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Cusco : And the dream came true!


Pour les photos c’est par ici

RETOUR SUR LE SITE, un mois passé sans donner de nouvelles (SORRY !!!) mais beaucoup de choses ce sont passés à Cusco et les énumérer serait un boulot monstre, je vais tout de même essayer de ressortir le plus croustillant.

Nous avons emménager le 6 décembre, dans cette maison, un joli jardin ou nous pensions pouvoir déjeuner chaque matin, malheureusement nous sommes tombés sur la saison des pluies, ce qui nous a permis de voir que la maison n’était pas des plus étanches, le patio-véranda n’était qu’en fait une passoire, bref, nous avons pu remarquer assez rapidement les défauts de l’habitation, douche pas spécialement chaude ce qui n’aurait pas été un problème si il ne faisait pas si froid dans cette maison, non équipée de chauffage, plancher qui s’enfonce. Voici pour les détails un peu embêtant, ce lieu de vie nous a quand même permis de fêter noël, de recevoir nos amis et de répéter chaque jour notre musique.
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Notre Co locatrice Camille nous a rejoints quelques jours après, le trio étant formés, nous avons commencé à chercher du travail dans les bars de la ville, chose assez rapide, Camille fut engagé dans le bar ou nous nous produisions le dimanche et lundi.
En cherchant et en faisant la tournée des bars nous avons réussi à être programmés presque tous les soirs de la semaine, une véritable vie d’artiste comme nous la voulions. Certaines soirées ont été enflammées d’autres plus ennuyeuses mais nous réalisions notre passion. L’énergie que les gens ont réussie à nous transmettre ne faisait que rendre ce rêve plus agréable encore. Et de voir le nom de notre groupe affiché sur les flyers et les devantures des bars nous permettait de voir que notre rêve se réalisait enfin!

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Le nouvel an à Cusco fut merveilleux, toute la cité s’est dirigée sur la place principale pour changer d’année, feu d’artifice, danses, photos, cris, chants tout était réunis pour que la fête soit mémorable. Nous avons aussi eu la chance de rencontrer des personnes avec qui nous avons beaucoup rit, partager nos expériences de voyage et autre.
Nous posterons au fur et à mesure différentes vidéos de concert. J’en profite pour remercier Hugo et Shani, deux français que nous avions rencontrés à Huaraz pour leurs soutiens lors des concerts, puis le travail d’Hugo sur les différentes vidéos et photos prises. Merci aussi à Jo et Léo pour leurs passions de la musique Française, merci de m’avoir rendu fier de la musique de mon pays lors de vos chansons. Merci aussi à Charles le Belge et Océane aussi pour leurs soirées techno et Victor l’espagnol pour sa gentillesse lors des concerts dans son bar. Nous avons rencontrés beaucoup de personnes grâce à la musique, encore une fois nous sommes fier que cet art rassemble les gens, et d’autant plus fier que nous participions aujourd’hui à ce que cela continue.

Pour voir un petit extrait de nos concert c’est par ici 

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Au bout d’un mois de pluie et de froid autant dire que l’envie de rejoindre les côtes, le soleil, la jungle devient de plus en plus urgente. Ici il pleut tous les jours, au moins 5 à 6 heures par jours, chaque rayon de soleil est donc à savourer, et puis l’envie de repartir sur la route commence à se faire sentir chez moi-même et mes compagnons. Nous décidons donc de partir avec Camille voir le Macchu Picchu, merveille du monde, malheureusement, le temps en a décidé autrement, pluie plus vent, mais quelle spectacle, quelle beauté, c’est grand, majestueux, magique.
Le trajet pour y accéder et essayer de ne pas se ruiner est aussi atypique, nous sommes partis de Cusco afin de nous rendre à une centrale Hydroélectrique, il faut ensuite marcher deux heures à côté d’un chemin de fer afin d’arriver au village d’Agua Calientes ; réveil le lendemain à 4h30 pour gravir les marches qui nous mènent à l’entrée du village du Machu Picchu. Nous avons décidé d’escalader la montagne afin d’avoir une vue totale des ruines mais le brouillard ne s’est pas dissipé. Encore une fois, malgré le mauvais temps, je crois que c’est l’endroit le plus stupéfiant que j’ai pu voir, on se croirait dans un autre monde, encore une fois, le paradis est bien sur terre, nous devons seulement ouvrir les yeux.
Thomas parti sur la Paz en Bolivie, une fois de plus, je ne traverserai pas la frontière avec mon camarade, ça devient même un petit jeu entre nous. Je laisse Camille qui se dirige vers la ville d’Arequipa au sud de Cusco et prend un bus pour Copacabana. Dans le bus m’emmenant au lac Titicaca, je ne cesse de penser que nous sommes tous trois sur la route, à des endroits différents. C’est assez curieux et en même temps quel plaisir de jouir de sa liberté, peut-être est-ce ça le bonheur, décider de ce que l’on veut, quand on le veut et accessoirement où on le veut.

J’arrive à Puno le matin, très tôt. 160, c’est certainement le poids de la Mamita qui m’écrase toute la nuit contre la fenêtre du bus, mais bon, quelle joie de se retrouver sur la route. De Puno, direction la frontière puis Copacabana, j’arrive à temps pour faire une lessive et embarquer sur le lac Titicaca direction l’isla del sol. Je passe la nuit la bas, me reconnectant avec la nature, les paysages, les éléments, ce qui me manquait énormément après un mois en ville. Nouvelle coutume, nouvelles cultures, nouveau peuple, les Boliviens semblent moins attirés par l’argent que pouvait l’être les péruviens qui au final nous considèrent comme des portes monnaies ambulants. Assez décevant d’un pays aussi merveilleux. Quoi qu’il en soit, ici les gens ont le sourire et sont très accueillant. Je repars le lendemain pour me diriger sur La Paz rejoindre mon compagnon.

L’arrivée, la route jusqu’à la Paz est un véritable spectacle, nous seulement parce qu’on longe le Lac Titicaca mais que nous le traversons aussi sur une barque, d’un côté le bus, les passagers de l’autre. L’arrivée à la ville est aussi un spectacle, moins amusant, embouteillage, route plein de trous et de nids de poule ou plutôt, des trous avec une route autour, j’arrive à 21h, il pleut, de toute façon il pleut tout le temps, on commence à s’habituer. Malheureusement, mon Karma me jouant encore des tours, je passe une heure et demie sous la pluie avec mes bagages et guitare afin de trouver un hôtel dans mes prix, tous affichant complets. N’ayant pas pu communiquer avec Thomas avant par manque d’internet, j’apprendrai le lendemain qu’il se trouvait à quelques rues de mon auberge.
Ça fait plaisir de retrouver mon ami, de redécouvrir une nouvelle ville avec lui. La Paz n’est pas particulièrement jolie mais on va quand même rester un peu ici afin de se faire une autre opinion.
Les rues ne sont pas très belles, je ne parle pas de la pollution car ça reviendrait à répéter ce que nous écrivons depuis le début de notre voyage, les villes…sont dégueulasses, la poubelle, c’est la rue. Je suis encore surpris de la gentillesse des Boliviens après deux mois passés au Pérou, quel bonheur, la vie n’est pas chère, la bouffe est plutôt bonne, ce qui me surprend également.
Nouvelle ville, nouveau pays, on se pare de nos guitares pour aller tâter un peu la rue et les habitants et encore une fois bonne surprise, ça marche, les gens nous gratifient, assez facilement, ils écoutent, nous parlent, la police ne nous vire pas, ce qui est une bonne chose. Nous passons une heure à jouer ce qui nous permet de payer notre hôtel cette nuit. Merci la musique.
J’écris dans la chambre d’hôtel, il a fait chaud aujourd’hui, La Paz avec le soleil paraît plus agréable, nous continuons notre aventure…Le site reprend de l’activité.
J’en profite pour remercier les gens qui nous suivent, ceux qui commentent (c’est super important pour nous), ceux qui partagent…Une belle histoire se crée autour de ce projet Buskavida et nous sommes fiers de voir que beaucoup de personnes y adhèrent. Encore merci… !

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Le Perou: Pays de tout les climats et paysages !


6 heures du matin, réveil difficile, bien qu’on ne se lève jamais tard, le fait d’entendre un réveil est plus que désagréable. Quel plaisir y a t’il de se faire BipBiper le matin. Bref, L’envie de rejoindre les montagnes et commencer notre Trek nous motive. Après un bon petit déjeuner nous partons pour la ville de Yungay, première étape avant de rejoindre le village Vaqueria situé dans les montagnes. Nous arrivons en retard pour prendre le collectivo, ce qui nous fait attendre quelques heures, juste le temps idéal pour se faire alpaguer par un témoin de Jehovah, une heure et demi de sermon et d’explication biblique et religieuse. Quel bonheur! Heureusement l’individu est Américain, ce qui me permet de lui expliquer ma vision des choses. Bref, les discours sur l’évolution, l’existence d’un dieu, les prophéties accomplies terminés, nous montons dans le bus nous amenant à notre prochaine destination, 4 heures de route dans les montagnes. Nous ne sommes plus des pigeons mais du bétail, nous nous retrouvons à 26 dans un bus prévu pour, grand maximum 15, le voyage va être long. Encore plus long lorsque le bus commence a fair des siennes et que nous nous retrouvons a pousser le collectivo, par les 26 personnes, ça aurait été trop beau, non seulement Camille, deux péruviens et moi, les autres ne se décidant pas a faire le moindre effort. Une fois, deux fois nous poussons le bus avant d’arriver au bourg de Vaqueria. C’est par ici nous indique une vieille dame, nos sacs et notre couleur de peau ne passe pas inaperçu, on est pas ici pour faire du shopping mais bien le trek.

Je ne vais pas raconter ce qu’il a pu se passer pendant ces 4 jours, un peu dur à expliquer. Les photos parleront d’elles mêmes. Ce que je peux dire c’est que nous avons eu la chance de voir des glaciers, des plaines, des montagnes, un désert, des lacs, des forêts, des rivières pendant le trek. Nous avons été accompagné par les chevaux, les ânes, les chevaux, les cadavres d’animaux. Nous avons marché plus de 40 kms, montés jusqu’a 4750 mètres, entre 5 à 7 heures en moyenne par jour. Nous avons subi la grêle, la pluie, le froid, la chaleur, pour finalement arrivé le matin du 4eme jour au village de Cochabamba…

Pour toutes les photos c’est par ici.

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****Il y a quelque chose qui me déçoit énormément au Perou, c’est un pays gâté par la nature, il y a des deserts, la forêt tropicale, l’océan, les montagnes, la cordillère des andes, c’est un pays qui est magnifique, nous voyons des choses merveilleuses jours après jours. Tout est extraordinaire, grand, majestueux, les couleurs, le climat, il y a tout dans ce pays. Malheureusement, je vois aussi jour après jour que les gens ne cessent de polluer cette terre, durant le voyage pour Vaqueria, les Péruviens n’hésitent pas à jeter leurs verres, bouteilles plastiques par les fenêtres, il n’y a aucune conscience de l’écologie ici, aucune conscience de la terre, de la Pachamama. Dans le nord du pays, le desert n’est qu’un grand amas de plastiques, tout est jeté, rien n’est recyclé, ils distribuent des sacs plastiques pour n’importe quoi, vous achetez une pomme ils vous l’imballent des fois même deux fois. C’est triste de voir à quelle point la nature est belle ici et que l’humain s’acharne à l’empêcher de respirer, vous ne pouvez pas marcher plus de 5 mètres sans tomber sur la preuve d’un passage de pollueur. Ca en devient même énervant lorsqu’ils ne comprennent pas pourquoi vous ne voulez pas de leurs sacs en plastiques lorsque vous n’achetez qu’un dentifrice. Bref, ici la pollution, le plastique règnent en maître, nous faisons notre maximum pour élever les consciences lors de notre voyage en partageant nos histoires, notre vision du monde, d’expliquer que le paradis est bien l’endroit ou nous vivons et pas une utopie, un monde dans les nuages, mais on ne peut changer le monde, on essaye seulement de le rendre meilleur…(Prend ça, toi, le témoin de Jéhovah…Défaitiste va…!!!) ****

Epuisé, nous restons, deux jours à Huaraz afin de nous reposer, les nuits dans la tente n’ont pas été très agréable, nous n’étions pas forcément équipé pour dormir à une telle altitude. Le vendredi matin nous décidons, presque sur un coup de tête, de partir pour Lima, rejoindre la capitale Péruvienne.

Je ne m’attarderais pas non plus sur la ville de Lima, qui n’a pour moi aucun intérêt, c’est une grande ville, McDo, KFC et Burger king règnent dans le quartier de Miraflores. Les hôtels sont chers, bruit incessant, ville donc pollution. bref je ne trouve aucune importance à rester ici. Je visite le front de mer, un peu la ville, il y a quelques bars, cafés sympas, mais bon je décide de partir pour la ville d’Ica et l’oasis de Huacachina plus au sud. Ayant laissé Camille la veille qui a pris une autre direction, je suis seul maître a bord. C’est parti, direction le désert, le sable, la chaleur, le sandboard et les Buggys.

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Je retrouve une fois de plus dans l’oasis mes compères motards, Matthieu et Paméla avec qui je passe mon séjour à Huacachina, il me raconte leurs dernières aventures, leurs problèmes avec la moto, les galères pour la réparer, obtenir les pièces. Ca fait déja 3 fois que nous nous retrouvons sur la route, ce couple est trè agréable et je m’amuse bien avec eux, c’est plaisant. On passe 3 jours, montons en haut des dunes, on se prélasse un peu en regardant les gens faire du sandboard sur les montagnes ensablés.

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Huacachina

C’est aussi la date anniversaire de mon troisième mois ici en Amérique du sud, je me rend compte aussi que cela fait un mois que je voyage pratiquement tout seul, Thomas de son côté est toujours au Perou, dans la ville d’Arequipa plus au sud. On décide après plusieurs heures de réflexions de se rendre tout les deux à Cusco, je continuerai mon péripe au sud du Pérou plus tard, j’ai bien envie de retrouver mon compagnon, rejouer de la musique, bref continuer notre aventure tout les deux. Je prends un bus de nuit pour Cusco, 16 heures, assis à côté des toilettes, quelle joie de se faire réveiller toutes la nuit par l’odeur d’urine.
Finalement, j’arrive à 7 heures du matin à destination, j’évite les Taxis et leurs demandes harassantes, trouve un cyber pour me connecter et essayer de trouver mon camarade dans la ville.
Je le retrouve dans un Backpaker au centre ville. Nous voici réunis, il y a énormément de choses à se raconter, un mois de voyage, c’est 1 an d’une vie normale.

Notre projet dorénavant est de rester sur Cusco, 1 mois voir plus, afin de se prendre un appartement, trouver des bars,restaurants pour pouvoir jouer de la musique, bref, stopper un peu le voyage et déballer nos affaires. Trouver peut être un travail afin de renflouer les caisses et vivre dans la belle ville du Macchu Picchu.

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Cajamarca/Huanchaco/Huaraz

Je quitte Chachapoyas, belle ville des montagnes pour me rendre a Cajamarca, je ne savais pas que j’allais vivre un des mes  » plus beaux voyages ».
Je ne vais pas m’eterniser sur le gros degueulasse qui me gueule dessus lorsque je lui reponds que je ne parle pas « le bourre Peruvien ». Bref, ce voyage sera un des plus durs a subir, il fait froid, film sur la seconde guerre mondiale en noir et blanc, en Espagnol, bref, je sens que je ne vais pas m’endormir tout de suite. C’etait sans compter sur ma voisine qui, certainement, de par sa forte corpulence se permet d’envahir mon espace vital, ma bulle, ma forteresse, je me retrouve ecrase sur la vitre, sur le rideau, ou certainement quelqu’un a du, par une nuit d’ivresse, le confondre avec un mouchoir. Jusqu’ici tout allait bien au final, je commencais meme a m’endormir lorsque ma voisine, decidement sans gene, s’est permis de regarder des videos sur son telephone, son a fond, une sorte de petite fille qui chante…Non qui crie des paroles,  tout ca avec la qualite dolby surround gresillage maximum du telephone, je suis quand meme fascine par deux choses: la premiere, que personne ne lui fasse avaler de force son telephone qui embete tout le bus, la seconde qu’elle arrive a s’endormir. Moi qui manquais de tendresse feminine, je me retrouve au paradis lorsqu’elle pose sa lourde tete sur mon epaule, cool, j’ai peut etre mes chances…! Allez on est pas la pour se plaindre, je m’endors tant bien que mal. Ce n’est que deux heures apres et quelques virages que ma nouvelle cherie repond a une question que je me posais depuis le debut du trajet: Pourquoi diable nous donnent-ils toujours des petits sacs plastiques? Oui, elle degobille son diner…les courbes routieres ont eu raison de son estomac. Elle me demande d’ouvrir la fenêtre afin qu’elle puisse jeter ce qu’elle vient de mettre bas…Il est minuit, encore quelques heures, heureusement pour elle, mes mains ne sont pas assez large pour etrangler son gros cou…

Il doit etre 6 heures du matin lorsque je descends du bus pour respirer l’air vicie de Cajamarca, beaucoup de voiture, de moto-taxi. On m’a donne l’adresse d’un petit hotel, je vais essayer de le trouver… J’aurais certainement du regarder sur un guide ou internet et voir que la population de Cajamarca depasse les 220000 habitants, pour trouver un hotel, ca ne va pas etre facile. Bref, apres 2 heures de marche, a visiter la ville, je me pose dans un hotel respectant mon budget et decide de voir qu’est ce qu’il peut etre fait ici. Il y a les bains Incas, le bois de pierre de Los Frailones, Cumbemayo. Comme a Chachapoyas, tout se fait avec des tours ici, c’est embetant car je deteste ca. Je monte en haut de la ville pour admirer la vue, je visite, fait le marche, m’achete les fromages et produits locaux. Cette ville est jolie, sa place centrale magnifique, les eglises et cathedrale egalement. Mais le soleil, la plage me manque, je suis a quelques heures de la ville de Trujillo, de la plage de Huanchaco, ma prochaine destination, alors je decide de m’en aller le lendemain.

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Je me fais balader pendant deux heures par les locaux pour trouver la station de bus, resultat: je loupe le bus pour Trujillo. Bien decider a aller voir l’ocean, je me jette dans un bus, presque au hasard, me rends dans le prochain village, fait de l’auto stop jusqu’encore au prochain, et chope un bus qui m’emmene jusqu’a ma destination, moins cher mais plus long qu’un trajet regulier, j’arrive de nuit a Trujillo. Je trouve un bus de ville qui m’emmene directement a Huanchaco, il est 22h, ici, il n’y a personne dans les rues, je me trouve quand meme un Backpacker ouvert, servant encore a manger. Douche Chaude, internet, je m’installe et deguste un bon hamburger maison. Rien de mieux que la nourriture pour vous remonter le moral…

 

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Le lendemain matin, je retrouve Camille, que nous avions quitte en Equateur, elle est allee en Bolivie et remonte le Perou pour visiter un peu plus. Je reste une semaine dans le village de Huanchaco, visitant les alentours, j’ai l’impression que depuis le debut du voyage, nous ne faisons que courir sans jamais se poser alors je decide de rester ici, il fait chaud, il y a la plage, l’ocean, les gens sont assez accueillant et je me trouve une auberge sympathique tenue par une Canadienne et un Peruvien. Mes bagages resteront ici un peu de temps…
Je passe mes journees a cuisiner, il y a un four dans l’auberge, ce qui veut dire, gateaux, gratins et quelques kilos a reprendre, je m’essaye aussi a la peche sans grand resultat, regarde les pelicans qui guettent les prises des pecheurs, visite la cite de Chanchan,  les marchés de Trujillo. C’est relaxant ici, je sais que dans quelques jours, je partirai pour la ville de Huaraz afin de faire randonnee, Trek et sports en tout genre…

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Apres etre arrive a saturation de sucre et de bons petits plats, je me rends a Huaraz, ville dans les montagnes, situee a 3000 metres d’altitude, il fait plus froid ici, il y a beaucoup de voitures, de casinos, mais il y a aussi enormement de chose a voir et a faire dans les montagnes.

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Je passe une journee a flaner dans la ville afin de voir ce que je peux tenter, ce qui est accessible. C’est decide, je pars le lendemain pour La Laguna Churup.
Laguna Churup c’est 5-6 heures de marche a 4450 metres d’altitude. La marche est difficile, je crois que c’est la premiere fois que mon corps se retrouve si haut, mes membres sont lourds, ma respiration difficile, je dois m’arreter toute les 5 minutes pour ne pas flancher… Je me remets en question, suis-je fait pour ce genre de challenge? Suis-je prepare? c’est un reel defi que j’impose a ma petite personne. Mon mental est mis a rude epreuve lorsque j’arrive devant une falaise a escalader, il fait froid, la paroi est un peu glissante a cause de l’eau ruisselante mais le cadeau est au bout de cette masse rocheuse, derriere il y a de quoi recompenser mes efforts, je me fais violence, encore un effort, je ne me suis pas tape 3 heures de marche pour abandonner maintenant. Encore un dernier coup de collier et le resultat est la…

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C’est magnifique, il fait chaud, il y a le lac, les montagnes enneigees, les couleurs sont magnifique, j’ai defie la nature et elle me recompense avec ce magnifique paysage…

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C’est decide, je suis assez fort pour braver toutes les defis que m’imposera la Pachamama ici. Je pars pour le lac de Wilcacocha le lendemain rejoins par Camille arrivee a Huaraz la veille, plus tranquille, moins haut.

 

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Puis Pastoruri afin d’aller voir les glaciers.

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Je me prepare physiquement avant un trek dans les montagnes. Le trek de Santa Cruz…4 jours de marche, 45 kms, entre 3800 et 4750 metres d’altitude. Sacs a dos prêts, repas prevus, tente…Nous partons le dimanche matin a l’attaque des cimes…

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Perou: Toujours sur la route, cette fois seul…!

La separation a ete dure, je pars de Loja, il est un peu plus de minuit au terminal. J’ai ce sentiment de fin de vacances d’ete, cette sensation de dimanche soir avant de reprendre le boulot le lendemain. Triste d’avoir vu mon pote partir de son cote, la pluie s’invite pour ajouter un peu plus d’emotion a la scene. Mais l’heure n’est pas a l’asthenie, demain je serai dans un nouveau pays, de nouvelles tetes, nouvelles coutumes, nouveaux paysages…

J’embarque pour le Perou, encore un enieme bus de nuit, dans 5 heures je serai a Huaquillas, je me rends compte que nous n’avons pour l’instant avec Thomas passes aucune frontiere terrestre tout les deux…Je m’endors, difficilement, le bus n’est pas de toute premiere qualite.
5 Heures du matin apres plusieurs reveils durant cette courte nuit, on s’arrete. Pas de frontiere, on est dans un village, certainement Huaquillas, apres quelques minutes d’attente et voyant que le bus ne redemarre pas, je m’en vais demander au chauffeur si je suis bien a la frontiere. Premiere surprise, la frontiere est a 5 kms, il faut que j’y aille par mes propres moyens, seulement il est 5 heures du matin ici, il n’y a pas grand chose aux alentours et j’avoue ne pas me sentir tres en confiance aux abords des frontieres, je prend mes sacs, ma guitare et commence a marcher, apres quelques detours, virages, je me retrouve en face du Grand panneau  » Ecuador » sortie. Ca y’est je suis sur la bonne route, malheureusement se dessine devant moi ce que je pourrais appeler un bon vieux guetto de chez nous, il est 5h30 du matin, je le sens pas trop, on a beau se sentir fort en voyageant, il vaudrait mieux pas que je passe par ici, en tout cas pas a pied, pas tout seul. Un moto taxi me hele et me propose de rejoindre la frontiere pour 5 dollars. Autrement dit un bras, ils connaissent comment ca se passe ici. Je me transforme en beau pigeon et monte dans son caddie. Ma securite vaut bien 5 dollars. Il me fait passer par un chemin en terre, un peu perdu dans la foret et je commence vraiment a flipper, j’aggrippe ma guitare et me tiens pret a sauter si quelque chose se passe, quitte a exploser mon instrument sur la tete de quelques vilains…
Finalement plus de peur que de mal, la fatigue n’aidant pas a etre positif. Bref j’arrive a la frontiere, papiers, tampons, froideur de la douane, je leur renvoie mon plus beau sourire, on sait jamais, ca egaiera peut etre leur « difficile » journee. Pas de bus, oblige de banquer un put#%& de taxi. Je me sens pousser des ailes, peut etre que je roucoule lorsque je parle Espagnol, quoi qu’il en soit, je suis un beau et gros pigeon de 50 kilos. Allez c’est parti..TIENS PRENDS MON FRIC…!! Encore 10 dollars. Arrive a Tumbes, je passe le fait que le taximan souhaite encore m’entuber avec les soles Peruviens et les dollars Equatoriens, je le paye et prend un collectivo pour rejoindre la ville de Mancora, On commence a partir et on ne m’a toujours pas rendu ma monnaie. C’est quoi ce pays? Oblige de gueuler sur le chauffeur pour avoir son change. « Disculpe, olvide…!! » Ouais, c’est ca, t’as surtout reluque mon beau pelage d’oiseau…!!

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Deux heures apres j’arrive a Mancora, sain et sauf, heureusement, le chauffeur avait l’air aussi fatigue que moi et pique du nez. Il fait chaud, ca parle Anglais, Espagnol, j’entends les accents sud americain se melanger, finalement le soleil, la mer, la chaleur. Je marche une petite heure afin de trouver un petit restaurant pour dejeuner. Un Argentin me conseille un camping: Bueno, 10 soles la nuit sous la tente en colocation avec les moustiques… Cool!! Je fais abstraction de cette matinee et je me laisse bercer par les vagues de la ville, je regarde les surfeurs se dechainer sur les eaux, les bikini de toutes les couleurs. C’est bien ici…!! Meme si il n’y a pas grand chose a faire , c’est reposant, je visite un peu la ville, me fait dorer le pelage, marche quelques kilometres pour voir les pelicans. Je rencontre Alexandra et Victor couple Suedois-Bresilien qui me redonne du baume au coeur. Ils me parlent de leur rencontre, leurs voyages. Je me sens bien avec eux, ils degagent de bonnes ondes, de bonnes vibrations… Au bout de deux jours je decide de m’envoler pour la prochaine ville Piura. Il fait bon vivre mais j’ai envie de continuer, de voir ce que le Perou a a offrir. Je dis au revoir a mes deux nouveaux amis ainsi qu’a mes colocataire de tente…

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Je pars pour Piura, j’y reste une heure avant de repartir, Je n’aime pas ici alors je pars…C’est bien d’etr tout seul, les choix sont rapides…Je trouve un bus qui m’emmene a Chiclayo. Ici c’est la meme, je ne me sens pas a l’aise, il fait nuit, je passe par quelques guettos avant de me trouver un hotel a…a…Je sais pas comment on appelle ces hotels, c’est degueulasse, il y a de la vie sous le matelas et sous le lit, ici ma nuit sera bercee par les raclements de gorges de mes voisins de paliers. Je suis fatigue, extenue de cette journee de trajet alors je fais abstraction de toutes mes peurs et degouts. DSCN7414
Chiclayo n’a rien d’interessant, en tout cas pour moi, je me trouve un bus pour me rendre dans les montagnes, dans le village de Chachapoyas, une dizaine d’heure a attendre dans la ville, Bof c’est rien. Je flane dans les rues, au marche de la ville, mange ce qui s’apparente a du poulet. Ce soir je m’envole pour Chachapoyas…J’ai hate…!!

Arrivee dans le village, il fait un peu plus froid que sur la cote mais ca va. Je me trouve un Backpacker et decide de visiter un peu, les gens sont un peu plus agreable, je regarde un peu ce qu’il y a a visiter aux alentours. Demain, je partirai pour la cite de Kuelap. Je passe la soiree avec Nikhil, un Americain, il m’explique ce qu’il y a a visiter ici, ce qu’il a deja fait et sa prochaine destination, l’Amazonie.
Le matin, leve tot pour visiter Kuelap, je retouve dans le bus Pamela que j’avais croise a Vilcabamba en compagnie de Mathieu son compagnon. Ils sont en panne avec leurs moto depuis 5 jours dans le village, attendant quelques pieces avant de pouvoir repartir. Apres 3 heures de bus, nous arrivons a la cite, c’est beau grand et majestueux. Je vous laisse admirer les photos, ancienne cite detruite par les Espagnols, je me laisse rever un peu a tout ce qu’il a pu se passer ici depuis toutes ces annees, ces differentes civilisations, peuples, histoires, conquetes.

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De retour a Chachapoyas le soir, je fais la rencontre d’Anouk et de Thibault, revenus de l’Amazonie, un peu malade mais des reves et images plein la tete. On passe la soiree tous ensemble, entre Francais rejoint par Pamela  et Mathieu, je prepare un bon plat de lentilles, facon Dahl…On se regale et rigole beaucoup, j’avais oublie cette bonne ambiance que l’on sait quand meme creer entre Francais.  Le lendemain je passe la journee avec Anouk et Thibault, on visite le canyon a la sortie de Chachapoyas. J’aime beaucoup ces deux personnes, simples, pleines de vie, c’est agreable. En tant que Francais, j’ai pu remarquer que nous ne nous arretons jamais de parler de bouffe, c’est continuel, meme em mangeant, on parle du prochain repas ou de ce que l’on aimerait manger, curieuse pathologie, Bref… A force de parle des bons gouter de mamie c’est le ventre rempli de pain perdu aux banane et chocolat que je quitte le village pour rejoindre Cajamarca le lendemain matin. Je quitte un peu le village avec de l’amertume, il y avait de bonnes ondes ici, de belles personnes mais j’ai encore envie de decouvrir plus, me rapprocher du soleil…

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Il est 20h00 je prend mon bus pour 12 heures de trajet direction Cajamarca…

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