutôt, des trous avec une route autour, j’arrive à 21h, il pleut, de toute façon il pleut tout le temps, on commence à s’habituer. Malheureusement, mon Karma me jouant encore des tours, je passe une heure et demie sous la pluie avec mes bagages et guitare afin de trouver un hôtel dans mes prix, tous affichant complets. N’ayant pas pu communiquer avec Thomas avant par manque d’internet, j’apprendrai le lendemain qu’il se trouvait à quelques rues de mon auberge.
Ça fait plaisir de retrouver mon ami, de redécouvrir une nouvelle ville avec lui. La Paz n’est pas particulièrement jolie mais on va quand même rester un peu ici afin de se faire une autre opinion.
Les rues ne sont pas très belles, je ne parle pas de la pollution car ça reviendrait à répéter ce que nous écrivons depuis le début de notre voyage, les villes…sont dégueulasses, la poubelle, c’est la rue. Je suis encore surpris de la gentillesse des Boliviens après deux mois passés au Pérou, quel bonheur, la vie n’est pas chère, la bouffe est plutôt bonne, ce qui me surprend également.
Nouvelle ville, nouveau pays, on se pare de nos guitares pour aller tâter un peu la rue et les habitants et encore une fois bonne surprise, ça marche, les gens nous gratifient, assez facilement, ils écoutent, nous parlent, la police ne nous vire pas, ce qui est une bonne chose. Nous passons une heure à jouer ce qui nous permet de payer notre hôtel cette nuit. Merci la musique.
J’écris dans la chambre d’hôtel, il a fait chaud aujourd’hui, La Paz avec le soleil paraît plus agréable, nous continuons notre aventure…Le site reprend de l’activité.
J’en profite pour remercier les gens qui nous suivent, ceux qui commentent (c’est super important pour nous), ceux qui partagent…Une belle histoire se crée autour de ce projet Buskavida et nous sommes fiers de voir que beaucoup de personnes y adhèrent. Encore merci… !

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